Aptitudes et Faiblesses : Maniement des Armes - Sens Tactique - Discrétion - Analyse -
Métier : Tueur à Gages
Célébrité : Boyd Holbrook
Crédit : Kanala
Âge du Personnage : 38 ans
Liens :
Associations : Aucune.
Multicomptes : Aucun.
Sujet: Re: My heart is beating… Mar 16 Fév - 15:18
Il fait nuit noire. Le chaos est total en ville, et les rumeurs vont bon train sur ce qu’il s’est passé à Arkham. Je n’ai eu qu’à tendre l’oreille, et me rendre compte que tout allait bientôt partir en vrille. Les boss allaient se tirer dans les pattes, et l’épuration anti-rebelles n’allait sans doute pas tarder à commencer. Comment en vouloir aux types qui tenaient la ville ? Et le reste des Territoires Autonomes ? Ils se montraient plus humains que jamais en réalité, en s’en prenant à ceux qui remettaient en question leur emprise, leur pouvoir, leur confort de vie. C’était assez basique comme façon de faire. Mais on n’était pas franchement en droit d’en attendre plus de la part de la pègre de la ville. Ils allaient faire ce qu’ils faisaient le mieux, alors. Répandre la terreur. Et moi dans tout ça, je n’avais plus qu’à patienter. La mort ne tarderait plus à venir. Si ce qu’on disait était vrai et que Batman et Wonder Woman étaient revenus, alors les autres suivraient. Et je finirais écrasé par une tour foutue par terre par superman, ou trucidé par un boss rival de celui qui m’aurait recruté pour une mission.
Comme ce soir. Pas un bruit. Pas un geste dans la lumière. Je suis un fantôme, ce soir. Une ombre qui passe dans le reflet d’un miroir. Je suis entré comme un esprit frappeur, et j’ai réussi à me faufiler entre les angles morts des caméras de vidéosurveillance. Est-ce qu’elles sont toutes reliées ? Certaines étaient simplement dissuasives, j’ai certains chefs de bande qui n’avaient même pas d’électricité pour les faire tourner. Je pensais bien qu’elles étaient actives, ici. Ce type n’était pas n’importe qui. Il mourrait, bientôt. Sa famille dormait. Lui aussi. Mais les richesses de l’endroit, relatives en temps de pénurie et d’absence de système monétaire, témoignaient quand même de la puissance du type. Il avait quantité d’objets d’art et de tout un tas de choses superflues aujourd’hui mais que le type affichait et protégeait… Ce qui voulait tout dire. Il fallait passer dans un trou de souris pour rentrer ; et j’avais délaissé mon fusil d’assaut habituel pour un armement plus léger ; pistolet en holster de cuisse, et crève-cœur de trente centimètres sur l’autre jambe. Armes au poing, je progressais dans les ténèbres du manoir endormi.
L’ironie était que ce type avait jadis était un de mes « voisins » de quartier, quand j’étais encore officier, que j’avais un salaire confortable du fait des primes d’opérations extérieures et des caisses noires des opérations spéciales… Avec une femme magistrate, en plus, je vous laisse imaginer. Mais tout ça était derrière moi. Je n’avais plus de maison, forcé de l’abandonner maintenant que j’étais repéré. Nouvelle planque trouvée, avec tout mon matériel. Et ce soir, la mort au bout de l’acier. Je pense un temps que le type dort déjà, car la lumière de son bureau est allumée. Mais quand j’y pénètre, ce sont deux gros bas qui s’y trouvent, à classer des papiers rédigés à la main. Sans doute la comptabilité d’un baron du crime qui ne dispose plus d’encre ou d’internet. Le premier réagit en portant la main à son holster, mais ma lame vient le cogner à la poitrine alors que je l’étreins à mort ; la lame glisse entre ses côtes une fois, deux fois, trois fois, avant de la planter dans son cou et de le pousser sur le côté. L’autre se jette sur moi. J’étouffe un cri sous ma main gantée de noir. Il mord, je gronde sous mon masque de miroir. Quelques coups sont échangés. Mais je plante la lame entre sa nuque et sa trachée. Puis tire. Ca coupe et déchire ses principaux vaisseaux sanguins qui m’inondent d’hémoglobine. Son corps tombe à la renverse. Et fait tomber deux caisses de papier.
Le barouf provoque d’autres bruits à l’étage, et j’entends déjà des bruits de pas dévaler dans l’escalier.
Spoiler:
Mirror liquide avec le bénéfice de la surprise deux butors, mais il provoque ce faisant beaucoup de bruit qui alerte toute la maisonnée ; dites merci les gars !