Chacun pour soi et Dieu pour tous

N’étant toujours pas parvenu à trouver Oliver, Barry décida de changer de ville. S’il avait appris quelques informations sur ce qui s’était passé durant l’absence de la Justice League,  il était bien entendu toujours en quête de ses anciens partenaires. Ainsi, il prit la décision de se rendre à Gotham. Si Batman ne manquait pas d’ennemis, ce qui signifiait sans aucun doute que cela rendrait son périple dangereux, il ne manquait pas non plus d’alliés et ainsi, Flash aurait probablement plus de chance de retrouver l’un de ses acolytes en se rendant dans la ville du Chevalier Noir. Il avait appris le principe du ravitaillement et savait que le gouvernement affrétait un train pour fournir aux villes ce dont elles avaient besoin pour survivre même s'il avait également appris que les gangs se servaient amplement et qu’ils ne laissaient que les miettes pour le reste.

Après être parvenu à s'informer sur l'organisation de ce ravitaillement, Barry décida de se rendre à la gare de Gotham, pensant légitimement que si jamais les choses dérapaient, il avait des chances de retrouver l'un des membres de la Bat-Family pour protéger les innocents. Lorsqu'il arriva sur les lieux, il pu constater que la foule était déjà amassé un peu partout. Analysant rapidement la situation en se tenant légèrement en retrait il pu apercevoir une tignasse rousse fendre la foule aisément, ne tardant pas à reconnaître une ancienne adversaire lorsqu'il avait aidé Batman lors d'un affrontement avec cette dernière. Il suivit Poison Ivy du regard tant qu'il le pu la voyant s'aventurer plus loin avant de la retrouver surplombant la scène depuis un balcon aux cotés d'un homme qu'il ne connaissait guère mais qui si il en croyait les conversations entendues dans la foule se révélait être le Sphinx. Les choses devenaient intéressantes, deux des principaaux adversaires de Batman étaient là et  Barry doutait assez peu sur le fait qu'il y'aurait surement un membre des alliés de Batman sur les lieux, le plus difficile à présent pour lui serait de le repérer. Réajustant la capuche de sa veste sur sa tête, il se mêla à la foule dans l'espoir d'apercevoir une tête connue.

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Barry arrive sur les lieux, aperçoit @Pamela Isley et se fond dans la foule, capuche sur la tête dans l'espoir de repérer un membre de la Bat-Family.

Si La Ligue des Ombres avait su perdurer aussi longtemps, c’était grâce au sens du détail du Boss et à la sélection de ses agents. Ces derniers excellaient dans divers domaines, et apportaient leur pierre à cet édifice qui pourrait s’apparenter davantage à une toile d’araignée. Les codes étaient variés, tantôt complexes, tantôt simples, et savaient tirer sur la bonne ficelle de cette toile pour prévenir du danger ou signaler une opportunité dorée. Dès lors, lorsqu’elle reçut l’information d’un nouvel ravitaillement et la potentielle présence de personnalités « importantes », elle s’était empressée de se rendre au lieu de rendez-vous. Elle ne craignait guère les débordements qu’accompagnaient souvent cet événement, considérant sa vie comme bien misérable et de peu d’importance comparée aux grands projets de la Ligue.

Dès qu’elle posait pied dans cette foule grandissante, elle tentait de se frayer discrètement un chemin jusqu’aux premières tribunes – une traversée épique, plein d’embûches et d’obstacles, où la violence pouvait régner en maître. Il fallait savoir accuser quelques coups de coude, plus ou moins violents, ou encore les postillons des uns et des autres – accompagnés de leurs mauvaises haleines. Pourquoi s’entêtait-elle à venir, encore et toujours, ici ? Pour bien des raisons.

Une des premières raisons était de comprendre les besoins des différents boss qui régnaient sur Gotham, et ainsi potentiellement deviner leurs futurs besoins – ou futurs objets de querelles. Une autre raison était d’étudier l’évolution des besoins de la population. Si les premiers temps, les produits d’hygiènes et les produits surgelés avaient été pris d’assaut, avec la rareté des ressources énergiques et les vols constants avaient sûrement apporté de nouvelles habitudes – ou besoins. Et enfin, et la plus importante des observations, évaluer l’ambiance générale et tenter de deviner si l’eau bouillait encore ou était prête à faire sauter un couvercle en débordant, bouillant et brûlant.

Une rousse débarque et la foule se fend aussitôt, lui permettant d’arriver auprès du Sphinx sans grand effort. Certains se tuent, reconnaissant la dame d’Eden, alors que d’autres osaient huer.

- Je suppose que ça sera d’abord les habitants d’Eden qui vont être ravitaillé, finit par glisser Roxana à son voisin, un jeune homme qui la dépassait d’une tête, et aux traits difficilement reconnaissables en raison d’une capuche sur la tête. Heureusement, elle était un brin plus petit. Si lire sur les lèvres est une possibilité, elle n’a pas une vision d’aigle malheureusement pour desceller les mouvements de ces lippes. Est-ce que vous voyez les produits qui sortent en premier ?  

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Roxana se mélange à la foule pour observer. Entre temps, elle arrive aux côtés de @Barry Allen, et lui pose quelques questions anodines.

La foule était nombreuse et l’on pouvait sans peine sentir la tension grimper au fur et à mesure que les minutes s’écoulaient. S’il avait bien compris ce serait dans un premier temps les différents chefs qui se serviraient et ensuite la foule aurait les restes. Barry n’était pas particulièrement intéressé par ce ravitaillement, néanmoins il espérait que cette cohue lui offrirait l’opportunité de glaner des indices sur Batman ou ses alliés afin de pouvoir les retrouver. Une femme était arrivée à sa hauteur. Plus petite que lui elle lui adressa quelques mots et bien qu’il n’eut aucune idée de ce qu’était l’Eden dont elle parlait, il répondit tout de même à la question qu’elle lui avait posée. « Je suis désolé mais avec le monde qu’il y’a je vous avoue que je ne vois pas grand-chose. »

Les yeux rivés en direction du train, là où l’attention de chacun se portait, Barry fut surpris par des coups de feu qui retentir parmi la foule. Entre les cris de panique et les gens qui se mettaient à courir dans tout les sens, il était difficile pour le jeune héros de savoir d’où provenait les tirs et plus encore, il lui était bien difficile d’agir sans être gêné par tout ce monde. Même ses supers-pouvoirs allaient être compliqué à utiliser tant il y avait de monde dans un espace si restreint. Tout en essayant d’identifier les assaillants et bien incapable de pouvoir en établir le nombre exact, Barry tenta de s’extirper de la foule vers un mur afin d’avoir une meilleure vision de l’environnement alentours. Cependant, le justicier ne pouvait décemment pas laisser la jeune femme à ses côtés en plein milieu d’une foule aussi hostile ainsi, il la prit par le bras et tenta de l’emmener avec lui dans une position plus sauve.

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Surpris par la fusillade, Barry tente de se rapprocher d'un mur pour mieux se protéger d’éventuels tirs et essaie d’entraîner @Roxana Osmani à l'abri avec lui.

L’attention de l’agent était pleinement rivée sur ce duo de puissants, l’un étant maître de l’Université et l’autre étant maîtresse d’un pré-carré vert. Deux esprits intelligents et brillants, deux esprits qui juraient avec leurs consœurs ou confrères désillusionnés ou fous à lier ou spontanés. Pourtant, elle n’était pas assez stupide pour ignorer totalement son environnement. Dès lors, du coin de l’œil, elle vit ce mouvement subtil d’un groupuscule, et eut tout juste le temps de voir l’éclat d’un flingue pour s’abaisser et ainsi se dissimuler derrière un mur de chairs ignorants.

Bam. Bam. Bam. Bam. Bam.

Ces idiots venaient de gâcher cinq balles précieuses. Une seule aurait suffit à créer la panique, sauvegardant les suivantes pour potentiellement tenir éloigné ou abattre tout obstacle qui se dresserait entre eux et cet approvisionnement. Elle profite de cet instant-ci pour prendre une étrange décision : approcher du duo et donc de ce cargo. Pour quelles raisons ? Elle ne pourrait le dire dans l’immédiat. Elle sentait une opportunité, et elle voulait être au bon endroit pour la saisir le moment venu.

Malheureusement, c’était sans compter sur la fibre héroïque de son voisin. Voilà qu’il l’entraîne loin du tumulte, loin du point chaud de ce petit mouvement chaotique … jamais aucune âme ne pouvait autant maudire quelqu’un de l’avoir tiré de l’enfer pour l’emmener au paradis.

« Décidément, je tombe toujours sur des hommes qui ont un grain dans leur tête ! Quelle idée de sauver quelqu’un, à Gotham ! » pensa-t-elle.

- Mais … mais je dois y retourner ! J’ai … je suis certaine qu’il y avait mon amie ! Là-bas ! Elle est en danger !

S’il aimait protéger les pauvres dames en détresse, elle était plus que volontaire à enflammer ce trait de caractère, qu’elle considérait déjà comme une maladie dégénérative et preuve des prémices d’une folie, en offrant le mensonge le plus banal.

- Je dois à tout prix y aller ! dit-elle, le regard implorant, presque larmoyant même !

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J'ai tiré un dé "faible" dans le sens où le groupe n'a pas beaucoup de puissances et n'est pas très organisé ! Voilà ! A vos imaginations !

Roxana est pour sa part assez déçue d'être prise sous l'aile de Barry. Son plan initial qui était de se rapprocher de la livraison ou des boss se retrouvent un peu compromis. Elle essaye de convaincre Barry qu'elle doit partir, pour aider une amie (mensonge, évidemment).

Alors qu’il avait réussi à se mettre à l’abri en compagnie de la jeune femme à ses côtés, cette dernière lui affirma qu’elle devait rejoindre une amie plus loin qui était en danger. Alors qu’il s’apprêtait à répondre le duo fut rejoint par nul autre que Poison Ivy que Barry n’eut aucun de mal à reconnaitre bien qu’il n’ait pas aperçu au préalable qu’elle était descendue du perchoir où le Sphinx surplombait toujours l’assemblée. Il fut alors interpelé par la criminelle de Gotham qui lui expliquait qu’il avait certainement contrarié celle qu’il pensait avoir sauvé en lui venant en aide. En tout cas, s’il ignorait avoir ou non contrarié la brune, cela ne faisait aucun doute que la rousse elle était particulièrement agacée par l’attitude de Barry.

Ayant déjà croisé Ivy lors d’une mission en compagnie de Batman par le passé, Barry savait particulièrement qu’elle était plus dangereuse qu’elle ne pouvait le paraître. Par ailleurs en observant rapidement les alentours, il réalisa que les assaillants avaient visiblement était mis hors d’état de nuire et l’instinct du jeune justicier lui fit réaliser qu’il n’enviait pas leur sort. Il décida donc de présenter ses excuses, désireux de se montrer le plus docile possible, estimant que, peut-être, il pourrait en apprendre davantage sur la Batfamily s’il parvenait à apporter son aide aussi bien à Ivy qu’à celle qu’il avait aidé auparavant. Il prit donc la parole. « Je vous prie de m’excuser si mon attitude vous a dérangée. Je voulais juste éviter que vous soyez blesser mais vous semblez tout à fait capable de vous défendre vous-même, désolé d’avoir agi de la sorte. Cependant si vous le souhaitez je peux vous aidez à retrouver votre amie. » Si les assaillants avaient été mis hors de combat, il ne doutait pas que leurs attitudes avaient provoquées une certaine panique et qu’il ne tarderait pas à y avoir d’autres incidents.

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Après s'être fait réprimander par @Pamela Isley, Barry joue au garçon docile et présente ses excuses à @Roxana Osmani et lui propose également son aide

A bien des reprises, l’agent avait été témoin des dégâts que le mensonge « impulsif » pouvait causer. Ce type de mensonge se caractérisait par un trait impromptu, inventé et servi dans le feu de l’action, sans une réflexion poussée et intelligente sur les conséquences possibles. Malheureusement, la vie était faite d’événements aléatoires qu’il est difficile d’anticiper, et mentir à tue-tête presque est une nécessité.

Cependant, aujourd’hui, l’agent déteste plus que jamais les conséquences qui en découlent. D’une, l’une de ses cibles l’a remarqué et l’a même interpellée ! De deux, elle doit maintenant un service à un boss de cette ville, une situation qui risquait fortement de déplaire à ses supérieurs et qui allait faire tâche à sa longue carrière loyale et sans grande bavure ! De trois, voilà qu’elle était coincée entre le marteau et l’enclume, les deux volontaires à retrouver cette amie imaginaire !

Heureusement, ils étaient dans une situation chaotique qui offraient un stress suffisamment intense à une personne, pour que celle-ci accepte toutes les bêtises qu’on pourrait lui dire. La brunette cherchait donc une femme, entre la trentaine et la quarantaine, qui montrerait tous les signes d’une détresse psychologique intense. Une tâche aisée pour celle qui avait étudié les domaines des sciences médicales d’un bout à l’autre, incluant la psychologie.

- Je ... Je ne sais pas. J’ai besoin de la sauver, et c’est le plus important !

L’agent joue le rôle. Médecin depuis de longues années, son alias savait gérer les situations d’urgence avec autant de calme et de sang froid possible. Les longs services, les cas désespérés, les malades violents ou imprévisibles ... tant de situations et de cas qui avaient su forger et endurcir le caractère. Un caractère qui avait aussi connu l’enfer du conflit et de la guerre. En somme, un personnage idéal pour survivre à Gotham, ou pour justifier quelques actes désespérés et prétendus désintéressés. Il n’était plus possible de faire marche arrière sur ses paroles : elle devait les assumer.

- La voilà !

La cible avait été trouvée. Une femme qui divaguait, marchant à droite, à gauche, pour aussitôt revenir sur ses pas. Ses yeux comme ses traits semblaient dire qu’elle ne connaissait plus personne, ni elle-même. Si les observations et hypothèses de l’agent corroboraient, la dame avait même potentiellement perdu l’usage de la langue et ne pourrait absolument rien dire de « potentiellement » gênant, qu’il faudra expliquer aux deux autres et étouffer leur soupçon.

Un projet altruiste qui allait être mis à mal. La menace neutralisée, les plus opportunistes ne tardent pas à revenir et tenter le tout pour le tout : dévaliser la cargaison de ravitaillement. Si le groupuscule qui avait causé ce bazar n’avait pas été un grand danger, qu’en était-il de la foule ?

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Roxana déteste officiellement Barry et Pam x’D. Sinon elle ne perd pas pour autant la face - ou le Nord - et cherche assez vite du regard une femme suffisamment traumatisée et paumée pour pouvoir la faire passer comme « amie ».

Je suppose aussi que la menace maîtrisée par Pam donne champ libre aux plus opportunistes d’essayer d’avoir des trucs gratuitement et en masse de la cargaison. J’ai pris cette liberté, ne pas hésiter à me dire si je change quelque chose :)

La brune avait identifié sa prétendue amie et Barry était bien loin de se douter qu’il était en train de se faire totalement rouler. Il devait venir en aide à la jeune femme c’était dans sa nature et pourtant le danger rodait toujours. Après tout, il se trouvait face à Poison Ivy dont il gardait par ailleurs un souvenir assez mauvais, néanmoins il restait cette fois sur ses gardes, pas question de se faire manipuler une fois de plus par la rousse. Barry tourna le regard en direction de l’amie de la brune. Elle semblait complétement désorienté et à n’en pas douter elle aurait bien du mal à réagir si les choses venaient à s’envenimer davantage. Soudain, Ivy lui adressa la parole, lui demandant si ils ne s’étaient pas déjà rencontré par le passé. Le rythme cardiaque de Barry s’accéléra, si elle parvenait à réaliser qui il était sa situation serait encore plus délicate qu’elle ne l’était déjà. Il profita cependant du fait qu’Ivy reporte son attention sur la jeune femme à leur côté pour éviter d’avoir à répondre à la question.

Soudain, une rafale de balle sépara le groupe, Barry se retrouvant isolé après s’être écarté pour éviter les balles. Cependant, s’il avait réussi à éviter les balles s’était loin d’être le cas de tous. Si globalement les tirs du Sphynx et de ses sbires étaient parvenus à disperser la foule, certaines balles avaient quant à elles blessées plusieurs civils. Barry se trouvait par ailleurs proche d’un blessé et ne pouvant le laisser dans cet état, il entrepris de venir en aide du blessé. Il n’avait aucune idée d’où se trouvait à présent Ivy ni même la jeune femme qui était avec eux quelques instants auparavant, mais ce qui lui importait davantage à cet instant c’était de porter secours au blessé auquel il faisait face. Le danger était pourtant toujours présent et il devait essayer d’obtenir des indices sur les membres de la Bat-Family afin de pouvoir retrouver ses alliés.

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Barry est séparé du duo composé par @Pamela Isley et @Roxana Osmani par les tirs des hommes du Sphynx. Il ne les aperçoit plus et tente de venir en aide à un blessé suite aux coups de feu.

Lorsque Poison Ivy l’attire contre elle pour la protéger de ces balles perdues des hommes du Sphynx, l’agent fit le faux mouvement digne d’une amatrice – il semblerait que le combo âge et manque d’exercice ont raison de ses réflexes si rapides, d’antan –, se foulant la cheville. Malheureusement, contrairement au commun des mortels, ce n’était pas trois ou cinq balles qui allaient l’effrayer et être à l’origine d’une poussée d’adrénaline. Heureusement, elle était assez bonne actrice pour donner le sentiment d’être paniquée, et d’avoir le cœur battant. Dans tous les cas, elle ressentait pleinement la douleur vive et aigue d’un instant et se demandait si elle pourrait tout simplement faire plus d’une dizaine de pas sans se prendre une balle entre temps.

L’agent se mord la langue et se force à paraître sereine. Elle ne pouvait pas rater l’opportunité de voir ce dont pourquoi la rouquine était venue ! Du coin de l’œil, elle cherche le gamin qu’elle avait croisé et fut à moitié surprise de le voir porter son aide à un blessé. Le tableau était assez touchant, quand on pensait à l’enfer qu’était devenu Gotham et à l’absence de compassion et d’attention. Une situation qui attira grandement l’attention de l’agent : pourquoi cet homme faisait-il encore preuve d’une quelconque bonté, dans ce chaos ? Petit à petit, l’idée qu’il serait le parfait sujet d’étude psychologique lui traversait l’esprit. Il semblerait qu’elle avait découvert une « chose » plus intéressante et plus curieuse qu’une poignée de vivres et d’approvisionnements.

- J’aurais du mal à vous êtes utiles … Je me suis foulée à la cheville, annonça de but en blanc Roxana. Peut-être que le garçon pourrait nous être utile ?

Son premier sujet d’étude ? Voir comment Poison Ivy et ce garçon allaient coopérer.

- ON FERME TOUT ! DEGAGEZ ! DEGAGEZ !

Un sujet d’étude qui venait de prendre fin, tué dans l’œuf ! En plus, elle allait ne pas voir ce que Poison Ivy comptait dénicher ! Son regard s’attarde sur l’inconnue qui était devenue sa meilleure amie d’une seconde à l’autre, celle-ci s’était prise une balle en pleine tête et gisait dans son propre sang. Consciente que le moment était déterminant, l’agent ne tarda pas à jouer son rôle et réussit à verser les deux ou trois larmes nécessaires, largement suffisant dans un Gotham sans foi, ni loi.

- … Je vais partir, finit par dire Roxana, d’une voix blanche.