AccueilAccueil  Discord  CalendrierCalendrier  FAQFAQ  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Freedom, I said Freedom [Jon]

Aller en bas 
Diana Prince
Diana Prince
Wonder Woman
Alias : Wonder Woman
Messages : 178
Membre du Mois : 0
Date d'inscription : 20/03/2020
Aptitudes et Faiblesses : Forces : Force, Vitesse, Résistance surhumaines - Vol - Facteur de guérison - Sagesse divine - Agilité - Sens aiguisés - Maîtresse en arts martiaux - Empathie animale - Longévité. Faiblesses : naïveté - ténacité - trop compatissante - sensible aux armes tranchantes-
Métier : Archéologue
Célébrité : Gal Gadot
Crédit : Kanala + Echo des Plaines
Âge du Personnage : Presque 3000 ans
Liens : Freedom, I said Freedom [Jon] DarlingBitesizedLice-size_restricted

Steve Trevor, une attirance troublante
Freedom, I said Freedom [Jon] Tumblr_pgg1uq7ce41tu1gjuo3_250

Batman, un ami respecté
Freedom, I said Freedom [Jon] BronzeBigheartedAtlasmoth-size_restricted

Superman, un amour parallèle, un ami ici
Freedom, I said Freedom [Jon] Tumblr_p0nsi3V2ut1wqh43ko1_400

Zatanna Zatara, une soeur
Freedom, I said Freedom [Jon] Emilia-clarke-smiles-animated-gif

Jonathan Mills, un homme égaré
Freedom, I said Freedom [Jon] 0d4e92dbc04e97e58ff09e494bdad20e

Associations : Justice League
Multicomptes : Aucun
MessageSujet: Freedom, I said Freedom [Jon]   Freedom, I said Freedom [Jon] EmptyMer 2 Déc - 23:40





FREEDOM, I SAID FREEDOM
DIANA & JONATHAN
Le vent qui soufflait sur Gotham était puissant. Il emportait les feuilles mortes, signe que l’automne était déjà bien installé. La ville continuait de pourrir, se gangrénant toujours un peu plus. Cependant, la rumeur commençait à se répandre. On avait aperçu Wonder Woman à quelques endroits. Diana savait qu’elle ne pourrait pas garder la chose secrète bien longtemps. Et elle devait impérativement retrouver les autres membres de la Ligue avant qu’il ne soit trop tard. Elle était puissante, divine. Mais elle connaissait la valeur de l’union, de l’amitié. Elle savait que seule, même elle ne pouvait survivre bien longtemps. Les boss en face d’elle avaient eux aussi, pour certains d’entre eux, des dispositions particulières qui pouvaient lui donner du fil à retordre. Elle avait tenté en vain de retrouver Bruce, pour le moment tout du moins. Mais ce dont on pouvait être sûr, c’était qu’abandonner la lutte ne faisait pas partie de Diana. Depuis son retour, elle avait déjà pu rencontrer Steve. Cette pensée lui arracha un sourire. Elle devait cependant restée concentrée. Malgré les sentiments qu’elle ressentait, il y avait beaucoup à faire et elle ne pouvait se permettre de badiner. Elle devrait cependant rejoindre Metropolis pour tenter de convaincre Clark de les rejoindre. Il avait besoin de temps mais c’était un luxe qu’ils ne pouvaient se permettre et Superman serait un atout non négligeable.

Elle avait fait une autre rencontre, plus déroutante encore. Cet homme, ce Mirror. Elle était parvenue grâce au lasso d’Hestia à lui demander son véritable nom. Mais elle n’avait rien demandé de plus. Elle savait que grâce au lasso, elle aurait pu savoir tout de lui. Ce n’était pas l’objectif. Elle voulait seulement son nom pour mieux le connaître, pour se rapprocher de lui et mieux le guider. Elle devait le sauver. Diana y arriverait, elle en était convaincue. L’homme était un rescapé. Un naufragé serait le terme plus exact. Il avait tout perdu et s’était raccroché à la seule chose qu’il possédait encore. Une mission. Un rôle dans l’existence, tout dévoyé que ce rôle soit. La terrible opinion qu’il avait de lui-même l’avait convaincue qu’il y avait encore quelque chose à sauver chez lui.

Diana pensait à cela alors qu’elle reprenait le chemin de l’appartement. Elle avait capturé le jeune homme et le retenait prisonnier. Non pas qu’elle aime mettre les hommes en chaîne, elle, une adepte de la liberté. Mais il était une menace. Pour lui-même tout comme pour les autres. Elle devait l’arrêter. Comme un drogué qui hurle lorsqu’on lui retire sa came, elle devait le mettre à l’isolement pour l’empêcher d’éliminer encore des innocents. Elle soupira. Mais elle devait garder la foi. Bien sûr, elle avait conscience de l’ampleur de la tâche. Elle jeta un coup d’œil sur les buildings délabrés. Où pouvait bien se trouver Zatanna ? Elle n’avait même pas voulu considérer que la jeune femme était peut-être morte à l’heure qu’il était. Elle était une magicienne puissante, elle avait su comment rester en vie, attendre son heure. Elles avaient tant partagé. Diana avait vu de ses yeux la magicienne accueillir la puissance de Nemesis, déesse de la vengeance, pour l’aider à repousser Hadès que Themyscira. Cette puissance divine aurait consumé n’importe quel mortel. Mais pas Zat.

Elle arriva enfin en bas de chez elle et monta l’escalier. Elle avait vérifié qu’elle n’était pas suivie, étant extrêmement prudente. La cache qu’elle avait trouvé n’était pas sûre à cent pour cent. Elle devrait de toute façon en changer prochainement. Elle entra dans l’appartement quasiment vide et retrouva le lit aux barreaux duquel était attaché le prisonnier. Déposant le paquet contenant quelques aliments qu’elle était parvenue à récupérer, elle se rapprocha de lui. Il avait encore des traces de sa blessure à la tête, fruit de son choc pendant qu’elle l’emmenait ici. Elle lui sourit et ouvrit un pot de pommade qu’elle avait également réussi à négocier. Appliquant la pommade sur la blessure, elle murmura :

Bonjour. Comment vous sentez-vous ?

Elle avait une grande douceur dans la voix. Elle eut une vague intuition, comme si quelque chose clochait mais rien ne lui permettait de confirmer cette impression. Elle se tourna vers le paquet qu’elle avait apporté.

Je vous ai apporté de quoi retrouver quelques forces.
code by bat'phanie


Dernière édition par Diana Prince le Sam 26 Déc - 17:47, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Jonathan Mills
Jonathan Mills
Living in the Shadows
Alias : Mirror
Messages : 5011
Membre du Mois : 150
Date d'inscription : 14/01/2020
Aptitudes et Faiblesses : Maniement des Armes - Sens Tactique - Discrétion - Analyse -
Métier : Tueur à Gages
Célébrité : Boyd Holbrook
Crédit : Kanala
Âge du Personnage : 38 ans
Liens : Freedom, I said Freedom [Jon] Gif-boyd-2

Associations : Aucune.
Multicomptes : Aucun.
MessageSujet: Re: Freedom, I said Freedom [Jon]   Freedom, I said Freedom [Jon] EmptyVen 18 Déc - 16:29

S’évader d’une forteresse est toujours difficile. S’évader d’un cloaque tenu par une guerrière aux pouvoirs liés au divin l’était tout autant, car il n’y avait finalement pas vraiment besoin de barreaux, de cage, de tous ces obstacles physiques pour se retrouver à la merci d’une personne capable de vous écraser comme un vulgaire insecte. Je ne peux pourtant pas rester ici à ruminer. Je dois m’évader, et je dois le faire vite. Elle s’absente, souvent. Wonder Woman. Il faut bien avouer que je ne suis pas assez dangereux pour elle pour qu’elle se sente obligée de me garder sans arrêt, et c’est un avantage que je peux encore mettre à profit. Je travaille, alors. D’abord par instinct, comme un vulgaire renard de peu qui se mord la patte prise au collet, quitte à se la briser, ou se la couper, pour pouvoir se dégager du piège qui découle sur un destin funeste. Alors je tire sur mon poignet pour dégager mes liens, et peu à peu je parviens à m’égratigner la chair pour commencer à rendre mes poignets plus glissants à cause du sang. Ca m’a pris un moment, et beaucoup de volonté, pour en arriver à ce résultat. Ensuite, alors que la fièvre m’enserre l’esprit et pulse à mes tympans, que je claque les dents quand je n’arrive plus à les serrer, je me retrouve à tirer sur mes poignets. Encore et encore. La chair se distend, rougit, s’étire et s’ouvre. Le sang coule sur mes avant bras, il faut alors un moment pour que je reprenne mon souffle, mais je peux glisser mes poignets des liens. Poignets et peau amochés.


La fièvre à cause de ma blessure à la tête me fait délirer la moitié du temps, et la folie me fait gémir comme une bête. Yeux fermés, paupières comprimant les yeux dessous. J’affronte les visons, les sons, les odeurs des réminiscences des opérations du passé, des bains de sang et des drames, qui me laissent pantelant, sans forces, sur le dos. La cage thoracique qui se relève et se rabaisse à mesure des inspirations qui sont prises.


Je dois faire vite. Je n’ai aucune idée de la suite. Je peux sans doute crocheter la porte. Mais elle pourrait me suivre, non ? Alors je dois la neutraliser. Au moins provisoirement. Lui donner d’autres chats à fouetter que ma recherche. Je passe un temps à me laver les mains, les avant-bras, et relève les manches de ma veste sur mes avant-bras pour en masquer les meurtrissures, si brutales et si profondes que mes mains en tremblent. J’agis selon les techniques commando que l’on m’avait apprises il y a longtemps. Alors je vais dans le coin cuisine de l’appartement. Et l’électricité depuis longtemps incertaine, ce genre de planque est souvent raccordé au gaz de ville ou bien aux bonbonnes que le gouvernement continue d’envoyer. Chance, car bonbonne. Alors il suffit de la dévisser. Et de laisser un peu de temps faire le reste. Je dois encore nettoyer les barreaux du lit, et je prépare sous le matelas quelques armes de fortune qui reposent entre l’épaisseur molletonnée et le sommier. Il faut encore préparer la touche finale, avant de me lier à nouveau les mains de façon factice. Je contrôlais qu’il y avait bien des bougies sur la commode près de la porte, sinon tout ça ne servirait à rien.


Et reprenais ma place. Quand elle arrivait, j’étais épuisé. Mais le plus dur restait à venir. Il commençait à faire salement sombre, dans la pièce, mais « attaché » je n’avais pas pu allumer la lumière… je réponds à son sourire. D’un rien. Touché par sa compassion, comme toujours.



| J’en serais presque heureux d’être emprisonné, madame…. |


Quand même, avoir Wonder Woman tout près de soi qui vous applique un baume sur vos blessures, il y avait pire comme destin ! Et le fait que je n’allais sans doute pas tarder à lui faire du mal n’y changeait rien. Je regarde le paquet.


| Vous êtes un ange. Et pour la millième fois… Je ne le mérite pas. Mais il va faire noir, ça va être galère de manger le noir. Et puis comme ça, je pourrais au moins un peu profiter de la vue, les journées ici sont monotones. |


J’avais achevé, mi-figue mi-raisin, ajoutant un rien de rancœur après le compliment.

Revenir en haut Aller en bas
https://gang3r.wixsite.com/site https://injustice-hoc.forumactif.com/t110-jonathan-mills-alias-m https://injustice-hoc.forumactif.com/t118-jonathan-mills-alias-m
Diana Prince
Diana Prince
Wonder Woman
Alias : Wonder Woman
Messages : 178
Membre du Mois : 0
Date d'inscription : 20/03/2020
Aptitudes et Faiblesses : Forces : Force, Vitesse, Résistance surhumaines - Vol - Facteur de guérison - Sagesse divine - Agilité - Sens aiguisés - Maîtresse en arts martiaux - Empathie animale - Longévité. Faiblesses : naïveté - ténacité - trop compatissante - sensible aux armes tranchantes-
Métier : Archéologue
Célébrité : Gal Gadot
Crédit : Kanala + Echo des Plaines
Âge du Personnage : Presque 3000 ans
Liens : Freedom, I said Freedom [Jon] DarlingBitesizedLice-size_restricted

Steve Trevor, une attirance troublante
Freedom, I said Freedom [Jon] Tumblr_pgg1uq7ce41tu1gjuo3_250

Batman, un ami respecté
Freedom, I said Freedom [Jon] BronzeBigheartedAtlasmoth-size_restricted

Superman, un amour parallèle, un ami ici
Freedom, I said Freedom [Jon] Tumblr_p0nsi3V2ut1wqh43ko1_400

Zatanna Zatara, une soeur
Freedom, I said Freedom [Jon] Emilia-clarke-smiles-animated-gif

Jonathan Mills, un homme égaré
Freedom, I said Freedom [Jon] 0d4e92dbc04e97e58ff09e494bdad20e

Associations : Justice League
Multicomptes : Aucun
MessageSujet: Re: Freedom, I said Freedom [Jon]   Freedom, I said Freedom [Jon] EmptyDim 27 Déc - 13:16





FREEDOM, I SAID FREEDOM
DIANA & JONATHAN
Son prisonnier était solidement attaché aux barreaux du lit. Diana n’était pas une tortionnaire et elle veillait sur lui, lui apportant nourriture et soins. D’ailleurs, elle était sortie pour aller lui chercher de quoi manger mais également des médicaments, denrées rares s’il en était. Diana savait qu’il était dangereux. Elle n’était pas sûre d’elle au point de mépriser la menace qu’il pouvait représenter, non. Sa bonté et sa croyance en l’humanité était sa plus grande faiblesse. Mais elle ne serait pas Wonder Woman sans cela. Cela faisait partie d’elle et elle ne pouvait changer. Mirror était peut-être un criminel mais il avait encore une faible étincelle qui méritait qu’on se batte. L’Amazone avait pourtant beaucoup de choses à faire sans s’encombrer d’un captif. Elle devait retrouver les membres de la Justice League et surtout tenter de remettre de l’ordre dans les villes sous la coupe des Boss. Pour faire cela, elle aurait besoin de toute sa force, toute son énergie bien sûr. Retrouver Zat. Bruce et Barry.

Lorsqu’elle revint dans l’appartement sordide qui lui servait de refuge, elle avait l’impression que quelque chose clochait mais elle n’aurait pas su dire quoi. Tout semblait à sa place, la lumière dans la pièce principale était éteinte, le soir tombant, on commençait à n’y voir goutte et elle distinguait la silhouette de Mirror attachée au lit, exactement à l’endroit où elle l’avait laissé, plusieurs heures auparavant. Diana s’était donc rapprochée, s’était accroupie devant lui et avait doucement dégagé les mèches de cheveux collées sur son front. Elle prit un linge qu’elle laissait à côté du lit, le trempant dans un seau rempli d’eau fraiche et entreprit de décoller les croûtes de sang séchées. Puis, une fois nettoyé, elle appliqua la pommade qu’elle avait récupéré sur les plaies. Une pâte collante, légèrement parfumée qui l’aiderait à guérir. Diana, elle, se remettait vite de ses blessures, elle n’avait pas le même métabolisme que les humains. Pour la blesser gravement, il fallait des armes autrement plus puissantes. La plaie qu’elle devait à son prisonnier s’était refermée quelques minutes à peine après qu’il l’ait blessé.

La réponse de Jonathan la fait sourire. Presque heureux d’être emprisonné ? Etait-ce le début d’une prise de conscience ? En tout cas, le maigre sourire qu’il lui adressait avait l’air sincère. Diana savait qu’on ne récolte que ce que l’on sème. Semer le bien ne pouvait que faire croître les bienfaits en ce monde. L’homme en face d’elle avait semé la mort, avait fait beaucoup de mal mais il pouvait encore se racheter bien sûr.

Il la remercie et une fois encore lui affirme qu’il ne le mérite pas. Pouvait-elle se douter de ce qu’il tramait ? Non, pas le moins du monde. Elle se contenta de sourire à nouveau et répondit :

Je sais que vous pouvez faire bien mieux, Jonathan. Vous ne le méritez peut-être pas encore mais cela viendra. Il viendra un moment où vous serez fier de ce que vous faites. Et où vous saurez que vous faites le bien. Cela ne ramènera pas ceux que vous avez perdu mais vous trouverez une forme de paix dans le fait d’aider l’humanité, croyez-moi.

La conviction irradiait de ses propos. La demande de Jonathan était légitime et elle hocha la tête en signe d’approbation. Se levant, elle tourna le dos au prisonnier et se dirigea vers la porte d’entrée à côté de laquelle se trouvait l’interrupteur. Elle perçoit un mouvement, un léger bruit. Tout est en place et elle l’ignore encore…
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
Jonathan Mills
Jonathan Mills
Living in the Shadows
Alias : Mirror
Messages : 5011
Membre du Mois : 150
Date d'inscription : 14/01/2020
Aptitudes et Faiblesses : Maniement des Armes - Sens Tactique - Discrétion - Analyse -
Métier : Tueur à Gages
Célébrité : Boyd Holbrook
Crédit : Kanala
Âge du Personnage : 38 ans
Liens : Freedom, I said Freedom [Jon] Gif-boyd-2

Associations : Aucune.
Multicomptes : Aucun.
MessageSujet: Re: Freedom, I said Freedom [Jon]   Freedom, I said Freedom [Jon] EmptyMer 30 Déc - 11:34

Je souffrais mais en silence, serrant les dents, la mâchoire douloureuse à force de comprimer mes muscles maxillaires et de tirer dessus. Ce n’était pas grave. Encaisser la douleur faisait en soi partie de mon entraînement, mais il n’y avait pas que ça ; j’étais capable de tout endurer dans l’espoir presque oppressant de pouvoir enfin me tirer de là. L’espoir avait toujours été un moteur absolument faramineux pour tout décupler… On pouvait tout accepter, tout encaisser quand il y avait de la lumière tout au bout du tunnel.


Cela me causait tout de même un sacré cas de conscience que de m’occuper de Wonder Woman. J’espérais que mon plan ne la tuerait pas. Pas elle, pas alors qu’elle avait cherché à me tendre la main. Je ne savais pas quelle attitude avait été la plus douce envers moi, entre Miss Daisy qui ne m’avait rien dit sur elle, qui n’avait rien dit sur moi, mais qui se contentait d’une parenthèse tendre et passionnée mais factice, et Wonder Woman qui affrontait le problème que je représentais à bras le corps avec une compassion si forte, si inébranlable, que ça m’avait fait me remettre en question. C’était terrible…


Mais on ne pouvait pas changer sa nature profonde. J’en étais convaincu. J’étais un monstre. Mais je faisais ce pourquoi j’étais fait. Ni plus, ni moins. Sans plus me questionner, car la situation ne s’y prêtait plus depuis longtemps. En tuant tous ces gens, ces innocents, j’avais franchi la limite depuis bien longtemps. Plus moyen de revenir en arrière. Plus moyen de m’amender… Maintenant je devais vivre et mourir. D’une façon ou d’une autre…


Lorsque la divine guerrière revient, je me retrouve à donner un peu le change. Je ne veux pas qu’elle se doute de quoi que ce soit, même si d’un autre côté c’est évident que je me sens mal avec toute sa gentillesse et sa compassion d’avoir mis au point un plan aussi retors. Elle a l’air contente que je m’adoucisse, et elle me sourit même. Ce sourire qui lui avait gagné les foules, l’admiration sans borne de tous les peuples de la terre. Cette forme de gentillesse presque pure… Que je n’avais jamais connue en dehors de mes propres filles. Qui me les rappelait si cruellement, sans espoir pourtant de leur retour. J’écoute ce qu’elle me dit… Et je hoche la tête, comme si j’acquiesçais sans être convaincu… En vérité, elle avait sans doute raison. Mais je me sentais quand même en marge de tout ce qu’elle venait de me raconter. A côté de tout ce dont je pouvais profiter.



| Peut être que ça sera le cas un jour… Qui sait. Quand je vous vois, j’ai envie de faire le bien, c’est sûr. |


Comment ne pas l’admirer, l’aimer ? Elle était l’inspiration même, surtout pour un militaire. Son souci du bien commun et sa façon de toujours rechercher le bien… Sa vocation martiale, son sens de l’honneur, sa gentillesse, et son attraction, son charisme…


| Je ne demande que ça, la paix… |


Mais Seule la Mort met Fin au Devoir.


Elle s’approche de l’interrupteur. Son doigt se pose dessus. Je me délivre d’un coup sec, et tombe sous le lit en roulant, le plus vite que je peux. Elle a déjà pressé dessus. Le grésillement de la petite résistance se fait plus vif en une seconde.


Et tout explose. Le gaz, principalement sous le plafond, n’a pas eu le temps de remplir la pièce. L’explosion me rend sourd. Le blast souffle les fenêtres et le parquet. Tout tombe. Tout l’étage s’écroule, avec celui du dessus en prime. Je sombre dans l’inconscience, mais protégé des gravats par le lit en fer forgé sur moi, j’échappe au pire. Au bout de quelques secondes de ténèbres, poumons pris et recouvert de poussière, je me dégage des décombres. Sonné, hébété. Je n’entends plus rien qu’un bruit de fond strident. Mes oreilles saignent. Mon nez aussi. J’ai mal au crâne… Et je sens des blessures, des contusions. Mais elle est là, pas loin. Des meubles lui sont tombés dessus.



| Je suis désolé, je devais me libérer, vous comprenez ? je savais que ça ne vous tuerait pas. |


Mais elle a pris cher, quand même. Et moi je n’entends même pas mes propres mots. Je tousse plusieurs fois pour cracher toute la poussière. Sans doute a-t-elle pu sentir l’odeur du gaz en se relevant, trop tard pour s’arrêter dans son geste. Elle a tout pris, car le gaz a majoritairement dû monter au plafond de la cuisine, du couloir, et en partie seulement dans cette chambre. Du bruit, partout. Et des types qui déboulent dans les monticules de gravats, sans doute pour voir si la structure tenait, ce qu’il s’était passé… Et s’il n’y avait pas des choses à récupérer.
Revenir en haut Aller en bas
https://gang3r.wixsite.com/site https://injustice-hoc.forumactif.com/t110-jonathan-mills-alias-m https://injustice-hoc.forumactif.com/t118-jonathan-mills-alias-m
Diana Prince
Diana Prince
Wonder Woman
Alias : Wonder Woman
Messages : 178
Membre du Mois : 0
Date d'inscription : 20/03/2020
Aptitudes et Faiblesses : Forces : Force, Vitesse, Résistance surhumaines - Vol - Facteur de guérison - Sagesse divine - Agilité - Sens aiguisés - Maîtresse en arts martiaux - Empathie animale - Longévité. Faiblesses : naïveté - ténacité - trop compatissante - sensible aux armes tranchantes-
Métier : Archéologue
Célébrité : Gal Gadot
Crédit : Kanala + Echo des Plaines
Âge du Personnage : Presque 3000 ans
Liens : Freedom, I said Freedom [Jon] DarlingBitesizedLice-size_restricted

Steve Trevor, une attirance troublante
Freedom, I said Freedom [Jon] Tumblr_pgg1uq7ce41tu1gjuo3_250

Batman, un ami respecté
Freedom, I said Freedom [Jon] BronzeBigheartedAtlasmoth-size_restricted

Superman, un amour parallèle, un ami ici
Freedom, I said Freedom [Jon] Tumblr_p0nsi3V2ut1wqh43ko1_400

Zatanna Zatara, une soeur
Freedom, I said Freedom [Jon] Emilia-clarke-smiles-animated-gif

Jonathan Mills, un homme égaré
Freedom, I said Freedom [Jon] 0d4e92dbc04e97e58ff09e494bdad20e

Associations : Justice League
Multicomptes : Aucun
MessageSujet: Re: Freedom, I said Freedom [Jon]   Freedom, I said Freedom [Jon] EmptyMer 6 Jan - 16:01





FREEDOM, I SAID FREEDOM
DIANA & JONATHAN
Aurait-elle pu se rendre compte de ce qui allait se passer ? Sûrement pas. Diana avait conscience de la méchanceté du monde. Elle n’était pas entièrement naïve. Mais elle était une incorrigible optimiste. Une fervente défenseur de la justice et qui avait une foi inébranlable en l’humanité. Elle avait été trahie, bien sûr. Mais malgré cela, elle estimait qu’il fallait toujours donner sa chance à quelqu’un plutôt que d’être naturellement méfiant. Bien sûr, elle ne se confiait pas à n’importe qui. Mais elle était prête à tendre la main, à aider quelqu’un qui pouvait s’avérer être un ennemi. Elle estimait que cela en valait toujours la peine. C’était avec ce type de tempérament qu’on changeait le monde. Pour peu que des gens de bonne volonté tels que Steve soit prêt à les suivre… Jonathan n’en faisait pas encore partie, pas vraiment. La vie avait été bien cruelle avec lui et avait laissé des stigmates indélébiles.

L’erreur qu’elle avait commise avait été de croire qu’elle pourrait réparer toutes les blessures. Mais parfois, la volonté même divine ne suffisait pas. Et elle allait en faire une fois encore l’expérience. Le sourire qu’elle lui adresse est une promesse, une invitation. Et elle sent que cela lui fait quelque chose, lui rappelle peut-être ses proches disparus. Depuis quand ne lui a-t-on pas souri à cet homme ? Parfois, un sourire est plus efficace qu’un sermon ou un coup. Est-ce le cas pour lui ? Seul l’avenir le lui dira.

Si déjà vous en avez l’envie, c’est que tout n’est pas perdu.

Elle hoche la tête. C’est un guerrier, un homme qui sait tuer mais il pourrait servir le bien, elle en est certaine. Le trouble et les fantômes qui le hantent l’ont dévoyé de sa véritable nature.

La paix ne survient que lorsque le Devoir de faire le bien est accompli, croyez-moi.

La certitude dans ses paroles irradiait tout l’espace. On sentait qu’elle était convaincue par ce qu’elle disait. Une foi inébranlable, à toute épreuve, qui ne pouvait qu’être communicative. Se relevant, elle s’approche de l’interrupteur. Elle aurait dû sentir quelque chose mais sa confiance en l’Homme est sa plus grande faiblesse. Les êtres mus par de profondes convictions sont aisément prévisibles. Elle perçoit le grésillement de l’interrupteur et soudain, une formidable explosion la couche littéralement au sol. Toute Wonder Woman qu’elle soit, elle ne peut lutter contre la puissance du souffle et elle est plaquée au sol, la respiration coupée pendant un bref instant. L’étage s’écroule ainsi que celui du dessus. Elle sent bien sûr la pression mais elle résiste à celle-ci sans trop de problème. Des meubles lui tombent dessus.

Le silence pesant ensuite. Et les premières pensées de Diana vont vers Jonathan. Est-il blessé ? Mort même ? Elle a peur pour lui. Mais soudain, la voix du jeune homme perce le silence ouaté. Sa voix est presque douce, en tout cas, aucune haine ne transparaît, seulement une vague culpabilité et des sortes d’excuses. Diana l’entend tousser. Elle-même est juste légèrement sonnée mais ça passe rapidement. Ses oreilles fonctionnent correctement et le gaz la fait un peu tousser. Elle se redresse, se libérant aisément de la masse de meubles détruits qui la recouvre. Et là, son regard tombe sur une troupe de badauds qui l’entoure. Leur regard ne laisse aucun doute sur leurs intentions. Diana est certes impressionnante mais elle n’a pas sa tenue de Wonder Woman, ce qui protège d’ailleurs sa véritable identité.

Personne n’est blessé ?

Elle s’inquiète des éventuels gravats qui auraient pu frapper les curieux. Mais les hommes qui se rapprochent d’elle ne répondent pas. Leurs regards lorgnent les débris, tentant de déterminer s’ils peuvent tirer quelque chose de matériel du désastre. Puis, leurs yeux se posent sur Diana elle-même. A défaut de matériel, le physique peut aussi suffire. Un sourire joue sur les lèvres de l’homme le plus proche d’elle. Il se rapproche, ignorant à qui il a à faire. Elle stoppe son bras qui se tend vers elle, sans forcer pour ne pas dévoiler sa force surhumaine.

Pour votre propre bien, je ne vous le conseille pas.

Elle n’a guère le temps de vérifier si Jonathan s’est enfui ou non. Dans quelques minutes, elle risque d’avoir de sérieux ennuis…  
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
Jonathan Mills
Jonathan Mills
Living in the Shadows
Alias : Mirror
Messages : 5011
Membre du Mois : 150
Date d'inscription : 14/01/2020
Aptitudes et Faiblesses : Maniement des Armes - Sens Tactique - Discrétion - Analyse -
Métier : Tueur à Gages
Célébrité : Boyd Holbrook
Crédit : Kanala
Âge du Personnage : 38 ans
Liens : Freedom, I said Freedom [Jon] Gif-boyd-2

Associations : Aucune.
Multicomptes : Aucun.
MessageSujet: Re: Freedom, I said Freedom [Jon]   Freedom, I said Freedom [Jon] EmptyMer 13 Jan - 14:19

La déflagration et la suppression qu’elle entraîne est terrible. Elle me prive d’air et de sons, elle me contraint jusque dans ce que je ressens comme sensations physiques. Je me sens engourdi, comme écrasé par une énorme masse qui m’opprime. Mes sens ont toute efficacité abolie. En somme, je suis en vrac. Pourtant je respire. Je vis. Mal, et sans autre but que la survie pure à très court terme. Je ne veux pas me laisser perdre, je ne veux pas abdiquer. Ne jamais renoncer, c’était l’un des crédos que je suivais au sein des forces spéciales. Je continuais donc de souffrir, et de vivre. Je n’allais pas lâcher prise. Jamais. C’était ma plus grande force, et ma plus grande faiblesse. Pourtant au moment de la déflagration qui oblitère mon univers, je ne ressens que du soulagement. Je me sens prêt. J’entends les rires de mes filles, je vois le sourire de ma femme. Lorsque je ferme les yeux sous l’effet du souffle, je ne ressens que le manque lancinant d’elles, de l’amour dans ma vie. Du leur. De tout ce que j’avais connu de joie et de bonheur. Mon cœur se brise dans le nuage de poussière quand je me rends compte en récupérant mes sens que jamais je ne les retrouverais.


Elles sont là, si proches et à la fois si loin.


A jamais hors de portée.


Je ne sais pas si c’est le désespoir que ma fuite n’a pas encore sonné l’heure du trépas ou si c’est simplement une réaction physiologique à l’explosion, qui chamboule les psychés et les organismes. Je titube. Je sais que la vie est un combat. Je le mène un pas après l’autre, claudiquant comme un damné incapable de rejoindre l’autre monde, auquel il appartient pourtant. Je ne mérite pas l’aide que l’on m’a apportée. Je l’ai renvoyée dans la gueule en faisant tout exploser. Ce serait mieux pour tout le monde, à commencer par moi, que je disparaisse pour de bon. Les occasions s’enchaînaient. Et je survivais toujours. Je n’arrivais pas à mourir. Ma punition, c’était ma culpabilité et l’horreur de ce que je faisais, qui ne méritaient aucun pardon… Et c’était de la compassion faite femme que je rencontrais sur ma route.


La folie me collait la migraine. Une migraine qui me fit lâcher un cri de bête, yeux fermés avec tant de force que l’on pouvait penser qu’ils ne se rouvriraient jamais. Je geins, je hurle encore, mais c’est bientôt la rage de l’injustice et la malédiction de mon destin qui s’échappent de mes lèvres. Des flashs sensoriels ou mémoriels me renversaient par vagues. Moi prenant mon aînée dans mes bras, sa mère endolorie à côté. Ma petite qui me fait son premier sourire. Ce « papa ! » tonitruant et absolu, alors qu’elles se jettent dans mes bras. Ces mots d’amour, susurrés sur l’oreiller avec Shandra. Le bruit du feu. Des sirènes hurlantes. Les hurlements déchirants. Tout ce sang sur le capot et le pare-brise fracassé.


Wonder Woman n’est pas morte. Je m’excuse, même si je me sais au-delà de tout pardon. Les larmes amères du maudit strient la poussière qui me teint la trogne de gris.


Je m’éloigne déjà sans demander mon reste. Quand je croise plusieurs types venus voir ce qu’il s’était passé dans les étages supérieurs. Le diable marchait avec moi. Ou le destin qui continuait de s’amuser à mes dépends. Ces sales types vont s’en prendre à la brune, qui n’est pas dans son accoutrement d’héroïne. Son sort m’indiffère…


Vraiment ?


Elle a été bonne avec moi. Elle ne me lâchera peut être pas.S auf si je lui montre qu’il n’y a aucun espoir. La vie et la mort m’ont déjà eus à part égale, et ne savent toujours pas se départager définitivement mon corps comme mon âme. Un éclat lumineux attire mon regard, au sol, alors qu’une demi-douzaine de types se rapprochent de Wonder Woman, menaçant. Elle les alerte.


Moi, je ramasse le bout de verre. Un miroir fracassé au milieu du plâtre et du béton. Ma main le serre et je tique quand je m’y coupe, mais je tiens le morceau dans mon poing serré. Je le regarde se teinter d’écarlate. Je tremble. Je pleure encore, en silence, les larmes roulant sur mes joues. Et je soupire. Pouvais-je considérer comme un miracle que ce bâtiment ne se soit pas effondré, vétuste comme il était ? Ou que la canalisation de gaz n’ai pas entièrement explosé ? Non. Sinon cela voudrait dire la tuer elle, et ça m’était impossible.


Je distingue un type qui me contournait pour s’en prendre à la brune dans son dos. Long coutelas en main, lame d’au moins trente centimètres, et une autre main qui se palpe déjà les parties en pensant leur offrir bientôt un violent festin de chair. Elle n’a pas d’yeux derrière la tête. Elle est peut être consciente de la menace, mais avec autant de sales trognes qui la menacent juste devant elle, peut être que la divine guerrière ne peut pas tout surveiller.  Je plante le débris dans le cou du butor. Le type s’étouffe et se noie dans son sang, se débattant par saccades, derniers à-coups d’une existence qui le fuit déjà à gros bouillons. Je crache sur son corps qui s’affaisse. Et ramasse un autre bout du Miroir, plus grand pour le tenir devant mes yeux comme un masque. Accroupis devant sa carcasse dont l’étincelle de vie est en train de quitter ses yeux, je ricane.



| Voilà, l’ami, c’est ça la dernière image que tu emmèneras dans la tombe. Attends cinq minutes tes copains, Mirror te les envoie avec les compliments de la Destiné contrariée ! |
Revenir en haut Aller en bas
https://gang3r.wixsite.com/site https://injustice-hoc.forumactif.com/t110-jonathan-mills-alias-m https://injustice-hoc.forumactif.com/t118-jonathan-mills-alias-m
Diana Prince
Diana Prince
Wonder Woman
Alias : Wonder Woman
Messages : 178
Membre du Mois : 0
Date d'inscription : 20/03/2020
Aptitudes et Faiblesses : Forces : Force, Vitesse, Résistance surhumaines - Vol - Facteur de guérison - Sagesse divine - Agilité - Sens aiguisés - Maîtresse en arts martiaux - Empathie animale - Longévité. Faiblesses : naïveté - ténacité - trop compatissante - sensible aux armes tranchantes-
Métier : Archéologue
Célébrité : Gal Gadot
Crédit : Kanala + Echo des Plaines
Âge du Personnage : Presque 3000 ans
Liens : Freedom, I said Freedom [Jon] DarlingBitesizedLice-size_restricted

Steve Trevor, une attirance troublante
Freedom, I said Freedom [Jon] Tumblr_pgg1uq7ce41tu1gjuo3_250

Batman, un ami respecté
Freedom, I said Freedom [Jon] BronzeBigheartedAtlasmoth-size_restricted

Superman, un amour parallèle, un ami ici
Freedom, I said Freedom [Jon] Tumblr_p0nsi3V2ut1wqh43ko1_400

Zatanna Zatara, une soeur
Freedom, I said Freedom [Jon] Emilia-clarke-smiles-animated-gif

Jonathan Mills, un homme égaré
Freedom, I said Freedom [Jon] 0d4e92dbc04e97e58ff09e494bdad20e

Associations : Justice League
Multicomptes : Aucun
MessageSujet: Re: Freedom, I said Freedom [Jon]   Freedom, I said Freedom [Jon] EmptyMer 3 Fév - 18:27





FREEDOM, I SAID FREEDOM
DIANA & JONATHAN
Diana avait ressenti le souffle de l’explosion. Elle avait été soufflée, aplatie sur le sol. L’étage s’était effondré mais elle n’avait que quelques égratignures. La puissance de l’Amazone la protégeait. La poussière retombait et la visibilité s’améliorait. Elle se redressa légèrement et elle observa les alentours. Aucune trace de Jonathan. Elle s’était fait manipuler, elle le savait. Et pourtant, sa première pensée fut pour lui. Etait-il blessé par l’explosion ? Etait-il mort même ? Elle ne pouvait pas ne pas être peinée de cette pensée, quand bien même il avait cherché à la tuer. Qui d’autre aurait pu faire exploser son appartement ? Elle ne connaissait pas grand-chose de Mirror, seulement son nom. Mais visiblement, il était capable de tout. Elle ne ressentait pas pour autant d’animosité envers lui. Il n’était pas le premier à avoir essayé de la tuer. Mais il était perdu. Elle restait convaincue qu’elle avait vu juste. Qu’elle avait vu quelque chose en lui qui méritait d’être sauvé. Et même maintenant, elle ne changeait pas d’idée. Il n’était pas entièrement mauvais. Beaucoup de personnes auraient pu estimer que Diana était une incorrigible optimiste qui se faisait berner par un homme clairement mauvais.

Elle observa donc les alentours mais Jonathan était invisible. En revanche, elle était loin d’être seule. Un attroupement s’était formé autour du bâtiment qui venait de s’effondrer. Il y avait principalement des hommes dans un état plus que douteux qui devaient venir voir s’il y avait des choses à récupérer. Des choses ou bien quelqu’un…

Elle resta immobile, observant les chacals tourner autour d’elle. Elle demanda à la cantonade si personne n’était blessé. Certains hochèrent la tête mais la majorité reste silencieuse. Et le cercle formé autour d’elle se resserre, lentement mais sûrement. Diana soupire. Bien sûr, ils n’ont pas pu la reconnaitre, elle n’a pas son costume de Wonder Woman. Mais une belle femme comme elle est une proie très tentante… Elle se met en position de combat, arrêtant un homme d’un geste, sans trop forcer pour ne pas dévoiler ses pouvoirs. Mais si elle est amenée à se défendre, comme cela semble être le cas, elle ne pourra pas cacher sa nature bien longtemps.

Elle ne lâche pas la meute des yeux, elle sait que la curée va être lancée incessamment sous peu. Malgré son optimisme naturel, elle sait que l’homme peut devenir une bête quand les conditions l’y poussent. Immobile, elle sursaute légèrement et se retourne. Un homme la regarde, les yeux écarquillés, le regard vide. Le sang perle entre ses lèvres. Il s’écroule et à sa place se tient Mirror. Il vient de lui sauver la vie. Elle n’a guère le temps de le remercier qu’un homme lui saute dessus. Elle l’envoie s’écraser contre le mur d’en face, tentant toujours de museler sa force pour ne pas dévoiler son secret. Elle saute en direction de Mirror qui achève sa cible, miroir fragmenté collé sur le visage, et elle attrape au vol un homme qui avait pris Jonathan pour proie. Elle le plaque au sol. Diana ne tue pas, elle neutralise seulement.

Restant côte à côte avec Jonathan, elle lui souffle :

Je suppose que je dois vous remercier…. En partie.

Le ton de voix est assez cinglant, accusateur car évidemment, s’il n’avait pas fait éclater son appartement, rien de tout cela ne serait arrivé…         
code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
Jonathan Mills
Jonathan Mills
Living in the Shadows
Alias : Mirror
Messages : 5011
Membre du Mois : 150
Date d'inscription : 14/01/2020
Aptitudes et Faiblesses : Maniement des Armes - Sens Tactique - Discrétion - Analyse -
Métier : Tueur à Gages
Célébrité : Boyd Holbrook
Crédit : Kanala
Âge du Personnage : 38 ans
Liens : Freedom, I said Freedom [Jon] Gif-boyd-2

Associations : Aucune.
Multicomptes : Aucun.
MessageSujet: Re: Freedom, I said Freedom [Jon]   Freedom, I said Freedom [Jon] EmptyMar 16 Fév - 21:24

C’était étrange. Un rien déboussolant, en réalité… Que de se rendre compte que j’étais capable de massacrer des inconnus, des gens qui m’indifféraient en tous points ou parfois même que je connaissais mais qui représentaient une menace, ou obéissaient au funeste schéma que la folie m’imposait. Mais que d’un autre côté, je rechignais à tuer la bonté ayant pris corps. C’était ce qu’était Wonder Woman. Une divinité de la guerre, mais pas seulement. Elle m’avait toujours plus frappé en prenant dans ses bras les survivants d’une boucherie qu’en muselant les terroristes ou les malades qui s’en prenaient au peuple. Cette humanité chevillée au corps, qu’elle ne pouvait se voir niée en aucune manière. Elle était bien plus humaine et bien plus douée de sentiments propres à l’humanité que bien des représentants de ma propre espèce. Moi inclus, évidemment.


On ne pouvait pas dire que j’étais le specimen de mon espèce qui la représentait le mieux…


Ce qui me troue littéralement, c’est que même maintenant, sonnée et sans doute blessée, l’héroïne s’inquiète encore du sort de ceux qui l’entourent alors qu’il semblait assez clair que tous étaient bien plus proches de lui renifler le derrière que de lécher leurs blessures comme les chiens qu’ils ont. Franchement, j’étais bête à en manger du foin que de me retrouver ici sans oser me tirer alors que j’avais enfin la fenêtre de tir idéale pour ce faire. Mais je n’arrivais pas à décoller mes pieds du sol. Et c’est pire encore. J’interviens en sa faveur.


Ma conscience me hurlait que je dev ais être totalement débile, que l’explosion avait dû me laisser moi aussi complétement siphonné, là haut.


Je vrille, complètement. Et j’en tue un, sans remords. Sans pitié ni compassion, tout l’inverse de ce qu’elle était, elle. Et Wonder Woman se défend à son tour. Elle use d’eux comme d’un simple jeu de quilles et elle les démonte littéralement. Elle me tire à  son tour d’un mauvais pas alors que sous ce qui me sert de masque, je respire enfin.


Je sais qui je suis. Je fais ce pourquoi je suis fait.


Je suis Mirror. C’est la seule certitude qui m’habite. Je réponds simplement et laconiquement à la divinité qui m’accompagne.



| Non. Ne le faites jamais. |


Je me retourne vers elle, bien conscient que je ne pouvais pas la battre de vitesse, que j’avais tourné le dos à mon seul avantage.


| Vous avez vu que j’étais au-delà de toute rédemption, maintenant. Mais que ma manière de faire était la seule à avoir encore cours dans ce monde. Si vous m’y forcez, je me battrais encore contre vous, et vous forcerais à me tuer. Ou je peux simplement partir, et participer à l’autodestruction de la vermine de cette ville. |


Je lui tends ma main, bandée, mais déjà couverte du sang du type que j’ai poignardé à mort.


| Dans tous les cas, ça a été un honneur de vous affronter. Et de vous aider. A ma manière… |
Revenir en haut Aller en bas
https://gang3r.wixsite.com/site https://injustice-hoc.forumactif.com/t110-jonathan-mills-alias-m https://injustice-hoc.forumactif.com/t118-jonathan-mills-alias-m
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Freedom, I said Freedom [Jon]   Freedom, I said Freedom [Jon] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Freedom, I said Freedom [Jon]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Injustice - Horsemen of Chaos :: 
FREEDOM BAYS
 :: Metropolis :: New Troy
-
Sauter vers: