Banlieue proche de Gotham et de Metropolis, plus en avant du fleuve. Forcément ça en fait une zone de guerre quasiment permanente entre les factions des deux villes qui trouvent bien commode d'avoir cette passerelle entre eux pour s'écharper. Forcément, les civils qui ne font que passer se retrouvent souvent entre deux feux, et c'est même parfois une véritable guerre de positions que se livrent les différents camps car qui contrôle le couloir est bien plus en capacité d'atteindre ses rivaux de l'autre côté de la Baie. La ville est aussi beaucoup traversée pour le commerce entre factions malgré le risque d'embuscades; Gotham y écoule souvent sa production de drogue contre les ressources de Metropolis.
C'est un lieu étroitement surveillé par les autorités de Gotham et par le Gouvernement, car ce promontoire domine l'entrée de la Baie du Delaware et cet avant-poste fortifié par les milices de Bane et lourdement protégé permet de garder les accès maritimes des deux principales cités du coin. La vue y est magnifique, mais aujourd'hui moins car les coupures d’électricité plongent Metropolis et Gotham dans l'obscurité alors que quand tout fonctionne, on peut admirer leur majesté de jour comme de nuit dans le lointain. Quoiqu'il en soit, le fleuve est surveillé et les environs dangereuses; les contrebandiers qui passent par là risquent gros. Confiscation de cargaisons voire exécution sommaire s'ils ne paient pas un tribut suffisant.
Atlantic City était jadis la ville-emblème de la prohibition, avec Chicago. On parle encore de ses luxueux hôtels et casinos, et aussi de ses nombreux gangs ayant depuis longtemps reconvertit le trafic d'alcool en armes ou en drogues. Aujourd'hui, la ville est tenue par les anciennes mafias de la Côte Est, Maroni et Falcone notamment. Comparativement aux trois plus grandes villes, Atlantic City subit un degré de violence moindre; c'est aussi et surtout parce que les gangs qui y règnent se sont alliés pour éviter tout débordement et se partager le gâteau. Ils ne sont pas moins dangereux qu'ailleurs, et quiconque ne paie pas ses dettes de jeu, de spiritueux ou d'amour, risque de finir au fond de l'océan.
La région fourmille de petits patelins plus ou moins connus. Autant dire que ces communautés ont été évacuées depuis longtemps par l'armée, sitôt que la situation a échappé à tout contrôle dans les plus grandes cités du pays. Les commerces ont été pillés, et beaucoup d'habitations l'ont été aussi. Des gens se cachent encore, souvent nomades, mais la pauvreté des ressources incline surtout à se rapprocher des centres de "distribution" en ville, là où il y a encore du "travail". Quoiqu'il en soit, ce no man's land est terre d'opportunités pour n'importe qui a besoin de discrétion pour ses affaires, ou pour survivre. Quelques communautés parviennent à survivre de leur travail; artisanat, construction ou agriculture, mais elles se font souvent rançonner par les gangs qui traînent hors des villes.
Une ville historique des Etats-Unis, où l'on parle encore des siècles plus tard du fameux procès des sorcières. Non loin de Gotham, cette petite ville a continué à traîner une salle réputation à base de disparitions suspectes, de rumeurs de rituels sanguinaires. On dit qu'Enchantress y a un temps vécu au début de la crise, régnant sur son peuple qui l'adorait comme une déesse et qui a aisément rendu les armes devant l'étendue de ses pouvoirs. Quoiqu'il en soit, Salem reste aujourd'hui encore un des chemins privilégiés pour la contrebande entre les Nouveaux Territoires Autonomes; les criques et îlots qui l'entourent sont difficiles à surveiller par les Boss... Ou par le gouvernement.
L'autoroute qui file de Metropolis à Starcity, du Delaware au New Jersey. L'autoroute a été dégagée des véhicules abandonnés lors de l'évacuation. La route longue de quelques kilomètres Philadelphie, qui est lourdement protégée par le mur de grillages, de barbelés et de fossés préparés par l'armée. Vers l'ouest, des milliers de soldats qui patrouillent sans relâche, et qui ne peuvent rien faire contre les cinglés encore véhiculés qui utilisent leurs véhicules pour s'en prendre aux groupes de voyageurs isolés entre les villes. Ces pillards de la route agissent souvent en meute et se montrent sans pitié; tout ce qu'ils parviennent à voler (ou à soumettre) est échangé contre du carburant et des armes, leur permettant de reprendre la route.