AccueilAccueil  Discord  CalendrierCalendrier  FAQFAQ  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

Partagez
 

 Le cocktail made in Roxana

Aller en bas 
Roxana Osmani
Roxana Osmani
Civil
Messages : 759
Membre du Mois : 68
Date d'inscription : 21/03/2020
Métier : Médecin
Célébrité : Natalie Portman
Crédit : Devoted to the truth
Âge du Personnage : 42 ans
Associations : Ligue des Ombres
MessageSujet: Le cocktail made in Roxana    Le cocktail made in Roxana  EmptyDim 6 Déc - 20:32

Le monde pouvait être chaotique ou paradisiaque, mais l’homme semblait toujours obsédé par un même besoin : les autres. Une oreille attentive se faisait très rare à Gotham et, par désespoir, un grand nombre n’hésitait pas à se confier à X et à Y, et même à l’apathique et pragmatique Roxana Osmani. La médecin n’était pas l’être le plus chaleureux de cette ville, mais elle faisait partie de cette caste de personnes honnêtes, celles qui disaient franchement ce qu’elles offraient. Il semblerait que cette honnêteté payait car voilà que ses « patients » revenaient pour des broutilles, dans l’unique but de parler et de se confier, de se plaindre de leur employeur ou de leur employée, de leur épouse, de leur amante, de leurs enfants, de leurs voisins et ainsi de suite. Roxana écoutait, elle notait et elle transmettait les éléments les plus utiles à la Ligue.

Un quotidien qui pouvait vite devenir épuisant, même pour l’agent le plus aguerri de la Ligue. Aujourd’hui ne faisait pas exception aux précédents jours et c’est avec un profond soulagement qu’elle s’enferma dans ce cocon protecteur. Un cocon qui, pourtant, lui pesait certains jours pour une raison inconnue. Un sentiment incompréhensible, dont l’agent n’arrivait pas à se débarrasser aussi aisément que cet alias qu’elle jouait et de tous les alias joués à ce jour. Un sentiment effrayant également, car ne pas être capable de le supprimer signifiait qu’elle devenait un élément obsolète et incontrôlable pour la Ligue, et qu’elle risquait de faire honte à cette dernière. Un frisson la parcourt à cette simple idée.

Si l’envie de faire le vide dans son esprit, et son cœur, la tentait, l’agent devait encore maintenir quelques heures cet alias, et préparer les médicaments de demain. Elle avait enfin mis la main sur quelques drogues par son fournisseur habituel, et elle se devait de faire ses propres mixtures sans plus tarder. Autrement, elle aura à subir les sauts d’humeurs de ses patients, certains développant dangereusement une addiction. C’était un risque, qu’elle avait exposé de long en large, mais que tous étaient prêts à prendre. Le désespoir était profond, et les moyens de mettre fin à sa vie nombreuse. Le suicide n’était qu’une option parmi d’autre, un brin plus rapide, plus lâche et plus radicale.

La nuit avait déjà bien entamé sa course, lorsque l’on tambourine à sa porte bien cloisonnée et barricadée de l’intérieur. Elle arque les sourcils. Seules les personnes qui la connaissaient, et qui savaient qu’elle habitait ici, toquaient à la porte. Les voleurs ou tout autre énergumène violent et dégénéré ne s’embêtaient pas de telles civilités. C’est donc le cœur plus ou moins léger qu’elle se dirige vers la porte, et qu’elle jette un coup d’œil de ce petit trou fait par elle. Sa surprise est grande et, le temps d’un instant, son cœur bondit de joie. Un sentiment non feint, non maîtrisé, encore. Un sentiment agréable et, encore, effrayant. Cependant, la brunette ne veut guère perdre de temps à s’interroger sur les fissures de cet alias qu’elle jouait si longtemps – ou sur ses compétences déclinantes.

- Dara, entre, entre ! lui intima-t-elle dès que la porte s’ouvrit. Son regard se balade autour, pour s’assurer qu’il n’y avait pas de mouvements suspects, et chasse aussitôt ces ténèbres lugubres en claquant la porte sur ces dernières.

Aussitôt, le rituel débute, celui qu’elle impose au fils depuis le Blocus et qu’importe qu’ils soient en froid ou non. Elle l’enlace un court instant mais avec force – vérifiant discrètement que le garçon ne grimaçait pas pour une blessure cachée – et puis elle mettait sa main sur son front pour vérifier s’il avait une quelconque fièvre.

- Tu as perdu encore du poids, on dirait. Est-ce que tu prends suffisamment de rations, comme je te l’ai demandé ? demanda-t-elle immédiatement. Allons à la cuisine, je vais te donner une de mes rations en trop. et tu vas en manger une devant moi.

Elle préférait prévenir le caractère un brin trop altruiste de son fils. Plus elle le regardait, et plus elle s'inquiétait. La même question la hantait : quel genre de garçon avait-elle élevé ? Il était bien trop gentil et bien trop indiscipliné ... nullement un élément convenable pour la Ligue. Or, si on ne rejoignait pas la Ligue, on devenait irrémédiablement une cible. Une pensée qui la terrorisait dès qu'elle s'emparait d'elle. Et ce n'est qu'avec Dara que la Ligue prenait une dimension aussi particulière dans son esprit si fanatique et si persuadée par les idéaux de l'Organisation.
Revenir en haut Aller en bas
https://injustice-hoc.forumactif.com/t149-roxana-osmani-double-j https://injustice-hoc.forumactif.com/t153-roxana-osmani-les-lien
Dara Henrickson
Dara Henrickson
Civil
Messages : 408
Membre du Mois : 91
Date d'inscription : 29/11/2020
Aptitudes et Faiblesses : Courageux et téméraire - Trop empathique irréfléchi dans sa témérité
Métier : Barman
Célébrité : Gavin Leatherwood
Crédit : tumblr
Âge du Personnage : 21 ans
Liens : Roxana Osmani - Mère adoptive
Dick Grayson - Ami
Associations : Aucune
Multicomptes : Aucun
MessageSujet: Re: Le cocktail made in Roxana    Le cocktail made in Roxana  EmptyMar 8 Déc - 10:21

Quelle soirée de merde ! Foutue soirée de merde ! Les cons avaient décidés de se succéder au comptoir en cette sale début de novembre, entre les petits cons qu'essayait de se servir des pintes dès que j'avais le dos tourné parce que mon collègue m'avait lâché et mes collègues serveurs et serveuses qui faisaient que m'hurler dessus comme si j'avais les quatre bras qu'il devait y avoir derrière ce foutu comptoir... J'attendais seulement que l'heure de la nuit tombe avec impatience.

Enfin, elle arrivait, de par les vitres crasseuses du troquet, je voyais enfin la lune, ce n'était qu'une question d'heure avant qu'enfin, le bar se vide sous les hurlements du boss. En attendant, je me devais de continuer de subir.

"Gamin ! Essaye encore une fois pour voir et je te jure que je te coupe la main."

Il devait avoir quatorze ans à tout casser alors évidemment, ce n'était qu'une menace, mais ça faisait déjà cinq fois que je le prenais à essayer de se faufiler derrière le bar alors j'avais été obligé de l'empoigner par le col et d'aller lui poser son derche sur la chaise qu'il venait de quitter.

Si je m'étais mis des caisses devant mes parents à cet âge là, j'imagine pas comment m'man m'aurait soufflé dans les bronches...

C'était ça le Gotham post Blocus...

*****

La nuit enfin tombé, le bar enfin fermé, claqué, énervé, l'endroit le plus proche qui m'était venu à l'esprit pour dormir ce soir là fût d'ailleurs le foyer familial... Ca faisait déjà deux petites semaines que j'avais pas du voir ma mère adoptive après tout et même si nos relations mère-fils laissaient à désirer. Nous avions un amour indéniable l'un pour l'autre.

"Ouais, c'moi, merci."

Invité à entrer, je détaillais la pièce, Roxana était encore dans ses fameuses mixtures... Enfin, soit, je déposais mon sac à l'entrée avant de me retourner vers elle pour quémander le gîte.

"Y'a moyen d'pieuter ici c'soir ?"

Mais avant même qu'elle me réponde par l'affirmative, je subissais le rituel.

"Woh, doucement m'man !"

Comme à son habitude, maman m'enlaça fortement comme si elle voulait s'fondre en moi. Mais j'étais pas aveugle, je la sentais bien tâtonner mes côtes pour voir si je me les suis pas fêler. Sauf que je n'disais rien. Oui. Nos relations étaient compliqués et ces moments étaient rares alors cette habitude, j'en profite chaque fois que je lui rends visite. Il est toujours court. Bref. Mais c'était les seuls que nous ayons, elle et moi, pour montrer l'amour que nous nous portions avant de revenir chacun sur nos défensives.

Après ce moment, toujours, nous en revenions aux bases de notre relation semi conflictuelle. Et voilà que je n'étais pas encore assez gros. Quand ce n'était pas qu'elle avait encore entendu parler de moi faisant justice alors qu'elle désapprouvait totalement. Tout était toujours prétexte à me faire la leçon. Les reproches, toujours les reproches...

"C'est bon ! Arrête de jouer la maman poule ! J'suis en forme non alors à ton avis ?"

J'obtempérais tout de même, en la suivant et en commençant à avaler quelques cuillères de cette ration qu'elle voulait tant me voir avaler. Si ça pouvait lui faire plaisir. J'avais partagé la seule qui me restait à midi avec un pauvre vieil homme dans une ruelle sombre, à chercher, comme à mon habitude, à défendre ou aider la femme et l'orphelin avant d'aller servir des pintes le reste de l'après-midi jusqu'à la nuit noire alors finalement, je savourais tout de même cette offrande.

Cependant mon regard s'était attardé sur les mixtures qu'elle semblait préparer. Comme d'habitude. Encore ces machins sur lesquels elle ne s'attardait jamais. Mais puisqu'elle voulait jouer sur la corde sensible, je n'allais pas me gêner non plus.

"Et ça, tu ne m'en donnes pas un peu ?"

Jamais elle n'avait dit un mot sur ses mixtures, ou encore sur ses allers-retours tard la nuit. Alors j'escomptais bien tenter une nouvelle fois de lui faire cracher le morceau même si ce serait de nouveau probablement voué à l'échec.

"J'aime bien la couleur, je devrais peut-être en boire un peu ?"

Vu la soirée que je venais de passer, je n'pouvais m'empêcher de tenter de la pousser dans ses retranchements, après tout, peut-être aurais-je enfin le fin mot de ce qu'elle trafiquait elle de son côté, alors même qu'elle me reprochait mes activités pendant mon temps libre.
Revenir en haut Aller en bas
Roxana Osmani
Roxana Osmani
Civil
Messages : 759
Membre du Mois : 68
Date d'inscription : 21/03/2020
Métier : Médecin
Célébrité : Natalie Portman
Crédit : Devoted to the truth
Âge du Personnage : 42 ans
Associations : Ligue des Ombres
MessageSujet: Re: Le cocktail made in Roxana    Le cocktail made in Roxana  EmptySam 19 Déc - 17:56

La Ligue lui avait fourni suffisamment de moyens pour parfaire une éducation complète dans le domaine des sciences médicales, incluant la psychologie – ou du moins, connaître des notions générales et suffisantes. Depuis qu’elle avait adopté l’enfant, l’agent s’était permis de compléter ces dernières avec des études sur les relations mères-fils ou encore tout autre traité touchant de près ou de loin à l’éducation des enfants. Elle « savait » et pourtant, elle ne pouvait pas s’empêcher de ressentir une pointe d’impatience à l’attitude de Dara. Ce soir, comme tant d’autres soirs, elle allait faire abstraction autant que possible. Une décision mise à mal lorsque le brun demanda, avec une certaine insolence, s’il pouvait piocher dans les mixtures et cocktails médicaux de la médecin.

- Mange ta ration.


Le ton était ferme, et intransigeant, et le regard dur et sévère. L’agent ne comprenait pas : l’alias devrait faire preuve d’un peu plus de souplesse, car tel était le caractère et le personnage. Et pourtant, le personnage sortait toujours des gonds ! Pourtant, une petite voix lui soufflait que ce n’était pas le cas, que celle qui était en colère n’était pas la facette factice qu’elle offrait à Dara depuis de nombreuses années mais cette personnalité insipide et changeante. Cette dernière avait commencé à se fissurer au fur et à mesure que les années passées aux côtés de ce fils adoptif, rendant les changements de rôle plus complexes ou plus longs ou encore la maîtrise du personnage de Roxana plus délicat et plus fatiguant.

- Si tu as besoin de médicaments, pour toi, tu viens m’en parler directement. Ne va pas échanger avec d’autres
, indiqua-t-elle, consciente personnellement de l’escroquerie de certains de ses confrères et consœurs. Elle s’assoit, continuant son travail. Cependant, elle sent le regard interrogateur de son fils. Elle finit par relever la tête, encore, pour faire face à son fils. Je te connais assez pour savoir que tu vas passer ta soirée à obtenir une réponse sur ce que je fais. Coupons court, et allons droit au but.

L’enfant avait toujours été entêté, le trait de caractère principal qui avait rendu son éducation difficile.

- Avant que tu ne me critiques, Dara, saches que les personnes qui troquent pour ces sachets savent exactement ce que sait, et les risques associés. Ils échangent, car ils souffrent bien trop, indiqua-t-elle, cherchant un tantinet à amorcer la dispute potentielle qui allait éclater, encore. Ce sont des médicaments coupés et mélangés à des drogues les moins synthétisés possibles.

Et elle se tut, posant les bras sur la table, ouverte, soit une attitude qui semblait dire « je suis ouverte à la discussion ». Evidemment, mère et fils arrivaient rarement à discuter posément et calmement toute une nuit. Elle repensa immédiatement à sa première question : pouvait-il dormir ici ce soir ? La réponse était naturellement oui, mais elle doutait qu’il le voudra après cette première révélation. Il serait capable de dormir dans la rue, juste pour embêter Roxana. A cette pensée, la médecin se crispe un tantinet : elle devait éviter ce scénario, qui angoissait plus qu’autre chose en finalité.
Revenir en haut Aller en bas
https://injustice-hoc.forumactif.com/t149-roxana-osmani-double-j https://injustice-hoc.forumactif.com/t153-roxana-osmani-les-lien
Dara Henrickson
Dara Henrickson
Civil
Messages : 408
Membre du Mois : 91
Date d'inscription : 29/11/2020
Aptitudes et Faiblesses : Courageux et téméraire - Trop empathique irréfléchi dans sa témérité
Métier : Barman
Célébrité : Gavin Leatherwood
Crédit : tumblr
Âge du Personnage : 21 ans
Liens : Roxana Osmani - Mère adoptive
Dick Grayson - Ami
Associations : Aucune
Multicomptes : Aucun
MessageSujet: Re: Le cocktail made in Roxana    Le cocktail made in Roxana  EmptyLun 28 Déc - 13:49

"Mange ta ration" J'en roulais des billes tout en abdiquant devant son ton autoritaire. Ca restait ma mère et j'n'allais pas désobéir à quelque chose qui ne risquait pas de finir en dispute. M'obliger à manger une simple ration, ce n'était rien, à côté de ses conseils sur ma façon de me comporter. A me rappeler que jouer les justiciers, c'était complètement inconscient et surtout, les supers-héros n'existaient plus, essayer de me comporter comme un Batman ne ferait pas revenir la Justice League, je le savais bien. Mais c'était ma vie. Mon jardin secret et sur cela, elle n'avait pas de leçon à me donner. Les mixtures présentes étant un argument suffisant à lui seul pour ça.

"J'ai pas besoin de médocs. J'vais bien."

Haussement d'épaules et je reprenais la dégustation de ma ration. C'est vrai que ça fait un peu de bien au corps ces machins. C'était pas d'la cuisine de chef mais ça remplissait l'estomac. Pendant ce temps, m'man reprenait son petit travail de chimiste et la pique que je lui envoya la stoppa de nouveau dans son élan.

"Allez ouais, touchdown m'man."

Si j'étais ironique, c'était par scepticisme sur le fait qu'elle finisse enfin par m'avouer ce qu'elle faisait avec tout ça alors même que depuis que je l'avais surprise la première fois, je n'avais eu que des réponses évasives, si ce n'est aucune parfois, dans ses moments où j'avais droit à un long soupir et au même ton sévère que celui avec lequel elle m'avait obligé à manger qu'elle me sommait de cesser de la questionner. Seulement cette fois ci, elle m'offrait un véritable semblant de réponse. De celle qui me fit bouillonner intérieurement tout un coup.

"Alors c'est ça que tu fais maman depuis le début du blocus. T'avoues enfin que t'es passée de médecin réputée à dealeuse ? T'as pas honte sérieusement ?"

J'pouvais pas croire que ma mère faisait parti du mauvais camp, c'était impossible. Elle ne pouvait pas être devenue si mauvaise. Avoir pris le chemin de Walter White comme dans la mythique série avec Bryan Cranston.

"Dis moi juste que c'que tu vends rend personne accroc ! J'te jure maman, je ne te le pardonnerai pas !"

La ration vite reposée pour m'approcher d'elle et la défier du regard. Mes poings se serraient encore plus forts, mes ongles entrant dans ma chair, je retenais une envie folle d'envoyer tout valser. Mais pas avant de l'avoir confronté et qu'elle continue ses confessions.

"Qui est-ce que tu soignes avec ça ? Pourquoi tu fais ça ? Pour QUI tu fais ça ?"

J'étais incapable imaginer la mère aimante que j'avais connu avant qu'on ne puisse sortir de Gotham en être arrivé à de telle extrémité seule, sans avoir été influencée. Et puisqu'elle semblait prompte à faire de réelles confidences pour une fois, il ne comptait pas lâcher avant qu'elle ne crache toutes les pastilles qu'il l'imaginait lui cacher depuis des mois entiers.

"Dire que tu m'dis de faire attention à moi alors que tu as des activités plus dangereuses que les miennes. Tu sais ce que le Joker fait à ses concurrents ? A moins que tu ne travailles pour son compte ?"

Tout était possible et mon sang chaud faisait le tour de mes veines à cent à l'heure, à m'en faire devenir rouge tomate. Non, je ne la haïssais pas, surtout que je n'avais pas encore toutes les réponses et ne pouvait donc me permettre de la juger définitivement. Mais je restais cruellement déçu.... Pas elle, pas m'man.
Revenir en haut Aller en bas
Roxana Osmani
Roxana Osmani
Civil
Messages : 759
Membre du Mois : 68
Date d'inscription : 21/03/2020
Métier : Médecin
Célébrité : Natalie Portman
Crédit : Devoted to the truth
Âge du Personnage : 42 ans
Associations : Ligue des Ombres
MessageSujet: Re: Le cocktail made in Roxana    Le cocktail made in Roxana  EmptyDim 17 Jan - 19:12

Sans surprise, Dara explose de colère et commence à lancer à tort et à travers des accusations ou des menaces. Il y a bien longtemps que la mère avait appris à écouter d’une oreille, ignorant volontairement certains arguments naïfs de son fils. Certes, ce n’était pas une réaction intelligente ou responsable, mais les années et les nombreuses confrontations justifiaient un cœur et un esprit usé.

- As-tu terminé ?
demanda-t-elle calmement, le fixant d’un regard dur et noir. Es-tu prêt à m’écouter calmement, et sans m’interrompre. Elle avait de sincères doutes, mais elle n’avait guère le choix avec lui. Le ravitaillement est insuffisant. Certains médicaments sont détournés pour d’autres usages. J’ai du mal à répondre à la demande de tous, et pourtant, elle ne décroit pas et certaines personnes peuvent se montrer assez vindicatives et violentes pour obtenir un petit comprimé.

Certes, Gotham Academy était sous la protection d’un boss ou d’un autre, mais elle ne vivait pas et elle ne dormait pas là-bas. Les histoires de médecin agressées ou harcelées n’étaient pas rares. Sauf que Roxana Osmani n’était pas une petite bleue dans le monde du crime, et elle avait vite compris les risques et les enjeux quand on lui délivrait des quantités variables mais toujours bien moindre que celles promises. Alors, elle avait tenté de faire ses petites magouilles. Laboratoire pharmaceutique ambulante ou dealeuse ? Existait-il une différence dans ce nouveau Gotham ?

- J’ai eu des études poussées en médecine et j’ai été en charge de nombreuses études dans le domaine médical que ce soit pour le développement d’appareils, de procédures ou de médicaments. Je sais donc parfaitement ce que je fais, rappela-t-elle au jeune homme. Tout médicament peut créer une certaine indépendance. Mes compositions ont un risque plus accru, mais pas « automatique » et surtout si je surveille le dosage. Je préviens chacun avant de commencer le traitement. Chacun est responsable.

La question de l’addiction était répondue. Quant à savoir si elle s’arrêtait avant que l’addiction devienne un problème, elle préférait ne pas répondre. A ses yeux, en tant que mère, il était temps que Dara considère que chacun était responsable de sa vie : elle soumettait une option, elle n’imposait pas. Les autres étaient les coupables, elle n’était qu’un instrument dans leur crime, voilà tout !

- Je propose selon le stock de médicaments donnés par le ravitaillement, selon le nombre de malades et selon le temps avant le prochain ravitaillement. J’évite de donner les médicaments du ravitaillement à ceux qui présentent déjà des symptômes d’une addiction à une drogue : eux, ils sont déjà perdus avant même que je ne consulte et qu’importe le traitement que je peux offrir. Je préfère réserver pour des cas plus graves ou pour des enfants.

La Ligue avait insisté d’observer la déchéance humaine. Au regard de l’agent – mais également de la médecin - , les enfants étaient les dommages collatéraux. Eux, ils pouvaient changer – ou non – le monde, et il fallait donc leur offrir une chance d’arriver jusqu’à ce futur sain et sauf. Par contre, elle préférait taire qu’un autre critère entre donner un médicament non modifié et un médicament modifié dépendait également de l’offre de l’autre : plus elle était meilleure, et plus elle voulait bien piocher dans sa caverne d’Ali Baba, et moins elle était bonne et plus elle offrait sa petite pharmacie personnelle.

- Je ne fais pas d’ombre, et je ne suis pas une concurrente à quiconque vu que ce que je propose n’est pas une drogue hallucinogène ou que sais-je vendue sur le marché. Un médicament modifié, et contrôlé.
Revenir en haut Aller en bas
https://injustice-hoc.forumactif.com/t149-roxana-osmani-double-j https://injustice-hoc.forumactif.com/t153-roxana-osmani-les-lien
Dara Henrickson
Dara Henrickson
Civil
Messages : 408
Membre du Mois : 91
Date d'inscription : 29/11/2020
Aptitudes et Faiblesses : Courageux et téméraire - Trop empathique irréfléchi dans sa témérité
Métier : Barman
Célébrité : Gavin Leatherwood
Crédit : tumblr
Âge du Personnage : 21 ans
Liens : Roxana Osmani - Mère adoptive
Dick Grayson - Ami
Associations : Aucune
Multicomptes : Aucun
MessageSujet: Re: Le cocktail made in Roxana    Le cocktail made in Roxana  EmptySam 23 Jan - 11:43

Comme à l'accoutumée, tandis que j'explosais, elle se contentait de me fixer avec son regard dur, que je me forçais à soutenir pour donner plus de poids à mes gueulantes, non sans avoir envie de baisser les yeux parfois, parce qu'elle restait ma mère, quoi qu'il en coûte et que même si je l'écoutais peu, ce regard avait toujours eu tendance à me refroidir. Mais cette fois, je décidais de déballer tout ce que j'avais sur le coeur depuis trop longtemps. Déballer et déballer, jusqu'à ne plus avoir les mots.

"Oui, j'ai terminé !" Concluais-je sur le même ton agressif que mon monologue. C'était faux, j'en avais encore en stock, des reproches. Mais plus je la soutenais, plus je perdais en contenance face à son attitude impassible. Ma mère avait le don pour me clouer le bec sans avoir à s'exprimer. "J't'écoute..." Adbiquais-je finalement en croisant les bras, calant une de mes épaules contre un mur.

J'étais prêt. Puisqu'elle s'avérait l'être elle aussi pour enfin parler de tout ce qu'elle me cachait. Du moins de prime abord, parce que je ne pouvais m'empêcher de rouler des yeux en l'entendant se justifier. Tout ce qu'elle faisait, c'était me faire un rappel sur ce que je savais déjà. Ses études de médecine... Le fait que comme tous ses confrères, le bien-être du patient passait en premier... Connerie. Enfin, au moins avouait-elle que ses concoctions avait un risque, même si elle s'en dédouanait assez vite, manquant de me faire oublier ma promesse et la couper dans ses propres déclarations, avant de me raviser lorsqu'elle poursuivit.

Et bla, et bla, et blablabla...

Je l'avais laissé terminé avant d'éclater de rire. Nerveusement. Un rire sardonique et exagéré, décroissant les bras et en recommençant à faire les cent pas dans la pièce, évitant soigneusement de lui faire face, finissant par me stopper en lui tournant le dos et en arrêtant de rire.

"T'as toujours des excuses. Toujours !" Elle était douée pour la parlotte et noyer le poisson, mais je grandissais et continuais de grandir dans ce Gotham impénétrable, assez loin d'elle pour comprendre tout ce qui se jouait en ville et il était temps qu'elle arrête de me prendre pour le petit garçon qu'elle avait laissé chez mes grands-parents. Faisant volte-face, les sourcils froncés et décidant de recommencer à la défier, je poursuivais. "Tu changeras jamais. Tu essayes de te faire passer pour une bonne samaritaine, soit. J'ai même plus envie de savoir."

A quoi bon. Elle se défendrait toujours d'avoir de bonne intention et je n'pouvais pas concevoir l'inverse malgré ses justifications bancales. Ce qui m'interpellait, c'est qu'elle aimait me faire de leçon lorsque je me mettais en danger, sans réaliser qu'elle le faisait elle-même. Fais ce que je dis, pas ce que je fais.

"Tu es d'utilité publique ! Bravo m'man !" Poursuivis-je, le timbre faisant ressortir toute l'ironie de ma déclaration. "Mais qu'est-ce que tu vas faire quand les ravitaillements seront tellement insuffisant qu'un Boss entendra parler de toi et viendra te chercher jusqu'ici ? Hein ? J'ai déjà perdu une mère, j'ai eu la chance de t'avoir. Qu'est-ce que j'vais devenir si tu disparais hein ? Hein ? Hein ?"

Pour le coup, l'inquisiteur laissait pleinement place au fils adoptif inquiet. J'étais sérieux. Elle avait l'habitude de me rappeler que jouer au héros ne m'apporterait que des problèmes et elle semblait en faire de même comme si elle, n'avait rien à craindre pour sa vie dans cette ville de fou.

"Si chacun est responsable, toi t'es responsable de te mettre en danger. "

Exit la composition de son fameux médicament et les risques qu'il pouvait présenter. Exit... La population de Gotham que je m'évertuais à défendre du mieux que je pouvais. Enfin, du peu que je pouvais faire à mon échelle. Là il ne s'agissait pas de défendre la veuve et l'orphelin mais de mettre ma mère face à ses contradictions.

"On est sur le territoire du Joker ici. A croire que ce cinglé de clown te fait pas peur... J'comprends pas."
Revenir en haut Aller en bas
Roxana Osmani
Roxana Osmani
Civil
Messages : 759
Membre du Mois : 68
Date d'inscription : 21/03/2020
Métier : Médecin
Célébrité : Natalie Portman
Crédit : Devoted to the truth
Âge du Personnage : 42 ans
Associations : Ligue des Ombres
MessageSujet: Re: Le cocktail made in Roxana    Le cocktail made in Roxana  EmptyMar 9 Fév - 23:12

- Il n’est pas question d’excuse, ou de bonnes actions. Je te présente des faits, lui rappela-t-elle.

Les enfants avaient un don particulier : lorsque les parents pensaient les connaître, pensant être à l’abri de bonnes ou de mauvaises surprises, leurs progénitures savaient les surprendre et les ébranler dans leurs certitudes. Les liens pouvaient être forgés dans le sang, ou avec le temps, le fond ne changeait pas : les sentiments reliaient différents êtres d’un même ménage, et chaque coup – bon comme traître – était toujours bien ressenti. Rien n’est acquis, rien n’est immuable.

L’agent, ou l’alias, pouvaient prétendre ne plus être touché par les paroles blessantes de Dara, ces deux personnalités qui habitaient un même corps se trompaient considérablement. Une phrase offrit, le temps de quelques secondes, un « sentiment » réel et non feint – encore – à cette personnalité quasi fantôme de l’agent. « J'ai déjà perdu une mère, j'ai eu la chance de t'avoir. ». Inconsciemment, il lui rappelait que leur seul lien était des souvenirs et une existence passée commune. La situation s’était dégradée dans ce nouveau Gotham : leur moral se clachait, leur style de vie différait, et ils s’éloignaient inexorablement. Et, subitement, l’agent était angoissé à l’idée de le perdre.

- Bien. Si cela peut te rassurer, je ferais davantage attention et je réduirais ces « propositions », finit-elle par abdiquer. Tu n’as rien à craindre pour ma sécurité, par contre. Tous les boss de Gotham sont principalement des personnalités narcissiques, et incapable de travailler ensemble. Si le Joker devient un problème, il suffira que je change de quartier. Un médecin est toujours la bienvenue.

Cependant, il ne sera pas question d’abandonner une source de revenue – et surtout d’information – aussi lucrative. Elle devra donc réfléchir à un autre moyen pour se mêler à cette population, et pour la rendre dépendante à elle. Son rôle était la collection d’information, et elle ne comptait pas y faillir. Si faire des concessions pour complaire à autrui, autre qu’à la Ligue, était contraire à sa façon d’agir, elle trouvait du réconfort dans l’idée que ce n’était qu’une petite transgression et qu’il faudra un tantinet plus travailler pour maintenir l’excellente qualité de ses rapports.

- Tu ne me perdras pas, tu m’entends ?
le rassura-t-elle. Dois-je te rappeler que je t’ai inscrit moi-même à ces cours d’art-martiaux, et dans le même club où j’allais ? Nous savons nous défendre un minimum, et la majorité de la population meurt de faim ou manque de force ou de technique. Les seuls risques sont les hommes de main, et ils ne se préoccupent pas de gens comme toi et moi : ils sont occupés à garder des frontières.  

Elle avait volontairement adouci sa voix pour calmer la tension présente, mais également les craintes justifiées de son enfant. Le risque était présent, à chaque coin de rue et à chaque instant, et davantage lorsque l’on appartenait à la Ligue des Ombres et que les erreurs étaient non tolérées. Sans surprise, sa crainte n’était pas ces boss de pacotille ou encore cette mort quasi présente à chaque coin de rue, mais tout bonnement les représailles – contre elle, ou pire, son fils – de son Organisation si celle-ci découvrait les concessions faites par l’agent, ou les petits faux pas qu’elle avait réussi à dissimuler à ce jour.

- Est-ce que nous pouvons cesser de nous disputer, pour ce soir ? Je suis fatiguée.

La demande peut être surprenante. Roxana, l'alias, avait toujours fait preuve de plus d'intransigeance. C'est, en partie, la raison pour laquelle Dara avait développé un caractère entêté : c'était sa seule arme pour faire ployer cette médecin faite de fer, et non de chair ou de sang ou de sentiments humains et nobles comme le commun des mortels. Elle était particulière : ni méchante, ni gentille. Pourtant, ce soir et sous cette faible lumière encore active, Dara pourrait voir à quel point l'âge, la fatigue et l'inquiétude l'avaient marqué. Ses joues étaient davantage creusées, ses rides un brin plus accentués et un corps plus mince que d'ordinaire. Pourtant, sous cette mince masse de vêtement, il était aisé de deviner que malgré les conditions chaotiques, la femme tentait d'entretenir son corps à travers des exercices quotidiens et physiques.
Revenir en haut Aller en bas
https://injustice-hoc.forumactif.com/t149-roxana-osmani-double-j https://injustice-hoc.forumactif.com/t153-roxana-osmani-les-lien
Dara Henrickson
Dara Henrickson
Civil
Messages : 408
Membre du Mois : 91
Date d'inscription : 29/11/2020
Aptitudes et Faiblesses : Courageux et téméraire - Trop empathique irréfléchi dans sa témérité
Métier : Barman
Célébrité : Gavin Leatherwood
Crédit : tumblr
Âge du Personnage : 21 ans
Liens : Roxana Osmani - Mère adoptive
Dick Grayson - Ami
Associations : Aucune
Multicomptes : Aucun
MessageSujet: Re: Le cocktail made in Roxana    Le cocktail made in Roxana  EmptyVen 19 Fév - 13:46

Elle pouvait bien dire ce qu'elle voulait, pour moi, il s'agissait d'excuses, pas de fait. S'il y en avait un, c'était le fait qu'elle me prenne pour un imbécile. Ou du moins, c'était comme ça que je le ressentais. Ca me fit même soupirer et rouler des billes mais... Plus le temps passait, moins je comprenais cette femme qui m'avait pourtant élevé, quoi que j'en dise, même lorsque j'étais chez mes grands-parents, elle était restée présente, à sa façon.

Aussi présente qu'absente d'ailleurs... Pendant un peu plus de deux ans. Deux ans qui auront marqué une scission entre elle et moi. Parce que d'anciens souvenirs avaient eu le temps de remonter pendant ce temps passé. Cette dispute, l'histoire de l'oncle "Rami" à laquelle je n'avais jamais eu aucune réponse, même en grandissant. Mais elle pouvait bien dire ce qu'elle voulait... Les dossiers que j'avais trouvé quelques années avant le blocus ne mentait pas sur le côté louche de ce que ma mère adoptive trafiquait.

Seulement, je me confrontais de nouveau à son hypocrisie mutique. Comme d'habitude de nouveau ! Elle ne faisait que noyer le poisson chaque fois que j'essayais de la mettre face à ses propres contradictions.

Et encore blablabla...

Je ne la connaissais que trop bien pour savoir que ce qu'elle disait n'était qu'un mensonge de plus pour m'éviter de me mêler de ce qu'elle considérait ne pas me regarder. Soit elle me prenait encore pour une bille, soit elle pensait vraiment qu'elle était au dessus de tout ça.

"Bien sûr maman ! Ca me rassure de savoir ça !"

Je marquais l'ironie de mon ton par une légère crispation moqueuse d'un muscle de ma joue, tout en l'observant, bras croisés sous la poitrine, les yeux accusateurs. Elle avait beau s'adoucir et tenter tout pour que moi-même, je m'adoucisse. Je ne calmais mes ardeurs que par dépit. Pour lui faire plaisir, puisqu'elle ne changerait jamais de discours.

Changer de quartier... Mais bien sûr...

Comme si malgré les territoires bien définis, ça arrêterait certains autres. La discussion était si stérile. Quoi que je fasse, quoi que je dise, elle continuerait de me voir comme le gamin turbulent que j'avais toujours été. Celui qui se mêlait de ce qui ne le regardait pas. Celui qui ne faisait que tenter de la déstabiliser. Non ?

"Je te perdrais pas ouais... C'est pas comme si j'vivais à Gotham. J'suis ignorant. Alors j'vais t'croire."

En un haussement d'épaules, un dernier regard, sourcils froncés, je me replongeais dans ma ration, non sans relever parfois les yeux vers elle. Quoi qu'elle en dise, elle était affecté elle aussi. A croire qu'elle avait du mal à suivre les propres conseils qu'elle me prodiguait... Avalant une dernière bouchée, je me rapprocha d'elle pour lui saisir l'épaule et plonger mes mires dans les siennes, en espérant qu'elle capte à l'intérieur tout l'amour que je lui portais malgré mon comportement.

"On arrête, je le vois."

C'était une maigre concession, pour le moment, mais quitte à ne rien obtenir d'elle, autant que cette courte nuit soit agréable, pour le peu de temps que nous passions ensemble depuis le Blocus. Je lui tendis le reste de ma ration, vidée de ses trois quarts.

"Mange un peu aussi m'man. T'es toute frêle !"

En lui mettant dans les mains sans attendre son avis, je l'obligeais presque. Servant un léger sourire qui mettait fin à cette dispute qui ne mènerait à rien.

"Alors j'peux dormir ici c'soir ? Ca t'dit ? T'façon, tu m'diras rien de plus alors crains pas qu'on s'dispute de nouveau, j'suis saoulé !"

C'était pour ça que j'étais venu à la base, passé du temps avec elle, c'était la vue de ses concoctions qui m'avait débéqueté et avait créé cette légère tension. Mais on savait tout deux la faire redescendre assez vite. Dans ce Gotham ci, malgré nos divergences d'opinions, ma mère restait ma plus fidèle alliée et la seule personne qui me restait.

"Pour l'peu qu'on s'voit ces derniers temps, on pourrait faire... Je sais pas ? Les mêmes jeux que quand j'étais petit ? Un truc du genre ? A moins que tu doives sortir ce soir mais dans ce cas, j'vois pas à quoi ça sert de rester m'man."

Je lui offre un sourire bien plus chaleureux cette fois ci et lâche son épaule après lui avoir déposé un baiser sur la joue.

"Dis oui ! Allez !"

Comme elle me l'avait demandé, toute dispute n'était plus permise, maintenant, je voulais juste profiter de ce petit moment, ce genre de moment qui se faisait de plus en plus rare. En oubliant le matériel sur la table ? Sans en avoir réellement envie, pour éviter que la situation ne dérape de nouveau, oui.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Le cocktail made in Roxana    Le cocktail made in Roxana  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Le cocktail made in Roxana
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Roxana Osmani - Les aventures
» Roxana Osmani - Double Je
» Roxana Osmani - Les liens

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Injustice - Horsemen of Chaos :: 
Le Coin Questions, Invités et Gestion
 :: 
GOTHAM CITY
 :: Uptown :: The Palisades
-
Sauter vers: