Bruce Wayne - They Were Hunters

Sujet: Bruce Wayne - They Were Hunters Mar 2 Juin - 20:49

Bruce Wayne

Date de naissance 30 avril 1982, 38 ans.
Ville de naissance Gotham City
Statut Célibataire. Franchement, comment vivre une histoire sérieuse quand on vit ma vie ? Avoir quelqu’un, c’est en faire une cible. Ce serait insupportable.
Métier Richissime philanthrope le jour, justicier la nuit. Du moins, c’était avant. Maintenant je suis difficilement plus qu’un SDF. Mais ça changera.
Caractère Qui croire ? Les psys ? Les journaux people ? Alfred ? J’ai compris depuis bien longtemps que ma vérité était celle qui était vécue par ceux avec qui je passais le plus de temps ; les criminels. Ils disent de moi que je suis Téméraire car j’ai passé ma vie à courir des gens dangereux. Je suis aussi Solitaire, même si j’essaie de me soigner. On a pu dire aussi que j’étais Paranoïaque, sans qu’on puisse dire si c’était la cause ou la conséquence du point précédent. Stratège, voire manipulateur, car j’ai dû composer avec les plus grands tarés de l’histoire. Je suis aussi quelqu’un de plutôt Raffiné : même si j’accorde peu d’importance aux belles choses, je ne peux m’empêcher de les apprécier. Curieux jusqu’à l’empoisonnement sans doute, je suis Obstiné pour découvrir la vérité, pour accomplir mes objectifs.

Groupe Les Revenants
Association Anciennement la Justice League. Aujourd’hui, plus rien ni personne.

Symbole La chauve-souris de Gotham.
Alias Batman, the Dark Knight, the Bat-Vigilante, et un tas d’autres. Peu importe comment on m’appelle, pourvu qu’on me craigne.

Avatar Ben Affleck
Crédit de l'avatar Eden Memories

Caractéristiques du personnage
+ Pouvoirs et/ou Points Forts : :

Je suis intelligent. C’est ma marque de fabrique. Pas du genre à inventer trois milliards de solutions pour l’avenir, à la Elon Musk ou des types de chez Bezos. Non, je suis plutôt le genre pragmatique. Celui qui prévoit à l’avance, qui planifie. Par une fine connaissance de l’âme humaine pour en avoir jadis contemplé quantité d’aspects, je sais lire dans les gens, dans leurs ambitions, dans leurs plans. Je sais lire les indices, comprendre des systèmes. Je vois le monde comme un tout aux multiples clefs de lecture, et je sais que la vérité n’est jamais une ligne de mots, de codes, d’images ou de sons. Cette forme d’intelligence, de sens de l’analyse, a été soutenu par une culture énorme que j’ai dû ingurgiter depuis toujours pour me dépasser.
L’intelligence s’est développée aussi dans le sens de la débrouillardise. Je sais bricoler, assembler, fondre, monter, dessiner… Bref, de quoi aider Alfred, bien plus débrouillard que moi, sur toute la partie arsenal nécessaire au Batman. Pas l’ingénieur du monde, mais enquêtes comme ennemis m’ont forcé à rivaliser d’ingéniosité avec mon vieux majordome. Le fait que l’on soit toujours en vie doit être aligné côté succès.
Je suis empathique. Je ressens ce que les gens vivent, malgré les fossés culturels, sociaux ou que sais-je qu’il pourrait y avoir entre nous. C’est parce que je ressentais la souffrance de ma ville à toute heure de la nuit que j’ai fini par agir. Je n’ai jamais su rester de marbre devant le malheur des gens, d’une gosse effrayée aux grands pontes qui avaient joué avec le feu dans de bonnes intentions. J’ai toujours dû agir.
Je suis loyal. Du moins, je crois l’être. Même quand je pense que Clark pourrait détruire toute vie sur terre, et que j’en prémunis l’Humanité, je nourris pour lui l’affection d’un ami. Je sais. Ca semble paradoxal. Mais jamais je ne pourrais donner le premier coup contre mes alliés, quand ils passent les bornes.
Entraîné jadis par la Ligue des Ombres, je suis bien entraîné à toutes les formes de combat, essentiellement physique, mais aussi aux armes blanches et à feu au besoin. Ces deux dernières ont toutefois moins ma prédilection. J’ai aussi été entraîné à la guerre psychologique, qui est sans doute à la base de ma façon de combattre le crime. Je suis donc plutôt un combattant, ce qui se juge aussi à mon train de vie : dormir peu, s’entraîner beaucoup, combattre plus encore. Forcément, l’entraînement s’est conjugé depuis le temps à l’expérience.

+ Faiblesses :

Je suis humain. Avec tout ce que ça implique comme limites. On me tire dessus, je saigne. On me vise bien, je meurs. Demandez à Clark Kent s’il a le même problème. C’est très handicapant, ça pousse à s’entraîner sans arrêt, à porter des protections, à préparer ses coups. Et au final, j’ai beaucoup saigné au cours de mon existence. Au fil des ans, certaines blessures ont laissé des marques. Genou gauche en compote, clavicule qui coince. Je me soigne, je m’exerce, mais en sus de mes faiblesses par nature, j’ai aussi celles de l’expérience.
Je suis un maître du mensonge, de la dissimulation. On ne tient pas une identité secrète à la vue de tout le monde sinon. Parfois, le mensonge et la manipulation me font douter. A quel point j’aime, à quel point j’ai besoin ? Est-ce que tout ce que je fais a encore un sens, ou est-ce à moi-même que je continue de me mentir en continuant ma mission, en sacrifiant les gens de bien, mes amis, mes proches, pour une folle quête de vengeance que je n’ai jamais su faire aboutir ? Egaré dans la nuit comme un garçon seul et apeuré, qui se demande d’un regard en arrière si tout ce qu’il a fait peut encore être appelé le bien.
Je suis solitaire. Les psys quand j’étais jeune disaient que c’était à cause du traumatisme. Sans doute, peu importe. C’est une faiblesse que j’ai fini par compenser avec le temps avec la Justice League… Mais plus aujourd’hui. Que pourrais-je seul ? Je pense quand même que mon caractère m’a toujours incliné à la solitude. Et face à la plupart des ennemis, c’est plus un avantage qu’autre chose.
On m’a dit tellement de choses, à propos de Bruce Wayne, ou de Batman. On aurait pu croire au dédoublement de personnalité à force d’entretenir les deux personnalités. Mais ce n’est pas le cas. Je suis Batman bien plus que je n’ai jamais été Bruce Wayne. Et être Batman, c’est un défaut en soi, bien que ça soit un avantage pour les autres. Seul, haï, respecté, inconnu mais visible, les pendants de mon identité secrète m’ont malmené au fil des années. J’ai les défauts de Batman, mais je suis déjà passé sur ce sujet.
La paranoïa. C’est lié au reste. En vingt ans de Gotham, combien d’hommes sont restés intègres ? Je suspecte tout le monde. Et tout le temps. Je pense que ceux qui ne faillissent pas face aux autres faillissent face à eux-mêmes. Alors j’ai tout prévu, tout planifié, et je ne peux que difficilement me lancer dans des amitiés, des liens proches, si je suis retenu par la peur de voir le mal les changer.
J’ai parfois perdu le contrôle. Quand Batman est trop fort, trop en rage, quand la situation est trop cruelle. Ma brutalité s’est parfois teintée en cruauté, ce qui a levé des dizaines d’inimitiés contre moi, de haines tenaces. Je ne suis pas le genre de héros que sont mes anciens amis. Je ne suis pas une image, une icône, un symbole d’espoir. Je suis l’ombre dans la nuit, celle qui fait hurler les criminels et les marque au fer rouge ; tous veulent ma peau aujourd’hui.

They were Hunters

…..

Les cadences sont infernales. C’était ça ou mourir, j’imagine. Je suis rentré trop mal en point. La famille Gravers m’a soigné, ils m’ont nourri. Mais en contrepartie, je devrais travailler pour combler ma dette. Le mari est contremaître à Ace Chemicals. Au début, il mettait le masque de clown juste pour obéir aux ordres. Puis il a fini par y croire, à cet ordre nouveau promu par le pantin qui sert de leader au secteur, désormais. A la « maison », il recueille tous les gens sans le sou, sans rien, qui ont de la force dans les bras. Et tout le monde va à l’usine.

Je suis un homme de parole.

J’apprends.

Je ne sais pas comment je suis revenu dans ce monde. Enfin, j’ai ma petite idée. Mais Zatanna n’est pas là. Ni Diana, ni Clark. Personne. Je ne peux compter que sur moi. Comme toujours.

Je ne sais pas où sont Dick, Jason, Barbara. Ni même Alfred. Je ne sais rien. Mais j’apprends.

Je regarde où sont les entrées, les sorties. Je note les horaires des patrouilles. Je recouvre mes forces, en mangeant bien peu, mais bien assez. Je tiens sur mes jambes. Je souffre donc je vis. Les contremaîtres sont brutaux. Muscles maxillaires tendus jusqu’à rompre. J’endure les coups, les brimades. Je pétrie les mélanges que l’on me donne. Qui serviront à droguer d’autres victimes, à les rendre ineptes. A asseoir la domination du Joker sur tout ce qui vit dans le secteur. J’ai déjà commencé à les saboter. La lessive et les produits chimiques que l’on nous donne n’ont parfois besoin que d’une pincée de sel, d’un mauvais dosage, pour devenir inopérants. On va sans doute finir par repérer cette chute de la production.

C’est peut être maintenant que ça se passe, alors que derrière mon poste de production, le bruit des pas d’au moins trois ou quatre types se font entendre.

….

Je me souviens du premier jour. Si proche de celui où les Wayne ont vu leur arbre généalogique amputé des deux tiers sur sa branche principale. Je me rappelle de tout, c’est encore très clair dans ma mémoire. Mais ce n’est pas lui le premier jour. C’est arrivé après. Le premier jour, c’est quand je faisais un tour dehors. Jusqu’à courir, et tomber dans le vieux puits de l’aile ouest. C’est là que c’est venu. Un frémissement d’abord, qui s’est accompagné d’une accélération de mon rythme cardiaque. Puis le bruissement s’est accru d’un coup, et j’avais le cœur au bord des lèvres. Le tourbillon de chauves-souris m’a enveloppé et j’ai cru mourir de peur, de panique. Incapable de bouger, de crier, juste fermer les yeux, serrer mes oreilles avec mes mains pour ne plus rien entendre, que ça s’arrête, alors que je sentais leurs battements d’ailes contre ma peau.

Quand on me ressort, c’est la cheville qui a doublé de volume, des inquiétudes qui me cernent. Et la conviction au plus fort de mon âme que c’est la dernière fois que je tombe, si ce n’est pas pour me relever moi-même.

Alfred comprend que quelque chose change en moi à cet instant précis.

Il m’aide, alors. Et même s’il essaie de me faire vivre une existence normale, de me pousser à assumer mon rôle, à suivre mes études, il comprend vite qu’il ne m’apprendra rien d’aussi primordial qu’une éthique de l’action. Une façon de mettre en œuvre mon intelligence et de canaliser ma rage. Je me vengerais, mais dans les règles qu’il me fixe. Les seules qui vaillent. A côté de cela, nous passons les disputes, nous passons les déboires. Adolescent, je cause beaucoup de problèmes. S’enchaînent les soirées alcoolisées à l’internat, avec les autres pensionnaires. Les fêtes grandiloquentes. L’irrespect, aussi. Toujours en guerre contre le monde entier. Les choses sont dures avec Alfred, mais je tiens bon, finalement. Grâce à lui. Car le procès du meurtre de mes parents arrive. Je tiens mon rôle, ma place. Je prémédite la mort de l’assassin. Mais je ne peux pas, au dernier moment. Son assassinat par une « cinglée » qui lui lance qu’il a le « bonjour du boss » règle la question. J’ai douze ans, et j’ai essayé de tuer mon premier homme. Et j’ai échoué.

On me vole ma vengeance, alors je réfléchis.

Je change plus vite. J’apprends avec Alfred, avec d’autres. Je finis par partir, après une longue discussion avec mon majordome. Déchirés, nous nous séparons. Je promets que je reviendrais pour Gotham. Il me croit, sans poser de questions. C’était en 1996, j’avais seize ans.

Je pars pour l’Ecosse, dans un internat très strict. J’y passe deux ans, où je m’endurcis moralement et physiquement. Fini le temps des jouissances. Fini le temps de tout, en réalité. Seul compte le travail. En 1998, je passe mon diplôme avec près de deux ans d’avance. Ici, on ne dit plus que c’est grâce à ma fortune. Ce sont mes recherches en intégrant la Sorbonne qui me font tomber sur Henri Ducardd… Qui est mon second mentor. Plus dur, plus impitoyable. Il chasse le crime dans sa ville depuis longtemps. Ancien des guerres de décolonisation, mercenaire de renom, il m’apprend tout ce qu’il a appris en cinquante ans de carrière ; chasse à l’homme, enquête, infiltration, tout. Je continue de donner le change, à côté des entraînements qui m’amènent souvent au premier sang, ou aux extrêmes limites de mon endurance. Je sors avec Andréa Beaumont. Pense à l’épouser, mais elle disparaît au moment de prendre les devants. Pactisant avec Ducardd, je finis par me rendre compte quand il me présente l’une de ses filles, qu’il est surtout l’émissaire de la Ligue des Ombres, un groupuscule aussi ancien que secret qui me tient dans ses rets. L’abbaye qui leur sert lieu de quartier général en France brûle quand je refuse de tuer un voleur pour prouver ma fidélité à l’organisation. Manquant de peu de mourir dans la bagarre et l’incendie, j’évacue le vieux Ducardd de la place et l’abandonne aux gendarmes avant de mettre les voiles.

Il est temps de rentrer au pays.

Nous sommes en 2000, et Gotham continue de traverser sa guerre avec perte et fracas.

…..

Ils sont bien quatre. Personne alentours pour m’aider. Les autres « ouvriers » à leur poste sont récemment arrivés, comme moi. Personne ne mouftera de quelque manière que ce soit. Ceux qui ne sont pas encore partis précipitamment se contentent de regarder simplement ce qu’il va se passer. Je les jauge sans sourciller. Avec le bandage autour du front, qui me passe à demi sur l’œil droit, je suis désavantagé. Et surtout méconnaissable. Ils ricanent. Disent qu’ils ont remarqué que c’était pendant mes quarts où les productions avaient des problèmes de mélange. Malins. Plus que ce que j’aurais cru. Le Joker sait contrôler ses gens. Je fais remarquer qu’ils se trompent peut être de gars, mais m’annoncent qu’ils ont déjà pendu les autres. L’un d’eux agite une corde.

Avant de se prendre un bac en fonte sur le coin du visage. Les autres crient, tirent battes, hachettes, machettes et couteaux de cuisine. Celui de gauche attaque, lame pesante d’un coup de taille. Acier coincé avec son poigné sous le bras, poing qui cogne son coude et l’homme qui hurle de façon déchirante quand son articulation forme un angle improbable. J’esquive déjà en passant sous le bras armé d’un autre, lâchant le premier. Le troisième me cueille du revers d’une batte à l’épaule et c’est moi qui gronde, dents serrées, avant de faucher ses jambes et de lui envoyer le talon en plein dans les parties. Ses gémissements pathétiques rejoignent les hurlements du premier qui continue de tenir son bras.

Encore deux, même si le précédent m’a durement choqué l’articulation de l’épaule avec sa batte.

Trois types armés, alertés par les cris, se mettent en position sur la passerelle des contremaîtres, et alignent autant de fusils d’assaut dans ma direction.

Et merde.

….

D’abord, ils ont commencé à apparaître ligotés entre eux, visages tuméfiés, vêtements couverts de sang. Et fatalement il y a eu les premiers témoins. J’avais vingt ans, et je portais le costume depuis peu. La version de jadis n’avait rien à voir avec l’actuelle ; plus légère, car j’étais moins costaud, et elle me contraignait plus aussi dans mes mouvements. L’habit et la technique ont évolué avec les inventions et l’expérience.

Après les premiers malfrats, il y a eu de plus gros poissons. Dealers, proxénètes, violeurs et voleurs, mes premiers meurtriers. Les semaines passaient et je gagnais en confiance, en efficacité, alors que la presse faisait ses choux gras de la presse, avec photos silhouettes à l’abri. C’est finalement l’affaire de la traite des esclaves du port Liberty qui m’a mis sous les projecteurs, pour le meilleur et pour le pire. Une bande de russes qui ramenaient des filles d’Europe de l’Est, charriées par containers, abandonnées dans leurs détritus, avec peu de vivres et d’eau, promises à avenir meilleur… Mais forcées de se prostituer par dizaines dans un hangar du port. Vivant dans la minuscule pièce de préfabriqué où elles devaient accomplir leur office, avec un lavabo, un lit pouilleux, et un repas glissé par la porte deux fois par jour. Quelques unes étaient déjà mortes quand j’étais arrivé.

Lumières éteintes.

Hurlements des gardes.

Les filles qui pleurent dans le noir, les clients qui se tirent à la lumière de leurs téléphones. Qui tombent dans le filet à la sortie.

Coups de feu. Hurlements.

Blessure, mais légère. Je progresse. Le choc de mes gants contre la chair accompagne chacun de mes pas.

Quand la police ose entrer, elle trouve une vingtaine de types menottés, battus salement. Les filles parlent d’un ange noir, d’un protecteur de l’ombre, d’une puissance terrible qui les a sauvées.

Un reporter prend une photo de moi sautant du toit. La légende du Batman est en marche.

…..

Les types ouvrent le feu, ces salopards ne craignant pas de toucher leurs propres camarades. Ce qui advient justement, quand je suis à court de couvert et que l’un d’eux passe col à portée de main ; je m’abrite derrière lui et son corps tressaute sous les impacts, jusqu’à pousser le cadavre sur le dernier homme valide en bas, qui tombe à son tour. Mon pied droit le cueille en pleine mâchoire, éclaboussant le sol à côté de sang, quand je saute par-dessus la machine outils pour me protéger des types d’en haut qui rechargent. Plusieurs balles me frôlent et claquent au sol avant que je n’arrive enfin hors de portée, mais ne me touchent pas.

La chance sourit aux audacieux, Bruce.

Mais mon sourire satisfait se mue en crispation d’horreur quand je vois que du coup, pour me faire sortir, les types commencent à canarder les ouvriers. Le tac-à-tac typique de ces fusils me pousse à réagir instantanément alors que le piaulement des balles claque chairs et métal des outils de production, et que des silhouettes s’effondrent ensanglantées. Je pousse un chariot de matières premières de toutes mes forces jusque l’escalier tout en me cachant derrière durant tout le long de son pesant dévalement. Les balles claquent et ricochent contre son épaisseur d’acier, mais j’arrive à passer sous l’escalier de fer. Cris d’alerte, rafales tirées en l’air, et pas de course sur la passerelle. C’est toute une armée que je vais finir par devoir affronter, sans autre arme que cette clef à mollette que je viens de ramasser.

…..

Il a fallu du temps pour donner un semblant de « mieux » à Gotham. Sitôt que j’attaquais un baron de la mafia, un autre surgissait des limbes qui les avaient tous vus naître. C’était pénible. Difficile à vivre. Ca me rongeait les sangs chaque nuit. Et puis j’ai compris que je devais les démanteler à tous les niveaux. Prendre le patron ne suffisait pas, un gros bras le remplaçait. Retirer les dealers, les proxos, les tueurs, ça ne suffisait pas non plus. Il fallait tous les avoir en même temps. Petit à petit, je me suis donc rapproché de la police, de James Gordon notamment. L’un des derniers qui soit encore intègre dans la ville… Pendant plusieurs années, on améliore les choses. Petit à petit. On démantèles des réseaux, on assainit des quartiers.

Puis vint la Guerre des Rires et des Enigmes. Des dizaines de morts, parfois en une seule journée. Ca dure des mois. Le Sphynx et le Joker s’étripent, et tuent aveuglément en recrutant sous leur bannière respective tout un tas de supers méchants. Je ne sais plus où donner de la tête pendant un temps… Mais j’arrive quand même à m’en sortir en piégeant le Sphynx et le Joker, en ayant fait mine de rejoindre le premier le temps d’abattre le second pour rétablir la paix. Au moment fatidique, au sommet d’une tour, nous sommes tous les trois réunis, leurs empires réduits en cendres. Mais je comprends le grand jeu dans lequel s’est lancé le Sphynx, son grand piège, et l’impossibilité de l’arrêter définitivement autrement que dans la mort, car bien trop doué en manipulation et en corruption. C’est le joker qui arrête le batarang avec sa main. Et qui se met à ricaner comme le fou qu’il est en se rendant compte de la limite que je viens de franchir, et quel dépositaire de mon secret il vient de devenir. Son meilleur ami, comme il dit parfois.

Ces fous auront ma peau un jour, mais ils avaient déjà ma conscience ; j’avais voulu tuer, renier tous mes principes.

J’avais compris alors qu’il fallait m’entourer, pour me sauver de mes propres démons. Ca avait commencé avec Dick, un gamin recueilli à la mort de ses parents. Il y en avait eu d’autres. Jason, Barbara… Pour des raisons et à des degrés différents. Ma si formidable intelligence ne me servait pourtant que très moyennement pour les éduquer, pour les faire grandir, pour en faire des outils de la justice comme je l’étais. J’eus autant de joies que de peines, avec eux. Mais le temps passait. Ils s’éloignaient, forcément. Ca me hantait, de renouveler des échecs, mais cela me confortait au moins dans mes disputes avec Alfred à propos du fait de fonder une famille. Si j’étais incapable d’en former une vraie avec mes semblables, dévoués aux autres et orphelins, comment me serais-je occupé d’enfants plus jeunes encore, d’une femme… De tout cela ? La couverture du milliardaire philanthrope me suffisait, aussi bien pour maîtriser mes pulsions que pour rester concentré sur l’essentiel ; ma couverture, et par extension ma mission. Mais j’avais d’autres partenaires. Après la Guerre des Rires et des Enigmes, j’avais commencé à chercher mes « semblables ». Ceux qui comme moi essayaient de faire régner l’ordre et la justice. Je les retrouvais vite… Zatanna, parce que mes parents connaissaient les siens et que nous nous étions vus plusieurs fois pendant notre jeunesse. Contact rompu depuis des années, mais je la connaissais plus que beaucoup de gens, et j’avais des moyens. Les autres ce fut plus compliqué. Diana d’abord, juste avant Clark. Puis Arthur et Barry. Ensemble, nous formions la Justice League et un temps, l’espoir fut au goût du jour, malgré les drames et les catastrophes. J’avais le sentiment d’avoir des amis. J’essayais de garder les meilleures relations possibles avec Dick et Jason, mais ce n’était pas si simple. J’essayais, encore et encore.

Jusqu’à notre départ pour sauver l’univers.

…..

Ils me sont tombés dessus sur le toit. J’avais presque réussi à les semer. Puis les balles avaient crevé la nuit. Tomber sur les sbires du Joker sur le toit avait fait de moi une cible difficile à atteindre ; pour ne pas abattre plus encore de leurs camarades, ils devaient venir me finir au contact. Pas chose si aisée. J’étais vieux, peut être, ou du moins avais je encore une petite chance de le devenir un jour. Mais j’avais été entraîné par des tueurs légendaires avant de devenir le chevalier noir de Gotham pour vingt ans. J’avais l’habitude de ce genre de situation. Coup dans le genou, grognement, réplique de clef à mollette en plein dans le nez qui craque, et le type tombe à la renverse. Les autres cherchent à me ceinturer, à me frapper. Mes bras sont retenus et un poing gros comme une enclume me cogne. Une fois dans l’œil, me fait péter l’arcade, l’autre dans la mâchoire, égratignant l’intérieur de ma joue contre mes dents. Je crache du sang mais l’arrière de mon crâne percute le nez du menton du type derrière.

De l’air, de l’espace.

Tout ce qu’il me faut, pour péter une série de dents du poing, d’envoyer à nouveau mon front poisseux de sang contre le cou d’un type qui se relève, d’en crocheter un nouveau avant de le faire basculer. Le type dévale la pente du toit sans savoir se rattraper, et on l’entend hurler le temps de sa chute.

Ce n’est pas tellement son hurlement qui attire mon attention sur l’extrêmité de la corniche, mais un rire que je ne connais que trop bien et qui me glace le sang.

Au milieu des éclats de rire, le fou furieux me lâche que je lui rappelle « son meilleur ami disparu il y a longtemps ». Et fait signe à ses hommes venus en renfort d’en finir.

…..

Sauver le multivers. Sauver le monde. Ca a l’air simple, dans l’idée. Je sais que les forces cosmiques seront terribles à affronter. Elles le sont, une fois sur place. On donne tout ce qu’on a avec notre technologie, avec la force quasi divine de Diana, de Clarke, les pouvoirs des autres. Ca suffit. On gagne. Mais nos montres détraquées ne nous renvoient pas chez nous. J’affronte des démons sur une terre peuplée de géants. Je me bats contre un IIIe Reich qui a gagné la guerre. Je survis de juste dans une autre dimension où les robots ont dépassé l’homme en tant qu’espèce dominante, quand l’intelligence artificielle et le bif data leur ont donné les clefs de leur indépendance. Je desespère de retrouver mon monde, m’inquiète de son état. Je ne dors plus, pensant à Alfred, à Dick, à tous ceux que j’ai laissés derrière moi pour tous les sauver, les abandonnant du même coup. J’arrive sur un monde presque comme le nôtre, avec mille ans de retard technologique. J’y retrouve Zatanna, une autre version d’elle. Qui lutte contre une horde qui envahit son monde, reine-sorcière d’un peuple affligé et résistant. Je n’arrive plus à repartir, alors je me bats à ses côtés. Je l’aime, même, et je deviens ce qu’elle appelle le « Chevalier Noir » de son royaume en référence au passé qu’elle a deviné par sa magie. Je passe près de dix ans à ses côtés, dix ans de défense de son territoire, de victoires, dix ans d’amour et de partage. Jusqu’à ce je ne me rende compte qu’elle ne change. Qu’elle aime son pouvoir acquis par magie, qu’elle aime l’amour des autres, et plus encore, leur dévotion. Elle change.

Je comprends que comme moi, comme Clark et sa kryptonite ou Diana et ses artefacts divins, elle peut se griser de son pouvoir, et devenir ce qu’elle a toujours combattu. J’orchestre la passation de pouvoir.

Je frappe quand elle ne s’y attend pas, dans l’intimité. Et la livre aux gens qu’elle opprimait.

J’erre, ce qui me parait une éternité de plus.

Jusqu’à la fin de l’exil, que je sais ne pas devoir à Lex Luthor et à sa montre de malheur.

…..

Ils sont trop nombreux. Ils ont beau tomber comme des quilles, je faiblis. Poussé au bout de la rampe de chargement portuaire de l’usine, j’en emporte deux avec moi. Toujours ça de moins à rendre la vie impossible aux ouvriers forcés de bosser dans cette usine chimique transformée en laboratoire géant de drogues d’un nouveau genre.

Un dans chaque bras.

C’est le grand saut. Il faut que je retrouve Alfred. Les autres aussi. Mais les autres savent se défendre. Alfred aussi… Mais Alfred est vieux. Dans le vide, à vingt mètres de la surface de l’eau, je pense à eux tous. Il faut que j’aille vite pour les retrouver. Regrouper nos forces, se mettre à l’abri. Je ressens une confiance inaltérable en eux tous ; ils ont continué le combat. Je le sens, je le sais.

Mon corps percute l’eau en même temps que mes deux comparses. Des balles transpercent l’eau noire ; j’entends leur bruit en nageant à l’aveugle… Et perce la surface bien plus loin, me hissant à bout de forces sur la rive, jusqu’à recracher toute l’eau immonde ingurgitée.

Le Chevalier Noir n’a plus d’armure, plus de destrier, plus de camarades.

Mais il s’élèvera à nouveau contre le Chaos et ceux qui le portent.

Injustice - HOC img (c) crédit kanala

Torben

Mais vous pouvez aussi m'appeler Thibault. Demander l'âge n'est pas très poli alors, ce que je peux vous dire, c'est que Voir Jonathan Mills. Ça fait déjà beaucoup d'infos persos, alors nous allons arrêter là bande de curieux ! Parlons peu mais parlons bien voulez-vous. J'ai connu le forum via Je l’ai fondé. Ce qui m'a tout de suite emballé, c'est DC Comics !. En revanche, si j'avais une suggestion à faire ce serait Ca manque de méchants ~~et de filles~~. Au niveau de ma présence sur le forum, si 7/7 signifie que je passe tous les jours, je dirai que vous me verrez trainer par ici 6/7. Bien évidemment en cas d'absence ou de ralentissement, je m'engage à le signaler ! Pour finir, je conclurai cette fiche en vous disant Il faut beaucoup de bravoure pour faire face à ses ennemis mais il n’en faut pas moins pour affronter ses amis.

++ Réservation d'avatar

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<st>Date de naissance</st> 30 avril 1982, 38 ans.
<st>Ville de naissance</st> Gotham City
<st>Statut</st> Célibataire. Franchement, comment vivre une histoire sérieuse quand on vit ma vie ? Avoir quelqu’un, c’est en faire une cible. Ce serait insupportable.
<st>Métier</st> Richissime philanthrope le jour, justicier la nuit. Du moins, c’était avant. Maintenant je suis difficilement plus qu’un SDF. Mais ça changera.
<st>Caractère</st> Qui croire ? Les psys ? Les journaux people ? Alfred ? J’ai compris depuis bien longtemps que ma vérité était celle qui était vécue par ceux avec qui je passais le plus de temps ; les criminels. Ils disent de moi que je suis [b]Téméraire[/b] car j’ai passé ma vie à courir des gens dangereux. Je suis aussi [b]Solitaire[/b], même si j’essaie de me soigner. On a pu dire aussi que j’étais [b]Paranoïaque[/b], sans qu’on puisse dire si c’était la cause ou la conséquence du point précédent. [b]Stratège[/b], voire manipulateur, car j’ai dû composer avec les plus grands tarés de l’histoire. Je suis aussi quelqu’un de plutôt [b]Raffiné[/b] : même si j’accorde peu d’importance aux belles choses, je ne peux m’empêcher de les apprécier. [b]Curieux[/b] jusqu’à l’empoisonnement sans doute, je suis [b]Obstiné[/b] pour découvrir la vérité, pour accomplir mes objectifs.

<st>Groupe</st> Les Revenants
<st>Association</st> Anciennement la Justice League. Aujourd’hui, plus rien ni personne.

<st>Symbole</st> La chauve-souris de Gotham.
<st>Alias </st> Batman, the Dark Knight, the Bat-Vigilante, et un tas d’autres. Peu importe comment on m’appelle, pourvu qu’on me craigne.

<st>Avatar</st> Ben Affleck
<st>Crédit de la bannière</st> Eden Memories

<st>Eléments d'histoire en bref</st>
+ 30 avril 1982 : Naissance au Manoir Wayne, entouré de deux parents aimants.
+ 27 mai 1993 : Assassinat des parents Wayne, confié à Alfred Pennyworth, le Majordome, faut de famille.
+ 11 mars 1994 : Manque d’assassiner Joe Chill, le meurtrier, qui est abattu devant lui par une personne reliée à la pègre. Alfred l’apprend et décide d’entraîner Bruce, grâce à son passé, pour gérer sa colère par une vengeance maîtrisée contre le crime.
+ 03 mai 1996 : d’un commun accord, Bruce et Alfred se séparent ; Bruce part s’éduquer en Europe, dans un Internat Ecossais, pour s’éloigner du drame et apprendre de nouvelles choses. I
+ 17 janvier 1998 : Bruce passe quelques mois à Cambridge, avant d’aller à la Sorbonne. Rencontre Andréa Beaumont, avec qui il noue une liaison éphémère. Rencontre Ducard, un ancien soldat et mercenaire qui lui apprend tout ce qu’il sait.
+ 21 mars 2000 : Il apprend que Ducard est un émissaire de la Ligue des Ombres, lui présente sa fille… Et veut en fait un membre à part entière de la Ligue. Incident de l’Abbaye de Mormal, Bruce sauve Ducard après la bagarre et s’enfuit.
+ 03 octobre 2000 : Après être revenu à Gotham, construit avec Alfred son premier costume, son premier véhicule d’intervention, et commence à agir dans l’ombre de la ville.
+ 12 novembre 2000 : Intervient dans un entrepôt ; c’est l’affaire des esclaves de Port Liberty. La vingtaine de proxénètes et gros bras se fait interpeller après avoir été marqués au fer rouge du symbole du bat-justicier, dont une photo sort dans la presse. Début de la légende.
+ Novembre 2007 à décembre 2008 : Guerre des Rires et des Enigmes. Torturé par ses actes, Bruce finit par vaincre le Sphynx et le Joker qui ensanglantaient la ville. Sa légende sous Batman prend son envol.
+ Entre 2008 et 2018 : Prend plusieurs jeunes sous son aile, comme Dick Grayson, Barbara Gordon et Jason Todd. Il co-fonde la Justice League en 2015. En 2018, il part sauver l’univers d’une crise qui touche toutes les dimensions. Piégé par Luthor avec le reste de la Ligue, il ne revient pas.
+ 10 octobre 2020 : Revient à Gotham. Infiltre les jours suivants l’usine Ace Chemicals mais doit fuir les sbires du Joker pour survivre.

<st>Liens Principaux</st>
+ Alliés : Les anciens de la JLA, tous ceux qui combattent le crime.
+ Neutres : Les civils
+ Ennemis : Les super criminels. Les délinquants du quotidien aussi.

<st>Caractéristiques du personnage</st>
+ Pouvoirs et/ou Points Forts : :
[list][*]Je suis intelligent. C’est ma marque de fabrique. Pas du genre à inventer trois milliards de solutions pour l’avenir, à la Elon Musk ou des types de chez Bezos. Non, je suis plutôt le genre pragmatique. Celui qui prévoit à l’avance, qui planifie. Par une fine connaissance de l’âme humaine pour en avoir jadis contemplé quantité d’aspects, je sais lire dans les gens, dans leurs ambitions, dans leurs plans. Je sais lire les indices, comprendre des systèmes. Je vois le monde comme un tout aux multiples clefs de lecture, et je sais que la vérité n’est jamais une ligne de mots, de codes, d’images ou de sons. Cette forme d’intelligence, de sens de l’analyse, a été soutenu par une culture énorme que j’ai dû ingurgiter depuis toujours pour me dépasser.
[*]L’intelligence s’est développée aussi dans le sens de la débrouillardise. Je sais bricoler, assembler, fondre, monter, dessiner… Bref, de quoi aider Alfred, bien plus débrouillard que moi, sur toute la partie arsenal nécessaire au Batman. Pas l’ingénieur du monde, mais enquêtes comme ennemis m’ont forcé à rivaliser d’ingéniosité avec mon vieux majordome. Le fait que l’on soit toujours en vie doit être aligné côté succès.
[*]Je suis empathique. Je ressens ce que les gens vivent, malgré les fossés culturels, sociaux ou que sais-je qu’il pourrait y avoir entre nous. C’est parce que je ressentais la souffrance de ma ville à toute heure de la nuit que j’ai fini par agir. Je n’ai jamais su rester de marbre devant le malheur des gens, d’une gosse effrayée aux grands pontes qui avaient joué avec le feu dans de bonnes intentions. J’ai toujours dû agir.
[*]Je suis loyal. Du moins, je crois l’être. Même quand je pense que Clark pourrait détruire toute vie sur terre, et que j’en prémunis l’Humanité, je nourris pour lui l’affection d’un ami. Je sais. Ca semble paradoxal. Mais jamais je ne pourrais donner le premier coup contre mes alliés, quand ils passent les bornes.
[*]Entraîné jadis par la Ligue des Ombres, je suis bien entraîné à toutes les formes de combat, essentiellement physique, mais aussi aux armes blanches et à feu au besoin. Ces deux dernières ont toutefois moins ma prédilection. J’ai aussi été entraîné à la guerre psychologique, qui est sans doute à la base de ma façon de combattre le crime. Je suis donc plutôt un combattant, ce qui se juge aussi à mon train de vie : dormir peu, s’entraîner beaucoup, combattre plus encore. Forcément, l’entraînement s’est conjugé depuis le temps à l’expérience.[/list]
+ Faiblesses :
[list][*]Je suis humain. Avec tout ce que ça implique comme limites. On me tire dessus, je saigne. On me vise bien, je meurs. Demandez à Clark Kent s’il a le même problème. C’est très handicapant, ça pousse à s’entraîner sans arrêt, à porter des protections, à préparer ses coups. Et au final, j’ai beaucoup saigné au cours de mon existence. Au fil des ans, certaines blessures ont laissé des marques. Genou gauche en compote, clavicule qui coince. Je me soigne, je m’exerce, mais en sus de mes faiblesses par nature, j’ai aussi celles de l’expérience.
[*]Je suis un maître du mensonge, de la dissimulation. On ne tient pas une identité secrète à la vue de tout le monde sinon. Parfois, le mensonge et la manipulation me font douter. A quel point j’aime, à quel point j’ai besoin ? Est-ce que tout ce que je fais a encore un sens, ou est-ce à moi-même que je continue de me mentir en continuant ma mission, en sacrifiant les gens de bien, mes amis, mes proches, pour une folle quête de vengeance que je n’ai jamais su faire aboutir ? Egaré dans la nuit comme un garçon seul et apeuré, qui se demande d’un regard en arrière si tout ce qu’il a fait peut encore être appelé le bien.
[*]Je suis solitaire. Les psys quand j’étais jeune disaient que c’était à cause du traumatisme. Sans doute, peu importe. C’est une faiblesse que j’ai fini par compenser avec le temps avec la Justice League… Mais plus aujourd’hui. Que pourrais-je seul ? Je pense quand même que mon caractère m’a toujours incliné à la solitude. Et face à la plupart des ennemis, c’est plus un avantage qu’autre chose.
[*]On m’a dit tellement de choses, à propos de Bruce Wayne, ou de Batman. On aurait pu croire au dédoublement de personnalité à force d’entretenir les deux personnalités. Mais ce n’est pas le cas. Je suis Batman bien plus que je n’ai jamais été Bruce Wayne. Et être Batman, c’est un défaut en soi, bien que ça soit un avantage pour les autres. Seul, haï, respecté, inconnu mais visible, les pendants de mon identité secrète m’ont malmené au fil des années. J’ai les défauts de Batman, mais je suis déjà passé sur ce sujet.
[*]La paranoïa. C’est lié au reste. En vingt ans de Gotham, combien d’hommes sont restés intègres ? Je suspecte tout le monde. Et tout le temps. Je pense que ceux qui ne faillissent pas face aux autres faillissent face à eux-mêmes. Alors j’ai tout prévu, tout planifié, et je ne peux que difficilement me lancer dans des amitiés, des liens proches, si je suis retenu par la peur de voir le mal les changer.
[*]J’ai parfois perdu le contrôle. Quand Batman est trop fort, trop en rage, quand la situation est trop cruelle. Ma brutalité s’est parfois teintée en cruauté, ce qui a levé des dizaines d’inimitiés contre moi, de haines tenaces. Je ne suis pas le genre de héros que sont mes anciens amis. Je ne suis pas une image, une icône, un symbole d’espoir. Je suis l’ombre dans la nuit, celle qui fait hurler les criminels et les marque au fer rouge ; tous veulent ma peau aujourd’hui. [/list]
</div>

</div><a href="/u51" class="Bouton2">Mon Profil</a><a href="https://injustice-hoc.forumactif.com/t405-bruce-wayne-they-were-hunters#8199" class="Bouton1">Ma fiche</a></figcaption></figure>

Wéééé Batmaaaan !
~~Va falloir que j'arrête de faire des conneries ?~~

Ouais, sinon c'est la fessée devant tout l'monde !

Re-bienvenue! ahah

Ton avatar est beaucoup trop classe!

Merci chérie !

Oh tu sors ton habit de chauve souris maintenant What a Face

Rebienvenue en tout cas Bruce Wayne - They Were Hunters 3680696448

Ouaaaaaaaaaaaais \o/

Re-bienvenue à toi ! Au plaisir de te croiser en rp Wink

Bon courage pour ta fiche.

Merci à tous les trois !

Bruce Wayne - They Were Hunters 3040263484

Batmaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan Bruce Wayne - They Were Hunters 493497125

Oui c'moi fillette !

Hey ! Hello, Batou.....

*Ronronne d'avance et sort son fouet

On se caaaaalme !

Y'a pas d'prison mais on trouvera bien un petit coin pour toi Cat !

Une place dans ton lit me suffira ;)

RE BIENVENUE ahah

Merci petite !

Oh te revoilà sous les traits de la chauve-souris ! Cela te va comme un gant o/

Dis tout de suite que je suis un vieux sociopathe solitaire et paranoïaque, fifille What a Face

Merci !

Beeeeeeeeen puisque tu en paaaaaaaaaarles What a Face

Oh, hé, on va s'calmer !

Bruce Wayne

Date de naissance 30 avril 1982, 38 ans.
Ville de naissance Gotham City
Statut Célibataire. Franchement, comment vivre une histoire sérieuse quand on vit ma vie ? Avoir quelqu’un, c’est en faire une cible. Ce serait insupportable.
Métier Richissime philanthrope le jour, justicier la nuit. Du moins, c’était avant. Maintenant je suis difficilement plus qu’un SDF. Mais ça changera.
Caractère Qui croire ? Les psys ? Les journaux people ? Alfred ? J’ai compris depuis bien longtemps que ma vérité était celle qui était vécue par ceux avec qui je passais le plus de temps ; les criminels. Ils disent de moi que je suis **Téméraire** car j’ai passé ma vie à courir des gens dangereux. Je suis aussi **Solitaire**, même si j’essaie de me soigner. On a pu dire aussi que j’étais **Paranoïaque**, sans qu’on puisse dire si c’était la cause ou la conséquence du point précédent. **Stratège**, voire manipulateur, car j’ai dû composer avec les plus grands tarés de l’histoire. Je suis aussi quelqu’un de plutôt **Raffiné** : même si j’accorde peu d’importance aux belles choses, je ne peux m’empêcher de les apprécier. **Curieux** jusqu’à l’empoisonnement sans doute, je suis **Obstiné** pour découvrir la vérité, pour accomplir mes objectifs.

Groupe Les Revenants
Association Anciennement la Justice League. Aujourd’hui, plus rien ni personne.

Symbole La chauve-souris de Gotham.
Alias Batman, the Dark Knight, the Bat-Vigilante, et un tas d’autres. Peu importe comment on m’appelle, pourvu qu’on me craigne.

Avatar Ben Affleck
Crédit de la bannière Eden Memories

Eléments d'histoire en bref
+ 30 avril 1982 : Naissance au Manoir Wayne, entouré de deux parents aimants.
+ 27 mai 1993 : Assassinat des parents Wayne, confié à Alfred Pennyworth, le Majordome, faut de famille.
+ 11 mars 1994 : Manque d’assassiner Joe Chill, le meurtrier, qui est abattu devant lui par une personne reliée à la pègre. Alfred l’apprend et décide d’entraîner Bruce, grâce à son passé, pour gérer sa colère par une vengeance maîtrisée contre le crime.
+ 03 mai 1996 : d’un commun accord, Bruce et Alfred se séparent ; Bruce part s’éduquer en Europe, dans un Internat Ecossais, pour s’éloigner du drame et apprendre de nouvelles choses. I
+ 17 janvier 1998 : Bruce passe quelques mois à Cambridge, avant d’aller à la Sorbonne. Rencontre Andréa Beaumont, avec qui il noue une liaison éphémère. Rencontre Ducard, un ancien soldat et mercenaire qui lui apprend tout ce qu’il sait.
+ 21 mars 2000 : Il apprend que Ducard est un émissaire de la Ligue des Ombres, lui présente sa fille… Et veut en fait un membre à part entière de la Ligue. Incident de l’Abbaye de Mormal, Bruce sauve Ducard après la bagarre et s’enfuit.
+ 03 octobre 2000 : Après être revenu à Gotham, construit avec Alfred son premier costume, son premier véhicule d’intervention, et commence à agir dans l’ombre de la ville.
+ 12 novembre 2000 : Intervient dans un entrepôt ; c’est l’affaire des esclaves de Port Liberty. La vingtaine de proxénètes et gros bras se fait interpeller après avoir été marqués au fer rouge du symbole du bat-justicier, dont une photo sort dans la presse. Début de la légende.
+ Novembre 2007 à décembre 2008 : Guerre des Rires et des Enigmes. Torturé par ses actes, Bruce finit par vaincre le Sphynx et le Joker qui ensanglantaient la ville. Sa légende sous Batman prend son envol.
+ Entre 2008 et 2018 : Prend plusieurs jeunes sous son aile, comme Dick Grayson, Barbara Gordon et Jason Todd. Il co-fonde la Justice League en 2015. En 2018, il part sauver l’univers d’une crise qui touche toutes les dimensions. Piégé par Luthor avec le reste de la Ligue, il ne revient pas.
+ 10 octobre 2020 : Revient à Gotham. Infiltre les jours suivants l’usine Ace Chemicals mais doit fuir les sbires du Joker pour survivre.

Liens Principaux
+ Alliés : Les anciens de la JLA, tous ceux qui combattent le crime.
+ Neutres : Les civils
+ Ennemis : Les super criminels. Les délinquants du quotidien aussi.

Caractéristiques du personnage
+ Pouvoirs et/ou Points Forts : :

Je suis intelligent. C’est ma marque de fabrique. Pas du genre à inventer trois milliards de solutions pour l’avenir, à la Elon Musk ou des types de chez Bezos. Non, je suis plutôt le genre pragmatique. Celui qui prévoit à l’avance, qui planifie. Par une fine connaissance de l’âme humaine pour en avoir jadis contemplé quantité d’aspects, je sais lire dans les gens, dans leurs ambitions, dans leurs plans. Je sais lire les indices, comprendre des systèmes. Je vois le monde comme un tout aux multiples clefs de lecture, et je sais que la vérité n’est jamais une ligne de mots, de codes, d’images ou de sons. Cette forme d’intelligence, de sens de l’analyse, a été soutenu par une culture énorme que j’ai dû ingurgiter depuis toujours pour me dépasser.
L’intelligence s’est développée aussi dans le sens de la débrouillardise. Je sais bricoler, assembler, fondre, monter, dessiner… Bref, de quoi aider Alfred, bien plus débrouillard que moi, sur toute la partie arsenal nécessaire au Batman. Pas l’ingénieur du monde, mais enquêtes comme ennemis m’ont forcé à rivaliser d’ingéniosité avec mon vieux majordome. Le fait que l’on soit toujours en vie doit être aligné côté succès.
Je suis empathique. Je ressens ce que les gens vivent, malgré les fossés culturels, sociaux ou que sais-je qu’il pourrait y avoir entre nous. C’est parce que je ressentais la souffrance de ma ville à toute heure de la nuit que j’ai fini par agir. Je n’ai jamais su rester de marbre devant le malheur des gens, d’une gosse effrayée aux grands pontes qui avaient joué avec le feu dans de bonnes intentions. J’ai toujours dû agir.
Je suis loyal. Du moins, je crois l’être. Même quand je pense que Clark pourrait détruire toute vie sur terre, et que j’en prémunis l’Humanité, je nourris pour lui l’affection d’un ami. Je sais. Ca semble paradoxal. Mais jamais je ne pourrais donner le premier coup contre mes alliés, quand ils passent les bornes.
Entraîné jadis par la Ligue des Ombres, je suis bien entraîné à toutes les formes de combat, essentiellement physique, mais aussi aux armes blanches et à feu au besoin. Ces deux dernières ont toutefois moins ma prédilection. J’ai aussi été entraîné à la guerre psychologique, qui est sans doute à la base de ma façon de combattre le crime. Je suis donc plutôt un combattant, ce qui se juge aussi à mon train de vie : dormir peu, s’entraîner beaucoup, combattre plus encore. Forcément, l’entraînement s’est conjugé depuis le temps à l’expérience.

+ Faiblesses :

Je suis humain. Avec tout ce que ça implique comme limites. On me tire dessus, je saigne. On me vise bien, je meurs. Demandez à Clark Kent s’il a le même problème. C’est très handicapant, ça pousse à s’entraîner sans arrêt, à porter des protections, à préparer ses coups. Et au final, j’ai beaucoup saigné au cours de mon existence. Au fil des ans, certaines blessures ont laissé des marques. Genou gauche en compote, clavicule qui coince. Je me soigne, je m’exerce, mais en sus de mes faiblesses par nature, j’ai aussi celles de l’expérience.
Je suis un maître du mensonge, de la dissimulation. On ne tient pas une identité secrète à la vue de tout le monde sinon. Parfois, le mensonge et la manipulation me font douter. A quel point j’aime, à quel point j’ai besoin ? Est-ce que tout ce que je fais a encore un sens, ou est-ce à moi-même que je continue de me mentir en continuant ma mission, en sacrifiant les gens de bien, mes amis, mes proches, pour une folle quête de vengeance que je n’ai jamais su faire aboutir ? Egaré dans la nuit comme un garçon seul et apeuré, qui se demande d’un regard en arrière si tout ce qu’il a fait peut encore être appelé le bien.
Je suis solitaire. Les psys quand j’étais jeune disaient que c’était à cause du traumatisme. Sans doute, peu importe. C’est une faiblesse que j’ai fini par compenser avec le temps avec la Justice League… Mais plus aujourd’hui. Que pourrais-je seul ? Je pense quand même que mon caractère m’a toujours incliné à la solitude. Et face à la plupart des ennemis, c’est plus un avantage qu’autre chose.
On m’a dit tellement de choses, à propos de Bruce Wayne, ou de Batman. On aurait pu croire au dédoublement de personnalité à force d’entretenir les deux personnalités. Mais ce n’est pas le cas. Je suis Batman bien plus que je n’ai jamais été Bruce Wayne. Et être Batman, c’est un défaut en soi, bien que ça soit un avantage pour les autres. Seul, haï, respecté, inconnu mais visible, les pendants de mon identité secrète m’ont malmené au fil des années. J’ai les défauts de Batman, mais je suis déjà passé sur ce sujet.
La paranoïa. C’est lié au reste. En vingt ans de Gotham, combien d’hommes sont restés intègres ? Je suspecte tout le monde. Et tout le temps. Je pense que ceux qui ne faillissent pas face aux autres faillissent face à eux-mêmes. Alors j’ai tout prévu, tout planifié, et je ne peux que difficilement me lancer dans des amitiés, des liens proches, si je suis retenu par la peur de voir le mal les changer.
J’ai parfois perdu le contrôle. Quand Batman est trop fort, trop en rage, quand la situation est trop cruelle. Ma brutalité s’est parfois teintée en cruauté, ce qui a levé des dizaines d’inimitiés contre moi, de haines tenaces. Je ne suis pas le genre de héros que sont mes anciens amis. Je ne suis pas une image, une icône, un symbole d’espoir. Je suis l’ombre dans la nuit, celle qui fait hurler les criminels et les marque au fer rouge ; tous veulent ma peau aujourd’hui.

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Félicitations BRUCY et bienvenue chez les Revenants. Avant de te lancer corps et âme sur le forum, nous tenions à te donner quelques informations importantes ! Allez, c'est parti !
+ Un doute, une interrogation? Viens poser Une Question.
+ Essentielles pour le forum Participer Aux Animations et plus particulièrement à la mission vote pour aider à faire connaitre le forum.
+ Parce que sans, on peut se sentir tout nu, viens par ici Demander Un Rang.
+ Seul au monde? Plus pour longtemps. Viens Créer un Scénario ... Et dans la foulée, ouvrir un sujet Demandes De Liens... Bien évidemment, n'oublie pas le fameux sujet Demandes De Rps.
+ Plus trop envie de rp ? Rejoins nous dans Le Flood et si le coeur t'en dit, vient t'amuser Dans Les Jeux.
+ Une absence ou un ralentissement? Viens nous prévenir dans ce forum !
+ Pour ne rien louper des nouveautés, ce sujet mis à jour très régulièrement est incontournable. Enfin, tu les connais sans doute déjà, mais je t'oriente vers la présentation Du Staff.
+ Ci-contre la présa que tu as rempli pour ton perso. Cool hein? Ah, quelque chose te chiffonne? Tu veux la modifier? Surtout fait-le rapidement avant qu'elle ne soit postée sur le forum, et signales-le nous à la suite de ce message !

Sujet: Re: Bruce Wayne - They Were Hunters

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