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 Jonathan Mills alias Mirror - Long Ways to Go Yet

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Jonathan Mills
Jonathan Mills
Living in the Shadows
Alias : Mirror
Messages : 5011
Membre du Mois : 150
Date d'inscription : 14/01/2020
Aptitudes et Faiblesses : Maniement des Armes - Sens Tactique - Discrétion - Analyse -
Métier : Tueur à Gages
Célébrité : Boyd Holbrook
Crédit : Kanala
Âge du Personnage : 38 ans
Liens : Jonathan Mills alias Mirror - Long Ways to Go Yet Gif-boyd-2

Associations : Aucune.
Multicomptes : Aucun.
MessageSujet: Jonathan Mills alias Mirror - Long Ways to Go Yet   Jonathan Mills alias Mirror - Long Ways to Go Yet EmptyVen 28 Fév - 0:29




Jonathan Mills

Date de naissance 23 avril 1982. Trente huit ans. Pas assez pour prétendre à la retraite, bien trop pour vouloir continuer à vivre.
Ville de naissance Gotham City. Retour au bercail, pas vrai ? Bon en vrai, je suis né en proche banlieue, mais ça compte pour la même chose, dès qu’on sort de cette ville elle nous rattrape, et nous colle à la peau.
Statut Je suis veuf depuis bientôt deux ans. Pas drôle, à aucun moment. J’étais père de deux filles, aussi. Quatorze et douze ans. Ca n’arrive pas qu’aux autres.
Métier Je suis passé par pas mal de trucs. Gardien de musée, agent d’entretien en piscine, travail en banque, études… Des tonnes de petits jobs avant de me lancer dans le grand bain. Armée, surtout. Pendant quinze ans. Puis, la DIA pendant plus d’un an. Et j’ai fini par craquer, comme plein d’anciens camarades. Maintenant, je suis Tueur à Gages mais ce n’est qu’un expédient. Ce que je fais vraiment, c’est libérer des gens. N’écoutez pas les rigolos qui disent que je ne fais que les tuer.
Caractère On dit de moi que je suis Déterminé dans tout ce que j’entreprends. A la limite même d’être obstiné, j’ai du mal à lâcher prise et certains sujets m’obsèdent tant que je ne les ai pas réglés.  Sans Pitié, parce qu’on m’a appris à l’être il y a près de vingt ans quand je me suis engagé et que j’ai rejoint les forces spéciales ; on ne réalise les plus grands exploits ou les plus terribles missions que si l’on ne s’embarrasse pas de l’affect. Furtif, c’est indispensable chez les Navy Seals. On nous apprend tellement à nous fondre dans le décor que ça nous suit jusque dans notre quotidien ; jamais une palabre inutile, un lien anodin, jamais d’extravagances ne qui nous fait remarquer. Il n’y a pas qu’avec de la peinture de camouflage que l’on maquille ce qu’on est vraiment.  Ma femme me trait de Cynique, tantôt pour me taquiner, tantôt pour me le reprocher. Je vois le monde comme il est. Noir. Plein de danger. Rempli d’une merde impossible à bouffer. Parce qu’on ne s’élève pas dans ma branche sans intelligence, c’est mon talent de Tacticien qui est le plus notable. J’écoute, je regarde, j’analyse, je fais des liens. C’est ce sens tactique qui me donne souvent un coup d’avance ; je comprends mieux mon environnement et les conséquences de chaque geste que beaucoup de gens qui m’entourent. Brutal. Pas besoin de revenir dessus, mais j’ai mon lot de cadavres dans les placards. Paradoxalement à tout le reste, et surtout à ma nouvelle nature de tueur en série, je sais que je suis Protecteur. Je m’attache vite aux gens. De loin. Je ne supporte pas l’injustice. Même mes meurtres, c’est une façon de protéger ces gens. D’eux-mêmes. De pire que moi. J’y reviendrais. Fou, du coup. Vous l’aurez bien compris.

Groupe Je fais partie des Réprouvés, mais faut bien bouffer. J’ai besoin de ma liberté pour accomplir ma mission, mais j’ai aussi besoin d’armes, de munitions. Et puis, je me suis tout le temps battu pour quelqu’un. Il suffit de trouver qui paie bien assez, j’imagine, qui fait
Association J’ai fait partie du Suicide Squad, la fameuse Task Force X d’Amanda Waller. Quelques semaines, avant qu’on se fasse massacrer par Bane et ses acolytes. Avant ça, de l’US Navy, dans les Seals. J’ai l’impression que ça date d’un siècle, quand on compare la situation d’aujourd’hui à celle d’hier.

Symbole Un masque de miroir, qui renvoie à mes victimes le reflet de leur âme au moment de partir. C’est ça qui m’a donné mon surnom. Pour le reste, je préfère rester discret.
Alias On me connaît aussi sous le nom de Mirror. Pas le « tueur aux miroirs », non-non, moi je suis plutôt le « tueur-miroir ». Vous comprendrez plus tard. Sinon, si vous ne comprenez pas, c’est que j’ai perdu tout sens commun, et que je raconte n’importe quoi.


Avatar Boyd Holbrook
Crédit de l'avatar jenesaispas

Caractéristiques du personnage
+ Pouvoirs et/ou Points Forts : + Génie Tactique et Opérationnel ; comme je le disais plus tôt, je suis devenu aspirant puis officier en brillant plus par ma matière grise que par la force des armes. Je sais planifier, prévoir. Avec plusieurs coups d’avance. Des détails insignifiants aux yeux des autres sont soulignés dans mes plans. Je prévois l’impensable, et j’essaie de maîtriser le plus de facteurs possibles. Logistique, conceptualisation, étude de l’environnement, j’ai beaucoup de talents de planification pour parvenir à mes fins. + Maniement des armes. Être Navy Seal, c’est peut être une affaire de cerveau, mais à un moment ou à un autre il faut savoir se salir les mains. J’ai toujours été très bon aux armes de poing, car j’ai de bons réflexes et une visée instinctive. J’étais pas mal aussi au fusil d’assaut, car je savais quand en utiliser les options pour être encore plus efficace. Avec une arme de précision, c’est plus dur depuis une blessure reçue à l’épaule. Je suis aussi pas mal au poignard de combat, ou à la matraque. Donnez moi une épée, et je ne saurais pas quoi en faire ; je suis un soldat moi, pas un connard en slip rouge avec un diadème sur la tête. + Expérience et entraînement militaires, c’est primordial. J’ai appris à survivre et à rester opérationnel longtemps dans des environnements dangereux ; porter un masque à gaz des jours durant et évoluer dans des fumées toxiques, le froid polaire, la jungle, le désert… Mon organisme a été martyrisé par cet entraînement aux opérations extérieures, mais aujourd’hui il est capable d’endurer de grandes blessures et de sévères privations. + Infiltration, c’est ça, qui fait le succès de petites équipes de Seals. Savoir se fondre dans le noir. Littéralement. Sans autres bruits que ceux que l’on souhaite volontairement émettre. Se traîner dans les ombres, pour y porter la mort… Et épouser les ténèbres. Jusqu’à savoir leurrer les systèmes de détection de mouvement et de chaleur par des techniques antédiluviennes. +
+ Faiblesses : + Traumatisé. Certains disent que j’ai un pet au casque. Que je suis cinglé. Shandra se plaignait souvent des cauchemars qui me réveillaient en sursaut, en sueur et en cris. Parfois en larmes, aussi. Je me rappelle de tout ce que j’ai fait. Et ça m’a changé, profondément. Je suis capable des pires cruautés tout autant que des actes de bonté les plus gratuits. Je suis instable. Certains sons, certaines odeurs, me font chavirer. Et perdre pied avec l’instant présent. + (Un certain) Sens du devoir, qui me guide dans chacune de mes actions. Dans un monde sans Loi ni Ordre, comment faire pour continuer d’honorer les serments faits lors de ma prise de fonction ? J’ai compris que je pouvais protéger les gens d’un plus grand mal que ce que les autres pourraient leur faire. Celui qu’ils étaient capables de s’infliger eux-mêmes, lorsqu’ils ont perdu leurs proches, lorsqu’ils ont perdu tout espoir. + Obstination. Je ne sais faire qu’une chose à la fois ; qu’une seule grande tâche. Tout le monde n’est pas superman. Quand j’ai une mission, je m’y tiens, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie ou que je sois incapable de la mener à son terme. C’est comme ça. Une sorte de conditionnement militaire, là encore. Et devinez quoi ? La mission que je me suis choisie, que le Destin m’a attribuée, n’a pas de fin. + Faiblesses humaines. Comme tout le monde. Ou presque. Si on me tire dessus, je saigne, et je peux en mourir. Pareil pour le couteau, pour les explosifs, pour tout le reste. Je dois manger et dormir, soigner mes blessures… Bref, il me faut une planque, des vivres, des munitions, et je ne peux qu’encaisser les dégâts en espérant y survivre.







Long Ways to go Yet



Gotham City – Novembre 2018
Ils sont tous là à faire la fête. Tous les anciens de la 6e Equipe SEAL. Boyd, Anders, McHall et les autres. Ils sont là, à déconner. C’est l’anniversaire de Boyd, aujourd’hui. Trente-quatre ans. Et déjà à moitié infirme. Avec un drain pour lui pomper les résidus de ses intestins pour éviter qu’il ne se chie dessus en permanence au compte-goutte. C’est discret, somme toute. Le dispositif est caché sous sa chemise et le long de son pantalon. Ca fait dix ans qu’il est comme ça. Ca fait dix ans qu’il a déclenché une bombe artisanale au cours d’un assaut sur un poste taliban, tout en haut des montagnes.

Tout le monde s’amuse, ce soir. Shandra danse avec Rick, comme deux adolescents. Tabitha et Jennifer racontent les derniers potins avec les gosses des autres anciens de la 6e. Les plats à l’italienne cuisinés par Donna, la femme de Boyd, étaient succulents. L’alcool coule à flots. Je refuse de danser, un verre de whisky à la main, quand Dinah vient me chercher à table. Non, je me visse une clope au bec et je sors. Il fait frisquet, dehors. Des hauteurs sur lesquelles Boyd habite, on voit Gotham et ses lueurs tout en bas de la baie. La vision est belle.

Les hommes sont silencieux. Comme toujours à une heure avancée de la soirée, les anciens se regroupent. Restent les uns près des autres. Les « capitaine » font place aux « John », les « Premier-Maître » aux Rick et Tony. Certains sont à la bière, d’autres au bourbon. Tout le monde regarde les lueurs. Je prends sur moi de m’avancer. Boyd a beaucoup bu. Je n’ai rien loupé de ses regards. Personne n’en a rien loupé. Mais tout le monde faisait comme si ce n’était rien. Ca fait dix ans que ça dure. Pourtant je sens dans mes tripes que c’est le dernier soir. Je lève mon verre.

| Aux copains qui sont toujours là-bas, à ceux qui rentreront bientôt, et à ceux qui y resteront à tout jamais. Aux Fantômes. |

Le toast est porté, murmuré comme un mantra par tous mes anciens soldats encore en vie. Boyd fait un pas ; je le capte dans la périphérie de mon champ de vision. Il a trop bu, ce soir. Je me tourne vers lui. Et ne suis pas frappé de voir tout le mépris, la haine et le dégoût.

| Et toi capitaine, tout roule alors ? |

Le « capitaine » aura mis sur la piste tous ceux qui, par innocence ou diversion, pensaient à autre chose. La tension monte. Je reste bien droit face à mon ancien mitrailleur. Manches de chemises relevées sur les coudes. Clope au bec. Verre en main. Je reste immobile, et détache chacun de mes mots qui me laboure les entrailles sous le vernis bien lisse d’une neutralité sans bornes.

| Tu sais bien que non, quartier-maître. On fait tous ce qu’on a à faire, non ? |

Son visage se tort encore plus de fureur.

| Facile à dire pour toi. Agent de la DIA, hein ? Moi, je chie dans un tuyau et je touche même pas mille dollars de pension, Mills. |

Je reste calme. Je sais qu’il a raison. Tout le monde le sait. Ce n’est pas juste. Mais c’est comme ça. Plusieurs vont vers lui pour le calmer, lui dire que ça n’en vaut pas la peine. Rick prend la parole à son tour, en se posant entre lui et moi, nous regardant à tour de rôle.

| Tony, tu sais que c’est le capitaine qui nous a tirés de ce foutoir ? Ouais, tu t’en souviens. Il a du sang sur les mains. Comme nous tous. T’arrive plus à vivre avec ? T’as oublié tout ce qu’on nous a appris. On s’en fout que t’as les tripes en l’air, Tony. On est tous frères, ici. On est là les uns pour les autres. Et toi plus que quiconque t’as jamais eu à te plaindre du capitaine, pas vrai ? |

Il pleure, maintenant. Ca continue de me ronger de l’intérieur. Rick prend ma défense. Par loyauté. Par esprit de corps, de cohésion. Je le regarde faire. Je ne sais plus très bien si je crois à ce qu’il dit. Tony y croit encore, lui. Il a beaucoup trop bu, et le mélange avec ses cachetons le déphase totalement. A l’intérieur, les femmes et les enfants commencent à regarder dans notre direction. Tony pleure, maintenant. Il me pointe du doigt.

| T’as raison, Rick. Je m’en fous d’être un putain de poids. J’ai toujours accepté les risques. Et les ordres. Mais quand même. Il y a des ordres auxquels on n’obéit pas, putain ! |

Là c’est moi qui m’avance. Qui pousse doucement Rick sur le côté. Qui m’interpose. Qui domine injustement Boys de toute ma taille, de toute mon autorité que je n’ai pas oubliée. Je murmure, pour éviter que les enfants et les femmes, qui se remuent à l’intérieur, ne puissent entendre.

| Ferme ta putain de gueule, Boyd. Tu veux que Marge et tes deux mômes t’entendent ? Tu veux leur dire ce que tu as fait… Vraiment ? J’ai forcé personne. T’étais un putain de bon soldat, Rick. Rappelles-t’en, nom de dieu, avant de dérailler. |

Au moment où Shandra sort par la baie vitrée, je suis déjà à l’intérieur, et annonce aux filles qu’on y va. L’ambiance est lourde, jusqu’à la voiture. Les copains sont touchés, mal à l’aise, mais je ne veux pas rajouter à la tension de la situation. Boyd doit se recadrer, sinon il va devenir fou. Et tout du long je me répète, ivre de rage froide, que ce connard ne sait même pas par quoi je suis traversé en restant solide à leurs yeux, pour eux.

En ouvrant la portière conducteur de la voiture malgré les agacements de Shandra qui dit que j’ai trop bu, je fronce les sourcils, main sur la poignée. Ma main gauche tremble à nouveau.

Elle ne l’avait plus fait depuis des années.


Hindu Kush, quelque part au Pakistan – Juin 2008
Le lointain renvoie le tonnerre de l’artillerie lourde, qui pilonne le col. L’horizon s’illumine et s’enflamme par moments. Nous, nous sommes dans le noir. Tapis dans l’ombre. Le petit village est endormi. Un chien aboie dans le lointain. Mais les silhouettes des Seals continuent leur progression. Poing levé, je fais signe à tout le monde de s’abaisser ; nos lunettes infrarouges nous permettent de nous distinguer malgré la pénombre. Il nous faut encore dix minutes pour atteindre le bas de la route, au pied du promontoire sur lequel le village est bâti. Des chèvres dorment, non loin. Le chien court vers le village, où plusieurs silhouettes s’activent et semblent pointer les explosions à des kilomètres de là.

Les renseignements sont formels ; les attaques contre un convoi français dans l’après-midi sont venues de ces hauteurs du Pakistan, toutes proches de la frontière. Dix-sept tués, en comptant les mangeurs de grenouilles, les australiens et les camarades qui sont partis les assister. Dix-sept, putain. Le commandement voulait faire un exemple. Un haut-gradé avait pointé du doigt deux montagnes sur la carte. La première était en train de se faire vitrifier par l’artillerie et l’aviation, avec tout ce qu’elle contenait. La seconde allait être investie par deux sections de forces spéciales, dont la mienne.

Les deux avaient été nommées Killing Zones 11 et 12.

L’Etat- Major faisait un exemple. On n’attaque pas la coalition impunément.

Lorsque le chien revint en courant et en aboyant, Rick bondit de derrière son rocher et le fit couiner deux fois avant que sa lame ne frappe plusieurs fois son cou. Boyd s’installait avec son bipied derrière un autre massif rocailleux. Les autres continuent d’avancer dans le noir à pas de loups ; tenues camouflées et visages noires de peinture. Un type appela son chien deux fois. S’étonna de ne pas recevoir de réponse, et un autre type réveillé par le bombardement se ramena avec un vieux fusil d’assaut entre les mains.

De derrière une charrette, je levais le poing à nouveau, trois doigts pointés vers le haut. Trois, deux, un. Marty balança une fusée éclairante au moment où tout le monde abandonna les lunettes ; impossible à supporter dans le flash des explosions et des tirs d’armes à feu.

Aussitôt, ce fut l’enfer. Les premiers hommes furent abattus en quelques instants. Dans les minutes qui suivirent, les hurlements des civils n’avaient pour réponse que les rafales de traçantes qui les transperçaient de part en part. Les habitations étaient soufflées par des grenades lancées par leurs fenêtres, et les commandos enfonçaient les portes puis vidaient leurs chargeurs. Les bâtiments furent incendiés au phosphore, avec le bétail qui dormait dedans. Certains résistèrent ; ils furent éliminés sans pitié au fusil ou à l’arme de poing et leurs corps étaient jetés dans les venelles entre les habitations pour ne pas craindre de corps piégés dans les logements. Nos oreilles à tous bourdonnaient de la fusillade intense, du carton à sens unique. Des hurlements des femmes et des enfants.

Il y avait des combattants, sur zone. Leur repaire a été facilement déniché. La grenade souffle la porte. Ma première rafale fauche un jeune combattant en lui perforant la poitrine, la seconde arrache presque le bras d’un autre. Lorsqu’il se précipite sur moi, c’est au couteau que tout se joue. J’ai encore le pistolet à dégainer, quand je pousse son corps sur le côté pour me dégager. Et les autres finissent abattus sans pitié. Pour faire bonne mesure, une balle dans le torse de tous les corps inanimés, et une autre dans la tête.

Quand je ressors, c’est tremblant, et couvert de sang. Mon casque grésille, et le commandant veut mon rapport.

| Killing Zone 11, mission terminée. |

Le commandant me félicita avec mes hommes. Un dangereux nid à terroristes éliminés. L’officier bien au chaud à Bagram ne pouvait pas voir la lueur dans le regard de ces hommes qui venaient d’exécuter les ordres, ni les pleurs silencieux de Boyd, visage entre les mains, casque abandonné près de lui.

| On rejoint la 12 en hélico pour finir le travail. |


Gotham City – Novembre 2018
Ca n’en finit pas. Et c’est comme ça depuis qu’on est partis. Shandra gueule. Les filles tiennent avec elle. Elles commencent à grandir. Aussi belles et intelligentes que leur mère, qui considère que rien de ce que j’ai pu faire n’a dû être « normal » pour que je ne lui ai jamais parlé de rien, en dehors de la pluie, du beau temps, des heures de départ et de retour pour chaque rotation à l’étranger. Je suis bourré, putain. Je n’ai même pas mis ma ceinture, et la migraine commence à pointer le bout de son nez. Ce qui n’empêche pas ma femme de me bousculer pour me tirer les vers du nez ; elle en a à la fois trop entendu et trop peu. Maintenant, elle me met en demeure.

| Mais enfin Jon, quand est-ce que tu vas enfin nous parler ? Boyd a toujours été un peu… Choqué ? Mais là, quand même ! Comment tu crois que se sentent les filles ? |

| Et moi Shandra, vas-y, dis-moi comment je suis sensé me sentir là, tout de suite, maintenant ? Toi qui sais toujours tout mieux que tout le monde ! |

Elle explose, comme à chaque fois que je la renvoie à son intelligence, à un caractère supposé hautain, à son boulot et au rang social qui a toujours été le sien, la bonne éducation et le reste. Ce n’est pas juste, pas pour elle, ni pour moi. Mais c’est comme ça.

| On a vécu sur la base avec toi, on sait de quoi tu faisais partie ! Mais bon dieu Jon, tu veux finir comme Boyd ? Il n’a jamais rien dit à sa femme ; elle me l’a dit. Et regarde où il en est, à faire un esclandre comme un vieux poivrot ! |

Une ombre passe sur mon visage, je renâcle, ravale la pique haineuse qui me mord presque la langue… Mais Tabitha, qui a quatorze ans, entend tout depuis tout à l’heure et elle a le même caractère que sa mère ; elle ne lâche rien. Et elle se ravance sur son siège arrière pour poser ses mains sur l’appui-tête de mon propre siège.

| C’est vrai quoi, papa ! Tu nous as jamais rien dit ! On a vu les médailles mais on n’a jamais su ce que t’avait fait ! C’est comme si tu en avais honte ! Maman a raison ; quand on rentre de l’école et que tu vois que quelque chose va pas, tu nous cuisines jusqu’à ce qu’on parle, c’est pareil !

Sensée, la petite. Mais je suis trop ivre et furibond pour le voir ; je n’ai plus la force en cette fin de nuit de m’opposer à ma femme et à mes filles ; je les aime trop. Mais parfois, c’est bien plus facile de se mettre en colère que de discuter sereinement, même s’il n’était pas question que je parle un jour de tout ce que j’avais fait à Shandra ou aux filles. C’est acerbe que je l’envoyais sur les roses.

| Tu permets Tabi ? C’est une putain de discussion entre adultes. |

Brouhaha général dans la voiture, Shandra me crie que je ne dois pas parler comme ça aux filles, Tabitha s'entête et s'offusque et bien sûr, Jennifer soutient sa sœur. Elles râlent toutes en même temps.

| Tu n'as pas à leur parler comme ça ! C'est injuste, je disais ça pour t'aider ! Et pourquoi tu te braques ? Quand est-ce que ce sera fini ? Quand est-ce que tu arrêteras de partir des semaines sans pouvoir donner de nouvelles ? Tu ne vois pas tes filles grandir ! On ne sait pas ce que tu fais et ça te bouffe! Il y a toujours une dernière mission, tu n'arrêteras jamais ! Tu nous aimes moins que l'armée ! |

Je ne sais même plus qui me crie quoi tant c'est confus, tant les femmes de ma vie s'exhortent les unes les autres à m'accabler de reproches sur mon métier, sur mes secrets, sur cet engagement qu'elles ne comprennent jamais vraiment. Je perds patience. Je me défends. Je vois le panneau Gotham.

Mais pas le type qui se trompe de sortie et qui donne un coup de volant pour revenir sur notre voie. J'ai l'impression de me prendre un mur, tout le monde crie et tout devient noir.


Environs de Metropolis – Septembre 2019
| Dis-moi, petit, pourquoi tu as fait ça ? Superman aurait pu t’avoir, tu sais. |

Le garçon, à peine un homme si on s’arrêtait à un visage encore adolescent, relève un regard plein de tristesse et de larmes vers moi. Ce serait presque touchant, si ce jeunot de vingt-cinq ans n’avait pas fait exploser la moitié de Kirkouk en

| Tu sais, moi je ne suis pas un de ces types qu’on voit dans les films. Moi, je suis de la DIA. Ce sont les renseignements militaires américains. Je n’ai pas le bras long. Je ne vais pas menacer ta famille ou t’envoyer à Guantanamo. Moi, je veux juste savoir comment tu t’y es pris. |

Le gamin baragouine dans son patois natal. Il ne me faut pas attendre longtemps pour comprendre, avec l’aide d’un traducteur, que le gamin est terrifié, qu’il ne sait pas ce qu’il lui arrive. Jeune étudiant promis à un bel avenir, il avait pu fuir son pays d’origine, étudier un temps aux Etats-Unis et revenir chez lui pour changer les choses. Metropolis l’avait changé. Il ne fit aucune difficulté, je n’avais même pas à employer de menaces ou de coups. J’y avais été résigné, mais c’était plus facile que ce que je pensais. Je n’en croyais pas ma chance jusqu’à ce que le type déblatère à propos d’un stage rémunéré dans un laboratoire de Metropolis, et d’une exposition aux radiations d’une pierre verte qu’il avait volée dans les stocks de son responsable.

Depuis, il faisait des « rêves de flammes » qui finissaient toujours par se concrétiser. Je l’écoutais, serein en apparence, mais fébrile à l’intérieur. Putain de merde, ça n’en finira donc jamais ? C’était surtout quand je lui demandais ce qu’il avait fait de sa pierre et à que j’apprenais à qui il l’avait vendue que je n’arrivais plus à donner le change, et à voir mon visage déserté de toutes ses couleurs.

Je sors finalement de la salle d’interrogatoire et me tourne vers le directeur de l’agence, le Général Carthney.

| Les terroristes ont aussi leurs méta-humains, maintenant, mon général. On va devoir agir vite. |

Ca voulait dire encore du sang sur les mains, et encore une nouvelle de départ à annoncer à Shandra et aux filles. Mais je ne pouvais pas me dérober. Si je ne me proposais pas, qui s’en chargerait ?


Gotham City – Novembre 2018
Je n'entends rien ou presque. J'ai la tête lourde, les tympans comme gonflés, comme lorsqu'on est dans un avion ou qu'on monte dans les montagnes. Je suis allongé face contre terre. Un liquide chaud, presque brûlant, me coule sur le front jusque dans mes yeux. Je porte ma main à mon front et mes yeux, qui me renvoient des images floues, font remonter à ma conscience que je pisse le sang d'une profonde entaille à la base du cuir chevelu. J'ai mal partout.

| Papa! |

Mes genoux sont en miettes et mon dos me fait un mal de chien. J'ai du sang plein la bouche. Concentres-toi, Jon, concentres-toi.

| Papa! |

Je vois plus clair, des sons me parviennent, ainsi qu'une intense odeur de brûlé. J'ai un mal de crâne horrible, j'ai l'impression d'avoir la tête fendue en deux depuis le front. Des sirènes couvrent presque tous les autres sons. Presque tous, sauf un son terrible, le plus horrible que je n'avais jamais entendu et que je n'entendrais plus jamais.

| PAPA ! PAPA! |

Mes yeux s'écarquillent, se baignent de larmes et je crie en me hissant sur mes pieds. Jennifer cogne contre la fenêtre. Les flammes lèchent son corps et enflamment ses cheveux alors que son hurlement strident retentit jusqu'ici, malgré les sirènes de pompiers et de police, malgré le bruit du feu. Je me jette contre le véhicule mais je suis plaqué au sol. Un pompier plus lourd que moi me crie quelque chose mais je n'entends pas. Je n'entends plus que Jennifer qui hurle, souffrant le martyr. De là où je suis, je note le pare-brise explosé et le corps de ma femme à moitié glissé sur le capot, elle aussi en feu. Inconsciente. J'ai vu assez de cadavres pour savoir qu'elle est morte. Mon âme se déchire, mon cœur bondit dans ma poitrine et je lâche un cri inarticulé de désespoir, de terreur pure. Je cogne le pompier en plein dans son masque et le jette de côté avec un grognement.

| Jen ! NON! |

Je me jette contre le véhicule et brise la vitre, au moment où le feu atteint le réservoir et celui de l'autre voiture accidentée, celle qui s'était mise en travers de ma route. Je suis soufflé par l'explosion, et perds connaissance.


Gotham City - Juin 2019
Le goût métallique m'emplit la bouche. En face de moi, une photo de ma femme et de mes deux filles. Shandra, si belle et si heureuse sur cette photo, est morte sur le coup dans l'accident. Le type, plus ivre que moi encore, a fait un violent écart que je n'ai su éviter et les deux voitures sont allées percuter le fossé, sur le bas-côté. Sans ceinture, j'ai été projeté par ma portière qui s'était ouverte et j'ai roulé dans l'herbe, alors que ma femme était déjà morte. Tabitha serait morte au bout d'une minute, deux peut-être. Sa portière, enfoncée, lui avait broyé les organes vitaux. Elle n'avait pas pu s'en rendre compte, d'après les médecins. Mais Jennifer... Indemne, elle était restée bloquée par sa ceinture et sa portière, tordue vers l'extérieur avec sa barre de renforcement cassée à l'intérieur. Impossible de l'ouvrir et donc de sortir, alors que quelque chose dans l'autre voiture, une clope ou que sais-je, avait mis le feu aux deux véhicules éventrés. Même encore maintenant, j'entends ces hurlements. Fébrile, couvert de sueur, j'ai mon arme de service dans ma bouche. On m'a pas fait chier avec la conduite en état d'ivresse, mais on m'a clairement fait comprendre qu'on ne voulait plus de moi au bureau. Trop instable. Je n'avais qu'à revenir quand tout irait mieux, m'avait assuré mon chef de service. Congés payés, aux frais du contribuable.

Alors que j'avais bu, et que j'avais quitté la route des yeux pour me disputer avec les femmes de ma vie. Le flingue en bouche, je pose mon doigt sur la détente. La bouteille de whisky n'est pas encore totalement vide. Je n'y arrive pas, pourtant. Malgré l'affreuse douleur dans ma poitrine, malgré l'ivresse renouvelée dans laquelle je me jetais depuis l'accident, depuis plus d'une semaine. Je transpire, je bloque ma respiration et ferme les yeux, crispé. Mais non. Impossible.

Ca fait mille fois que j’essaie, en plus de huit mois.

Je m'effondre sur le côté, en pleurant. Les médicaments, mélangés à l'alcool, m'offrent de drôles de songes. Mais la révélation intervient quelques jours plus tard alors que dans un tripot mal famé, un type me confie avoir réchappé à l'incendie de sa maison, dans laquelle sont morts sa femme et ses deux fils. Il est dévasté, une vraie loque. Comme moi. Et là, je comprends tout. La Mort me parle.

Je réunis l'inconnu avec sa famille lorsqu'il sort par la ruelle de derrière pour pisser contre une poubelle, clope au bec et larmes aux yeux. Il ne souffre presque pas, quand je l'étrangle avec une prise utilisée tant de fois pendant ma période militaire. Son corps retombe, en paix. Avec les siens.

A bientôt, l'ami. Salut la mort pour moi.

Désormais, je sais ce qu'il me reste à faire. Aider tous ceux qui, comme moi, sont au supplice d'avoir survécu « par miracle » à des caprices de destin. Je suis l'Ange de la Mort, Son outil pour lui permettre de récolter sa moisson d'âmes perturbée par le hasard des événements. En espérant qu'un jour, quelqu'un aura ce genre de bonté pour moi, toujours incapable d'en finir avec ma propre honte, avec mon intime désespoir. Cette nouvelle mission, cette croisade, n'a rien de très difficile ; je suis comme un loup parmi les moutons. Très vite, je me rends compte que je ne manque pas de travail ; nombreux sont les rescapés de familles décimées depuis la « Chute». Et je commence à me diversifier dans le meurtre de ceux qui auraient mérité de mourir à la place des innocents. J'aide ceux qui se languissent de leurs morts à les rejoindre pour de bon. J'aide ceux qui ont leur place en enfer à la trouver. Pour les délivrer tous du poids de la culpabilité...

Pourquoi résistent-ils ? Je ne les comprends pas. Mais je les aide quand même, malgré eux. Quoiqu'il m'en coûte ; coups, tirs, lames... Peu importe. Je les tue pour leur bien, après tout.

Et leur dernière vision de ce monde, c’est leur visage qui se reflète sur mon masque.


Gotham City - Septembre 2019
Il ne leur a pas fallu longtemps pour me retrouver ; je créchais toujours au domicile familial. Ils en savaient suffisamment sur mes petites activités pendant mon « congés ». La situation était grave. Coup d’état en cours. Le pays pour lequel je me suis battu toute ma vie qui cesse d’exister. On me rend dingue en cellule, à coups de cachetons. Je la rencontre, bien sûr. Waller. On me fait passer quelques examens médicaux et psychiques. On me déclare apte.

C’est à en mourir de rire. Le treillis noir remplace le camouflé. Le casque et la cagoule sont de la même couleur ; comme tout le reste, pare-balles, genouillères et coudières, godasses. On ne me présente même pas aux autres tarés qui font partie de ce « Suicide Squad » ; on n’a qu’une mission, et une seule. Cinq jours d’entraînement et de répétition de l’opération. Assez pour m’assurer que je suis entouré des meilleurs tueurs du monde. Mais aussi des plus fous.

Le vol en hélico se passe bien. Au début. Des fusées signalent notre approche au sud des docks ; c’est la panique dans les deux Black Hawk et les pilotes entament des manœuvres d’évitement alors que des roquettes sont tirées vers nous depuis le sol. C’est le chaos, quand on doit nous larguer à dix blocks de l’objectif. Deux types sont tués avant même d’avoir atteint le sol ; des centaines de miliciens convergent vers nous. Quelques membres de la Task Force X ont un passé militaire et on arrive à se regrouper à l’entrée d’une bouche de métro. On a déjà perdu plus de la moitié des effectifs ; dans le ciel ou dans la rue après notre immeuble, où les balles ricochaient sur les pavés en autant de gerbes d’étincelles.

Dans les ténèbres du métro, seulement la mort.

Au couteau, au pistolet, aux rafales semi-automatiques. Chaque mètre gagné se fait au prix du sang. Je tue des gamins qui jouent aux révolutionnaires et enjambent leurs corps, pour progresser à coups de tirs et de grenades. C’est un combat sale, sans gloire. On se tue au réflexe, à bout portant dans le noir. Le premier qui tire, et qui tire juste, survit une minute de plus pour continuer à avancer. Les murs sont éclaboussés de sang, ou meurtris par les balles perdues. Nos forces s’amenuisent. Coincés entre deux stations, les tirs fauchent parmi nos derniers hommes. Devant, et derrière. Mes tirs claquent et fauchent plusieurs miliciens gothamites… Mais avec le patron de l’équipe, nous comprenons que c’est foutu. Nous ne sommes plus que trois, et les armes nucléaires, notre objectif, ont déjà dû être déplacées. Trois heures pour progresser de moins d’un kilomètre. Nos effectifs décimés, une tempête de sang dans les rangs ennemis, mais nous allons être submergés, et nous allons mourir.

Une silhouette massive fend la foule en armes, sur les quais de la station suivante. Nous l’avons en ligne de mire. Bane.

| Rendez-vous tous, ou crevez tous ! |

Tous, ça veut dire trois. Mais nous n’avons presque plus de munitions. Et un implant explosif dans la nuque ; deux fils de putes l’ont déclenché en se tirant dans le bordel qui a suivi notre descente. Mon comparse a une idée, à base de grenade flash, de munitions et de couteau de combat.

Il nous faut deux heures de plus pour sortir vivants de là, bien qu’en sale état. Nos puces dans le fleuve.

Badges, insignes et écussons arrachés, je rentre chez moi en claudiquant au petit matin. Couvert de sang, l’uniforme dévasté, je m’assieds dans mon canapé. Respire l’air de chez moi. Et vois le masque de miroir sur la table basse.

Recommencer, vraiment ?

Je ne peux plus quitter ce masque des yeux. Ma main se tend vers lui, mais je la réfrène, serre le poing. Lentement, mes doigts se déplient à nouveau. Je ne me rends pas compte que je ne respire plus depuis quelques minutes. En moi, le fracas des rafales et des explosions, qui me soulèvent le diaphragme. Les hurlements de ma fille, qui me mettent le cœur au bord des lèvres. Mes doigts se referment sur le masque. J’ai encore été miraculé, cette nuit. Je sais ce que cela signifie…

Lorsque je le mets, je me sens enfin entier. Et respire à nouveau, pour la première fois depuis de longues minutes.

Je suis Mirror.



Injustice - HOC img (c) crédit BM  


Dernière édition par Jonathan Mills le Jeu 12 Mar - 14:39, édité 6 fois
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Jonathan Mills
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MessageSujet: Re: Jonathan Mills alias Mirror - Long Ways to Go Yet   Jonathan Mills alias Mirror - Long Ways to Go Yet EmptyVen 28 Fév - 0:30

Torben


Mais vous pouvez aussi m'appeler Torb. Demander l'âge n'est pas très poli alors, ce que je peux vous dire, c'est que je vais avoir 30 ans, et j’adore tous les trucs qui se boivent et qui font réfléchir. Ça fait déjà beaucoup d'infos persos, alors nous allons arrêter là bande de curieux ! Parlons peu mais parlons bien voulez-vous. J'ai connu le forum via la co-fondation !. Ce qui m'a tout de suite emballé, c'est le boule du staff. En revanche, si j'avais une suggestion à faire ce serait faut des méchants !. Au niveau de ma présence sur le forum, si 7/7 signifie que je passe tous les jours, je dirai que vous me verrez trainer par ici 5/7. Bien évidemment en cas d'absence ou de ralentissement, je m'engage à le signaler ! Pour finir, je conclurai cette fiche en vous disant il n’y a pas de destin mais ce que nous faisons

++ Réservation d'avatar
Code:
Boyd Holbrook + <a href="https://injustice-hoc.forumactif.com/u3" />Jonathan Mills</a>

++ Récap de votre personnage qui sera posté sur le forum. Merci de le compéter un maximum et de vous relire :D Elle ressemblera à la fiche de présentation des pvs alors n'hésitez pas à vous y référer !
Code:
<figure class="Presa2">
<img src="https://i.ibb.co/VTg6PrK/mirror.png" />
<figcaption>
<div class="Presa2Titre">Jonathan Mills</div>
<div class="Presa2Cont">
<st>Date de naissance</st> 23 avril 1982
<st>Ville de naissance</st> Gotham City
<st>Statut</st> Veuf
<st>Métier</st> Tueur à Gages
<st>Groupe</st> Les Réprouvés
<st>Symbole</st> Un masque avec un miroir
<st>Alias </st> Mirror
<st>Caractère</st> Déterminé - Sans pitié - Furtif - Cynique - Tacticien - Brutal - Protecteur - Fou.

<st>Avatar</st> Boyd Holbrook
<st>Crédit de la bannière</st> Black Mirror

<st>Eléments d'histoire en bref</st>
+ Est d'abord gardien de musée, agent d'entretien et agent en banque avant de trouver sa voie dans l'armée à 19 ans.
+ Rentre dans la marine à 20 ans, et rencontre Shandra, une jeune étudiante promise à un bel avenir. Il l'épouse sur un coup de tête.
+ 22 ans, devient Navy Seal, puis père la même année d'une petite Tabitha.
+ Participe durant la douzaine d'années qui suit à des opérations en Irak, en Syrie, en Afrique équatoriale, au Venezuela, en Asie du Sud-Est, et bien sûr en Afghanistan. S'illustre autant par son commandement que son caractère implacable. Il devient père à nouveau d'une petite Jennifer en 2004.
+ Après des opérations difficiles, coûteuses en hommes et parfaitement hors de toute légalité internationale, quitte l'armée et rejoint la DIA en 2016.
+ Repart pour plusieurs missions, en Turquie et en Syrie notamment, ou dans le Golfe Persique.
+ Subit un accident de voiture dramatique en novembre 2018, où il perd sa femme et ses deux filles. Se perd dans ses vices des mois durant alors que Gotham s'enfonce dans le chaos.
+ Comprend lors de la Chute qu'il doit avoir pour son prochain le courage qu'il n'a pas eu pour lui; les aider à mourir pour réparer le destin contrarié et pour réunir les survivants avec leur famille. Devient Mirror au printemps 2020.
+ Enchaîne les contrats avec les Boss de Gotham pour éliminer des rivaux et hommes des mains pour lesquels il n'a aucune sympathie, ce qui lui permet d'identifier et de "libérer" les "miraculés", comme lui.

<st>Liens Principaux</st>
+ Alliés : Aucun pour l'instant
+ Neutres : Steve Trevor
+ Ennemis : Bane

<st>Caractéristiques du personnage</st>
+ Forces : Génie tactique et opérationnel - Maniement des armes - Expérience et entraînement militaires - Infiltration.
+ Faiblesses :  Traumatisé - Obstiné - Sens du devoir - Faiblesses humaines.

</div><a href="https://injustice-hoc.forumactif.com/u3" class="Bouton2">Mon Profil</a><a href="https://injustice-hoc.forumactif.com/t110-jo" class="Bouton1">Ma fiche</a></figcaption></figure>



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MessageSujet: Re: Jonathan Mills alias Mirror - Long Ways to Go Yet   Jonathan Mills alias Mirror - Long Ways to Go Yet EmptyVen 28 Fév - 9:19

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MessageSujet: Re: Jonathan Mills alias Mirror - Long Ways to Go Yet   Jonathan Mills alias Mirror - Long Ways to Go Yet EmptyVen 28 Fév - 9:56

ah ah ah tu as lu, au moins?
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MessageSujet: Re: Jonathan Mills alias Mirror - Long Ways to Go Yet   Jonathan Mills alias Mirror - Long Ways to Go Yet EmptyVen 20 Mar - 8:11




Jonathan Mills


Date de naissance 23 avril 1982
Ville de naissance Gotham City
Statut Veuf
Métier Tueur à Gages
Groupe Les Réprouvés
Symbole Un masque avec un miroir
Alias Mirror
Caractère Déterminé - Sans pitié - Furtif - Cynique - Tacticien - Brutal - Protecteur - Fou.

Avatar Boyd Holbrook
Crédit de la bannière Black Mirror

Eléments d'histoire en bref
+ Est d'abord gardien de musée, agent d'entretien et agent en banque avant de trouver sa voie dans l'armée à 19 ans.
+ Rentre dans la marine à 20 ans, et rencontre Shandra, une jeune étudiante promise à un bel avenir. Il l'épouse sur un coup de tête.
+ 22 ans, devient Navy Seal, puis père la même année d'une petite Tabitha.
+ Participe durant la douzaine d'années qui suit à des opérations en Irak, en Syrie, en Afrique équatoriale, au Venezuela, en Asie du Sud-Est, et bien sûr en Afghanistan. S'illustre autant par son commandement que son caractère implacable. Il devient père à nouveau d'une petite Jennifer en 2004.
+ Après des opérations difficiles, coûteuses en hommes et parfaitement hors de toute légalité internationale, quitte l'armée et rejoint la DIA en 2016.
+ Repart pour plusieurs missions, en Turquie et en Syrie notamment, ou dans le Golfe Persique.
+ Subit un accident de voiture dramatique en novembre 2018, où il perd sa femme et ses deux filles. Se perd dans ses vices des mois durant alors que Gotham s'enfonce dans le chaos.
+ Comprend lors de la Chute qu'il doit avoir pour son prochain le courage qu'il n'a pas eu pour lui; les aider à mourir pour réparer le destin contrarié et pour réunir les survivants avec leur famille. Devient Mirror au printemps 2020.
+ Enchaîne les contrats avec les Boss de Gotham pour éliminer des rivaux et hommes des mains pour lesquels il n'a aucune sympathie, ce qui lui permet d'identifier et de "libérer" les "miraculés", comme lui.

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+ Alliés : Aucun pour l'instant
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+ Forces : Génie tactique et opérationnel - Maniement des armes - Expérience et entraînement militaires - Infiltration.
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