Aptitudes et Faiblesses : Forces : Force, Vitesse, Résistance surhumaines - Vol - Facteur de guérison - Sagesse divine - Agilité - Sens aiguisés - Maîtresse en arts martiaux - Empathie animale - Longévité. Faiblesses : naïveté - ténacité - trop compatissante - sensible aux armes tranchantes-
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Sujet: Freedom, I said Freedom [Jon] Mer 2 Déc - 23:40
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Jonathan Mills
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Sujet: Re: Freedom, I said Freedom [Jon] Ven 18 Déc - 16:29
S’évader d’une forteresse est toujours difficile. S’évader d’un cloaque tenu par une guerrière aux pouvoirs liés au divin l’était tout autant, car il n’y avait finalement pas vraiment besoin de barreaux, de cage, de tous ces obstacles physiques pour se retrouver à la merci d’une personne capable de vous écraser comme un vulgaire insecte. Je ne peux pourtant pas rester ici à ruminer. Je dois m’évader, et je dois le faire vite. Elle s’absente, souvent. Wonder Woman. Il faut bien avouer que je ne suis pas assez dangereux pour elle pour qu’elle se sente obligée de me garder sans arrêt, et c’est un avantage que je peux encore mettre à profit. Je travaille, alors. D’abord par instinct, comme un vulgaire renard de peu qui se mord la patte prise au collet, quitte à se la briser, ou se la couper, pour pouvoir se dégager du piège qui découle sur un destin funeste. Alors je tire sur mon poignet pour dégager mes liens, et peu à peu je parviens à m’égratigner la chair pour commencer à rendre mes poignets plus glissants à cause du sang. Ca m’a pris un moment, et beaucoup de volonté, pour en arriver à ce résultat. Ensuite, alors que la fièvre m’enserre l’esprit et pulse à mes tympans, que je claque les dents quand je n’arrive plus à les serrer, je me retrouve à tirer sur mes poignets. Encore et encore. La chair se distend, rougit, s’étire et s’ouvre. Le sang coule sur mes avant bras, il faut alors un moment pour que je reprenne mon souffle, mais je peux glisser mes poignets des liens. Poignets et peau amochés.
La fièvre à cause de ma blessure à la tête me fait délirer la moitié du temps, et la folie me fait gémir comme une bête. Yeux fermés, paupières comprimant les yeux dessous. J’affronte les visons, les sons, les odeurs des réminiscences des opérations du passé, des bains de sang et des drames, qui me laissent pantelant, sans forces, sur le dos. La cage thoracique qui se relève et se rabaisse à mesure des inspirations qui sont prises.
Je dois faire vite. Je n’ai aucune idée de la suite. Je peux sans doute crocheter la porte. Mais elle pourrait me suivre, non ? Alors je dois la neutraliser. Au moins provisoirement. Lui donner d’autres chats à fouetter que ma recherche. Je passe un temps à me laver les mains, les avant-bras, et relève les manches de ma veste sur mes avant-bras pour en masquer les meurtrissures, si brutales et si profondes que mes mains en tremblent. J’agis selon les techniques commando que l’on m’avait apprises il y a longtemps. Alors je vais dans le coin cuisine de l’appartement. Et l’électricité depuis longtemps incertaine, ce genre de planque est souvent raccordé au gaz de ville ou bien aux bonbonnes que le gouvernement continue d’envoyer. Chance, car bonbonne. Alors il suffit de la dévisser. Et de laisser un peu de temps faire le reste. Je dois encore nettoyer les barreaux du lit, et je prépare sous le matelas quelques armes de fortune qui reposent entre l’épaisseur molletonnée et le sommier. Il faut encore préparer la touche finale, avant de me lier à nouveau les mains de façon factice. Je contrôlais qu’il y avait bien des bougies sur la commode près de la porte, sinon tout ça ne servirait à rien.
Et reprenais ma place. Quand elle arrivait, j’étais épuisé. Mais le plus dur restait à venir. Il commençait à faire salement sombre, dans la pièce, mais « attaché » je n’avais pas pu allumer la lumière… je réponds à son sourire. D’un rien. Touché par sa compassion, comme toujours.
Quand même, avoir Wonder Woman tout près de soi qui vous applique un baume sur vos blessures, il y avait pire comme destin ! Et le fait que je n’allais sans doute pas tarder à lui faire du mal n’y changeait rien. Je regarde le paquet.
| Vous êtes un ange. Et pour la millième fois… Je ne le mérite pas. Mais il va faire noir, ça va être galère de manger le noir. Et puis comme ça, je pourrais au moins un peu profiter de la vue, les journées ici sont monotones. |
J’avais achevé, mi-figue mi-raisin, ajoutant un rien de rancœur après le compliment.
Diana Prince
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Sujet: Re: Freedom, I said Freedom [Jon] Dim 27 Déc - 13:16
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Sujet: Re: Freedom, I said Freedom [Jon] Mer 30 Déc - 11:34
Je souffrais mais en silence, serrant les dents, la mâchoire douloureuse à force de comprimer mes muscles maxillaires et de tirer dessus. Ce n’était pas grave. Encaisser la douleur faisait en soi partie de mon entraînement, mais il n’y avait pas que ça ; j’étais capable de tout endurer dans l’espoir presque oppressant de pouvoir enfin me tirer de là. L’espoir avait toujours été un moteur absolument faramineux pour tout décupler… On pouvait tout accepter, tout encaisser quand il y avait de la lumière tout au bout du tunnel.
Cela me causait tout de même un sacré cas de conscience que de m’occuper de Wonder Woman. J’espérais que mon plan ne la tuerait pas. Pas elle, pas alors qu’elle avait cherché à me tendre la main. Je ne savais pas quelle attitude avait été la plus douce envers moi, entre Miss Daisy qui ne m’avait rien dit sur elle, qui n’avait rien dit sur moi, mais qui se contentait d’une parenthèse tendre et passionnée mais factice, et Wonder Woman qui affrontait le problème que je représentais à bras le corps avec une compassion si forte, si inébranlable, que ça m’avait fait me remettre en question. C’était terrible…
Mais on ne pouvait pas changer sa nature profonde. J’en étais convaincu. J’étais un monstre. Mais je faisais ce pourquoi j’étais fait. Ni plus, ni moins. Sans plus me questionner, car la situation ne s’y prêtait plus depuis longtemps. En tuant tous ces gens, ces innocents, j’avais franchi la limite depuis bien longtemps. Plus moyen de revenir en arrière. Plus moyen de m’amender… Maintenant je devais vivre et mourir. D’une façon ou d’une autre…
Lorsque la divine guerrière revient, je me retrouve à donner un peu le change. Je ne veux pas qu’elle se doute de quoi que ce soit, même si d’un autre côté c’est évident que je me sens mal avec toute sa gentillesse et sa compassion d’avoir mis au point un plan aussi retors. Elle a l’air contente que je m’adoucisse, et elle me sourit même. Ce sourire qui lui avait gagné les foules, l’admiration sans borne de tous les peuples de la terre. Cette forme de gentillesse presque pure… Que je n’avais jamais connue en dehors de mes propres filles. Qui me les rappelait si cruellement, sans espoir pourtant de leur retour. J’écoute ce qu’elle me dit… Et je hoche la tête, comme si j’acquiesçais sans être convaincu… En vérité, elle avait sans doute raison. Mais je me sentais quand même en marge de tout ce qu’elle venait de me raconter. A côté de tout ce dont je pouvais profiter.
| Peut être que ça sera le cas un jour… Qui sait. Quand je vous vois, j’ai envie de faire le bien, c’est sûr. |
Comment ne pas l’admirer, l’aimer ? Elle était l’inspiration même, surtout pour un militaire. Son souci du bien commun et sa façon de toujours rechercher le bien… Sa vocation martiale, son sens de l’honneur, sa gentillesse, et son attraction, son charisme…
| Je ne demande que ça, la paix… |
Mais Seule la Mort met Fin au Devoir.
Elle s’approche de l’interrupteur. Son doigt se pose dessus. Je me délivre d’un coup sec, et tombe sous le lit en roulant, le plus vite que je peux. Elle a déjà pressé dessus. Le grésillement de la petite résistance se fait plus vif en une seconde.
Et tout explose. Le gaz, principalement sous le plafond, n’a pas eu le temps de remplir la pièce. L’explosion me rend sourd. Le blast souffle les fenêtres et le parquet. Tout tombe. Tout l’étage s’écroule, avec celui du dessus en prime. Je sombre dans l’inconscience, mais protégé des gravats par le lit en fer forgé sur moi, j’échappe au pire. Au bout de quelques secondes de ténèbres, poumons pris et recouvert de poussière, je me dégage des décombres. Sonné, hébété. Je n’entends plus rien qu’un bruit de fond strident. Mes oreilles saignent. Mon nez aussi. J’ai mal au crâne… Et je sens des blessures, des contusions. Mais elle est là, pas loin. Des meubles lui sont tombés dessus.
| Je suis désolé, je devais me libérer, vous comprenez ? je savais que ça ne vous tuerait pas. |
Mais elle a pris cher, quand même. Et moi je n’entends même pas mes propres mots. Je tousse plusieurs fois pour cracher toute la poussière. Sans doute a-t-elle pu sentir l’odeur du gaz en se relevant, trop tard pour s’arrêter dans son geste. Elle a tout pris, car le gaz a majoritairement dû monter au plafond de la cuisine, du couloir, et en partie seulement dans cette chambre. Du bruit, partout. Et des types qui déboulent dans les monticules de gravats, sans doute pour voir si la structure tenait, ce qu’il s’était passé… Et s’il n’y avait pas des choses à récupérer.
Diana Prince
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Sujet: Re: Freedom, I said Freedom [Jon] Mer 6 Jan - 16:01
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Sujet: Re: Freedom, I said Freedom [Jon] Mer 13 Jan - 14:19
La déflagration et la suppression qu’elle entraîne est terrible. Elle me prive d’air et de sons, elle me contraint jusque dans ce que je ressens comme sensations physiques. Je me sens engourdi, comme écrasé par une énorme masse qui m’opprime. Mes sens ont toute efficacité abolie. En somme, je suis en vrac. Pourtant je respire. Je vis. Mal, et sans autre but que la survie pure à très court terme. Je ne veux pas me laisser perdre, je ne veux pas abdiquer. Ne jamais renoncer, c’était l’un des crédos que je suivais au sein des forces spéciales. Je continuais donc de souffrir, et de vivre. Je n’allais pas lâcher prise. Jamais. C’était ma plus grande force, et ma plus grande faiblesse. Pourtant au moment de la déflagration qui oblitère mon univers, je ne ressens que du soulagement. Je me sens prêt. J’entends les rires de mes filles, je vois le sourire de ma femme. Lorsque je ferme les yeux sous l’effet du souffle, je ne ressens que le manque lancinant d’elles, de l’amour dans ma vie. Du leur. De tout ce que j’avais connu de joie et de bonheur. Mon cœur se brise dans le nuage de poussière quand je me rends compte en récupérant mes sens que jamais je ne les retrouverais.
Elles sont là, si proches et à la fois si loin.
A jamais hors de portée.
Je ne sais pas si c’est le désespoir que ma fuite n’a pas encore sonné l’heure du trépas ou si c’est simplement une réaction physiologique à l’explosion, qui chamboule les psychés et les organismes. Je titube. Je sais que la vie est un combat. Je le mène un pas après l’autre, claudiquant comme un damné incapable de rejoindre l’autre monde, auquel il appartient pourtant. Je ne mérite pas l’aide que l’on m’a apportée. Je l’ai renvoyée dans la gueule en faisant tout exploser. Ce serait mieux pour tout le monde, à commencer par moi, que je disparaisse pour de bon. Les occasions s’enchaînaient. Et je survivais toujours. Je n’arrivais pas à mourir. Ma punition, c’était ma culpabilité et l’horreur de ce que je faisais, qui ne méritaient aucun pardon… Et c’était de la compassion faite femme que je rencontrais sur ma route.
La folie me collait la migraine. Une migraine qui me fit lâcher un cri de bête, yeux fermés avec tant de force que l’on pouvait penser qu’ils ne se rouvriraient jamais. Je geins, je hurle encore, mais c’est bientôt la rage de l’injustice et la malédiction de mon destin qui s’échappent de mes lèvres. Des flashs sensoriels ou mémoriels me renversaient par vagues. Moi prenant mon aînée dans mes bras, sa mère endolorie à côté. Ma petite qui me fait son premier sourire. Ce « papa ! » tonitruant et absolu, alors qu’elles se jettent dans mes bras. Ces mots d’amour, susurrés sur l’oreiller avec Shandra. Le bruit du feu. Des sirènes hurlantes. Les hurlements déchirants. Tout ce sang sur le capot et le pare-brise fracassé.
Wonder Woman n’est pas morte. Je m’excuse, même si je me sais au-delà de tout pardon. Les larmes amères du maudit strient la poussière qui me teint la trogne de gris.
Je m’éloigne déjà sans demander mon reste. Quand je croise plusieurs types venus voir ce qu’il s’était passé dans les étages supérieurs. Le diable marchait avec moi. Ou le destin qui continuait de s’amuser à mes dépends. Ces sales types vont s’en prendre à la brune, qui n’est pas dans son accoutrement d’héroïne. Son sort m’indiffère…
Vraiment ?
Elle a été bonne avec moi. Elle ne me lâchera peut être pas.S auf si je lui montre qu’il n’y a aucun espoir. La vie et la mort m’ont déjà eus à part égale, et ne savent toujours pas se départager définitivement mon corps comme mon âme. Un éclat lumineux attire mon regard, au sol, alors qu’une demi-douzaine de types se rapprochent de Wonder Woman, menaçant. Elle les alerte.
Moi, je ramasse le bout de verre. Un miroir fracassé au milieu du plâtre et du béton. Ma main le serre et je tique quand je m’y coupe, mais je tiens le morceau dans mon poing serré. Je le regarde se teinter d’écarlate. Je tremble. Je pleure encore, en silence, les larmes roulant sur mes joues. Et je soupire. Pouvais-je considérer comme un miracle que ce bâtiment ne se soit pas effondré, vétuste comme il était ? Ou que la canalisation de gaz n’ai pas entièrement explosé ? Non. Sinon cela voudrait dire la tuer elle, et ça m’était impossible.
Je distingue un type qui me contournait pour s’en prendre à la brune dans son dos. Long coutelas en main, lame d’au moins trente centimètres, et une autre main qui se palpe déjà les parties en pensant leur offrir bientôt un violent festin de chair. Elle n’a pas d’yeux derrière la tête. Elle est peut être consciente de la menace, mais avec autant de sales trognes qui la menacent juste devant elle, peut être que la divine guerrière ne peut pas tout surveiller. Je plante le débris dans le cou du butor. Le type s’étouffe et se noie dans son sang, se débattant par saccades, derniers à-coups d’une existence qui le fuit déjà à gros bouillons. Je crache sur son corps qui s’affaisse. Et ramasse un autre bout du Miroir, plus grand pour le tenir devant mes yeux comme un masque. Accroupis devant sa carcasse dont l’étincelle de vie est en train de quitter ses yeux, je ricane.
| Voilà, l’ami, c’est ça la dernière image que tu emmèneras dans la tombe. Attends cinq minutes tes copains, Mirror te les envoie avec les compliments de la Destiné contrariée ! |
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Sujet: Re: Freedom, I said Freedom [Jon] Mer 3 Fév - 18:27
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Sujet: Re: Freedom, I said Freedom [Jon] Mar 16 Fév - 21:24
C’était étrange. Un rien déboussolant, en réalité… Que de se rendre compte que j’étais capable de massacrer des inconnus, des gens qui m’indifféraient en tous points ou parfois même que je connaissais mais qui représentaient une menace, ou obéissaient au funeste schéma que la folie m’imposait. Mais que d’un autre côté, je rechignais à tuer la bonté ayant pris corps. C’était ce qu’était Wonder Woman. Une divinité de la guerre, mais pas seulement. Elle m’avait toujours plus frappé en prenant dans ses bras les survivants d’une boucherie qu’en muselant les terroristes ou les malades qui s’en prenaient au peuple. Cette humanité chevillée au corps, qu’elle ne pouvait se voir niée en aucune manière. Elle était bien plus humaine et bien plus douée de sentiments propres à l’humanité que bien des représentants de ma propre espèce. Moi inclus, évidemment.
On ne pouvait pas dire que j’étais le specimen de mon espèce qui la représentait le mieux…
Ce qui me troue littéralement, c’est que même maintenant, sonnée et sans doute blessée, l’héroïne s’inquiète encore du sort de ceux qui l’entourent alors qu’il semblait assez clair que tous étaient bien plus proches de lui renifler le derrière que de lécher leurs blessures comme les chiens qu’ils ont. Franchement, j’étais bête à en manger du foin que de me retrouver ici sans oser me tirer alors que j’avais enfin la fenêtre de tir idéale pour ce faire. Mais je n’arrivais pas à décoller mes pieds du sol. Et c’est pire encore. J’interviens en sa faveur.
Ma conscience me hurlait que je dev ais être totalement débile, que l’explosion avait dû me laisser moi aussi complétement siphonné, là haut.
Je vrille, complètement. Et j’en tue un, sans remords. Sans pitié ni compassion, tout l’inverse de ce qu’elle était, elle. Et Wonder Woman se défend à son tour. Elle use d’eux comme d’un simple jeu de quilles et elle les démonte littéralement. Elle me tire à son tour d’un mauvais pas alors que sous ce qui me sert de masque, je respire enfin.
Je sais qui je suis. Je fais ce pourquoi je suis fait.
Je suis Mirror. C’est la seule certitude qui m’habite. Je réponds simplement et laconiquement à la divinité qui m’accompagne.
| Non. Ne le faites jamais. |
Je me retourne vers elle, bien conscient que je ne pouvais pas la battre de vitesse, que j’avais tourné le dos à mon seul avantage.
| Vous avez vu que j’étais au-delà de toute rédemption, maintenant. Mais que ma manière de faire était la seule à avoir encore cours dans ce monde. Si vous m’y forcez, je me battrais encore contre vous, et vous forcerais à me tuer. Ou je peux simplement partir, et participer à l’autodestruction de la vermine de cette ville. |
Je lui tends ma main, bandée, mais déjà couverte du sang du type que j’ai poignardé à mort.
| Dans tous les cas, ça a été un honneur de vous affronter. Et de vous aider. A ma manière… |
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Sujet: Re: Freedom, I said Freedom [Jon]
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