Le quartier général des affaires de Don Falcone à Starling City… Et aussi celui de la Ligue des Ombres. Celle-ci fait peur à tous; les rumeurs n'évoquent qu'une secte qui aurait pris possession de l'ancienne Tour Merlyn tandis que Falcone aurait celle de Queen, mais si tout le monde craint le parrain de Starcity les rumeurs sont bien pires envers ces assassins qui dans le noir font disparaître tous ceux qui s'élèvent contre le nouvel ordre établi. Les rues du centre sont en tout cas parmi les plus sûres des Nouveaux Territoires Autonomes, des fermes urbaines ont vu le jour sur les toits des immeubles et on y distribue les rations alimentaires perçues par le train gouvernemental contre des "services" qui permettent d'améliorer les défenses du quartier ou d'en réparer les habitations.
C'était la zone la plus branchée de la ville; elle l'est encore aujourd'hui. Don Falcone entretient toujours quantité de clubs, du Cagliari très classique comme débit de boisson jusqu'au Dead Bowman où l'on se shoote et l'on danse jusqu'au bout de la nuit, en passant par tout un panel de boîtes où l'on deale de la drogue, de l'alcool et du sexe sans relâche. Beaucoup des consommateurs de l'une ou l'autre de ces marchandises du nouveau monde se retrouvent à rejoindre les bataillons de Falcone pour payer leurs dettes.
La zone huppée de Starcity, qui est sous la protection de Don Falcone. Ici, la bourgeoisie existe toujours, bien sécurisée par les hommes de main du mafieux. Elle sert ses intérêts en étant l'élite de ce nouveau monde qu'il domine, en gérant la comptabilité, l'organisation et le management d'un Empire qui ne repose plus sur le blanchiment d'activités illicites mais sur le monopole des canaux de distribution de vivres et de ressources reçues du gouvernement ou produites sur place. Cette société reste, à l'envers de celle de Gotham, entièrement capitaliste. La monnaie n'y a toutefois plus court et l'on échange denrées et matériel contre des outils, de la main d'oeuvre ou de quoi se faire plaisir.
Les Glades traînaient déjà une sale réputation avant la Chute et les choses n'ont fait qu'empirer depuis; la zone est entièrement tombée sous la coupe de mafieux de petite envergure qui se livrent une lutte sans merci. Les gangs se méfient toutefois des "simples citoyens" qui sont souvent armés dans le secteur. Pour éviter que la zone n'explose, des distributions de vivres y sont organisées par Carmine Falcone, le véritable patron de la ville. Les habitants du secteur jouissent d'une indépendance relative, mais le chacun pour soi extrême en fait également une zone sans foi ni loi pire encore que les quartiers qui l'entourent, aux mains de la pègre. Deadshot et Deathstroke s'y livrent régulièrement des combats sans merci quand leurs employeurs respectifs les envoie exécuter les mauvais payeurs ou les voleurs.
C'est là que le ravitaillement de Starcity arrive en ville, dans cette immense quartier-ville parsemé d'entrepôts extrêmement vastes qui jadis permettaient de stocker l'imposante production manufacturière de la cité. Aujourd'hui ces entrepôts sont partagés entre les différentes factions, avec selon la rumeur la Ligue des Ombres comme arbitre de toutes les querelles intestines. La zone est tellement grande qu'elle est difficile à couvrir que près des quais maritimes et ferroviaires, désœuvrés, dealers et prostitués s'infiltrent partout. La zone est une vraie passoire et les gangers défendent leurs stocks avec force bastonnades mais sans toujours avoir le succès escompté; l'endroit est mal famé et lieu de tous les trafics. Même les gangs sont corrompus et leurs troufions s'adonnent au marché noir.
Le "Marais" de Starcity se trouve au sud de la zone d'entrepôt, au-delà des quais. Toute cette partie a depuis toujours été le lieu de tous les brigandages et de la contrebande; c'est par là que les narcos faisaient encore rentrer leur drogue avant le blocus. Aujourd'hui, cet endroit a été investi par des réfugiés qui en avaient assez de la violence qui régnait en ville depuis le retrait des autorités. Un bidonville sur pilotis s'est formé par dessus les zones tourbeuses et inondées de ces marécages, qui auraient pu donner à la zone un parfum pittoresque si finalement les habitants n'avaient pas été rattrapés, comme partout ailleurs, par les guerres de territoire et les trafics. On y trouve encore beaucoup de pêcheurs qui traînent barques et modestes chalutiers en zone côtière pour ravitailler la ville en produits de la mer; les équipages sont ainsi choyés et couverts d'attention ; ils ont accès à tous les plaisirs.