Le Joker - Put On A Happy Face

Sujet: Le Joker - Put On A Happy Face Mer 24 Juin - 20:02

Arthur Fleck

Date de naissance 29 Février 1976 (43ans)
Ville de naissance Gotham City, baby.
Statut En concubinage avec une autre personnalité, marié à la folie.
Métier Prince du crime, Faiseur de sourires! ~ (à renfort de sérum ou non)
Caractère

Nihiliste: L’humanité n’a aucun avenir, et croire qu’elle peut devenir meilleure c’est être puéril et stupide. L’homme est d’un naturel égoiste. Si vous n’êtes personne, et que vous avez besoin d’aide… Les gens se contenteront simplement de vous marcher dessus. Il n’y a pas de place pour les faibles, les déviants, les gens bizarres. C’est ainsi, “marche ou crève”. Mais il n’y a que la réalité qui fâche, après tout. Il comprend que la batfamily ait du mal à comprendre cela. Un jour peut être arrivera-t-il à leur faire ouvrir les yeux?

Désinvolte à l’extrême: le Joker n’a aucune limite, car il n’a aucune notion de ce qui est correct ou non. Ou bien plutôt si, mais il n’en a strictement rien à foutre. Il se comporte comme il le désire, à son bon vouloir, et c’est ainsi que sa pathologie qui lui provoque des crises de fou rire est devenue moins douloureuse et présente avec le temps. Comme quoi, être en accord avec soi même est le meilleur des remèdes contre la maladie mentale!

Fantasque: le Joker est quelqu’un dont on ne peut prévoir le comportement, ce qui est un atout majeur pour toujours avoir une longueur d’avance sur Bats et sa clique! ~ Et puis être imprévisible c’est ne pas gâcher la chute de ses blagues n’est-ce pas?

Lunatique: Ses ennemis vous le diront, on ne peut se fier aux émotions du Joker. Il peut avoir un geste gentil puis vous tirer une balle en pleine tête la seconde suivante. Nul ne sait jamais comment il se sent vraiment. Triste en permanence, probablement? Lui même ne saurait l’affirmer.

Créatif: Arthur est très doué pour s’imaginer des scénarios quand il perd contact avec la réalité. Tant et si bien qu’il ne sait plus si certains moments de sa vie ont été créés de toute pièce, ou s’ils se sont vraiment passés. Parfois, il oublie qu’il est Arthur Fleck, car les souvenirs de celui-ci sont trop douloureux. Alors il raconte tout et n’importe quoi à propos de son passé, quand on lui demande d’où il vient. Tant et si bien qu’il ne sait plus vraiment quelle version est la vraie. Bien sûr il a des moments de lucidité… Mais il préfère les éviter.

Groupe Les Boss

Symbole Des cheveux verts, une clope au bec. En général, il se sert de maquillage pour dessiner deux triangles bleus sous et sur ses yeux, ainsi que pour exagérer son sourire de clown, qui n’est plus vraiment synonyme de joie depuis bien longtemps… Tout comme son rire. Ironique, quand on sait que sa mère l’appelait pourtant Joyeux depuis sa plus tendre enfance.
Alias Le Joker

Avatar Joaquin Phoenix
Crédit de l'avatar editsbyronan (instagram)

Caractéristiques du personnage
+ Pouvoirs et/ou Points Forts :

+Imprévisible: le Joker a toujours une longueur d’avance, puisqu’il ne suit aucune logique préétablie. Il agit selon ses envies du moment, ses sautes d’humeurs… Ainsi, il lui arrive de changer de plan à la dernière minute, s’il juge que finalement, la chute de “l’histoire” n’est pas drôle.

+Charismatique: il sait parler, il sait convaincre, pour peu que l’on soit réceptif à son discours et sa cause. Il a beau être solitaire, parfois, il faut savoir faire équipe un temps pour que le spectacle et ses conséquences soient grandioses! Harley Quinn vous le dira, il n’a pas d’égal. Maintenant, est ce qu’il est vraiment charismatique, ou est-ce qu’on le respecte et lui obéit par la peur…? Grande question. Les deux, certainement.

+Sans pitié: Offrir une seconde chance, ce n’est pas son genre. Si l’on commet l’erreur de le trahir une fois, c’est mort, et ça fini souvent par une balle dans la tête. Il n’a aucune pitié contre ceux qui se foutent de sa gueule, ou qui lui font du mal, volontairement ou non. Il n’y a pas de problèmes, que des solutions. Et la mort de certaines personnes EST une solution à bon nombre de ses problèmes.

+ Faiblesses :

-Syndrome Pseudo-Bulbaire (PBA): causée par un dommage neurologique (probablement lors de son enfance quand il subissait de la maltraitance de la part du compagnon violent de sa mère), cette maladie lui provoque des crises de fous rires incontrôlables à des moments aléatoires, bien que ceux-ci coïncident souvent avec une émotion forte. Celles-ci sont douloureuses, car selon leur durée, il lui arrive de manquer d’air et de commencer à s’étouffer. Si en tant qu’Arthur, dans son ancienne vie, cela lui posait problème au quotidien puisqu’il était marginalisé, et amplifiait ce sentiment de solitude et de frustration...Maintenant qu’il est le joker, il ne le vit plus mal, c’est devenu une partie de lui. Il n’essaie plus de cacher ses crises et n’en a plus honte. Au contraire: plus il est excentrique et éloigné de ces gens stupides et ennuyeux formatés par la société, mieux c’est. Ca n’empêche pas la douleur s’il rit trop longtemps, malheureusement.

-Batman: vous pouvez titiller Fleck sur absolument tous les sujets du monde, rien ne peut plus l’atteindre, puisqu’il n’a plus rien à perdre. Par contre, c’est SON Batman, SON jouet, SA nemesis, et il est le seul à avoir droit de vie ou de mort sur lui. Sans rire, il serait prêt à se retourner contre n’importe qui pour sauver la chauve souris si besoin. Parce que s’il doit mourir… Ce sera uniquement de sa main! Et ce n’est pas discutable.

-Psychose: Peut être que s’il avait été pris en charge à temps, avec un suivi et un traitement adapté, Arthur en serait resté à de simple lésions neurologiques, et serait resté quelqu’un de bien et d’empathique. Malheureusement, il a “pété un cable”, comme il le dit lui même, et ses années passées à Arkham n’ont rien arrangé, sa personnalité rongée petit à petit par la haine, alimentée par toutes les injustices vécues dans le passé et dans le présent. Aujourd’hui, l’empathie n’est plus dans ses cordes. Il aimerait affirmer ne plus rien ressentir, mais c’est tout le contraire: il ressent trop d’émotions à la fois, ne sachant même plus distinguer les positives des négatives. Le bien et le mal ne font qu’un. Et c’est pour cela qu’il n’en fait qu’à sa tête et agit selon ses envies.

Put On A Happy Face

«Ils n’en ont rien à foutre des gens comme vous, Arthur. D’ailleurs, ils n’en n’ont rien à foutre des gens comme moi non plus.»

C’était un constat, c’était un fait. Sa psy ne lui apprenait rien de nouveau, il fallait être aveugle pour ne pas voir à quel point c’était la folie là, dehors. Il la fixe, sa cigarette continuant lentement à se consumer, coincée entre ses doigts. Le temps que l’information soit analysée par son cerveau, la principale conséquence de la fermeture du centre psychologique lui apparaît soudain, et sa main rapproche le filtre de ses lèvres, lui permettant de tirer une bouffée de nicotine. Nerveusement, il recrache la fumée, rabattant ses cheveux en arrière comme pour y voir plus clair.

«Et comment je suis sensé avoir mes médocs maintenant? À qui je m’adresse?»

Le court silence qui suit n’annonce rien de bon. Elle prend ce petit air désolé, celui qu’elle avait toujours quand elle n’avait aucune parole réconfortante à lui dire, ou quand elle ne l’avait pas écouté.

«Je suis navrée, Arthur.»

Tout ça, c’est la faute des gars dans le genre de Bruce Wayne. Ils sont foutus sur un piedestale, et de là haut, ils ne voient plus le peuple. Ils appartiennent à la haute sphère, ils ne savent pas à quoi ressemble le monde réel, à quel point le quotidien est noir, sans espoir, et que les gens sont prêts à te laisser crever sur le trottoir.

///

«Joyeux? J’ai refais une lettre. À Thomas Wayne. C’est important...»

Arthur lève les yeux au ciel, jetant ses clés sur le comptoir. Combien de lettres allait-elle encore écrire? Ca faisait des années, s’il avait voulu répondre, il l’aurait fait depuis bien longtemps. Qu’est ce qu’elle peut bien lui demander? Il appartient à un autre monde, et qu’elle ai travaillé pour lui ou non, comme ce n’était plus le cas aujourd’hui; il se fichait bien des conditions dans lesquelles ils vivaient maintenant. On entend “That’s Life” de Frank Sinatra retentir, sonnant la fin de l’émission de Murray, et Joyeux attrape les mains de sa mère, l’entraînant dans une petite valse improvisée au milieu de leur salon. Le peu d’espace entre la télé et le canapé ne laisse pas la possibilité de faire plus que quelques pas, et bien que sa mère ricane, elle s’acharne. Quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise, elle ne lâchait jamais l’affaire. Il lui glisse qu’il revient d’un super rencard, lui qui ne sortait jamais. Lui qui ne côtoyait personne. Le sans ami. Ca devrait la faire tilter, la faire s’interroger, peut être se réjouir pour son fils. Mais elle lui fait un petit sourire, et s’éloigne vers la chambre sans rebondir sur ses propos.

«N’oublie pas de la poster.»

Arthur se fige, arrêtant de danser. Son regard se porte sur la lettre posée sur la table basse, tandis qu’il entend la porte de la chambre se fermer, et le bruit du matelas qui fait couiner le sommier quand on s’y appuie. La colère monte, qu’est ce qui peut avoir tant d’importance qu’elle se fiche de savoir que son fils arrive à avoir un semblant de vie normale? En quoi cette lettre était-elle si importante qu’il doive en poster une chaque semaine depuis des années? Qu’est ce qu’elle a de si URGENT à dire à ce type qui nécessite un tel acharnement?!
Se posant sur le fauteuil, il ouvre l’enveloppe, et commence à survoler les lignes du regard.

///

«TU VAS ME TUER!»

La porte de la salle de bain claque, et le bruit du verrou retentit quand Arthur arrive à son niveau, tapant un coup contre le bois à cause de la frustration. Puis deux, puis trois.

«JE REFUSE DE TE PARLER TANT QUE TU ES EN COLÈRE!»

Fou de rage, Joyeux fait quelques pas dans le couloir, inspirant un bon coup, se passant nerveusement une main dans les cheveux en se retenant de les arracher au passage. Il expire de façon chaotique, puis revient vers la porte de la salle de bain, forçant sa voix à prendre un ton plus bas, plus calme, parlant lentement pour essayer de ne pas faire transparaître sa rage.

«J’suis pas en colère M’man. Je suis pas en colère… S’il te plait, Maman… Est-ce que c’est vrai….?»

Et dans la seconde, la voilà qui lui décrit Wayne comme un être merveilleux, puissant. Qu’ils s’aimaient; mais qu’à cause des “convenances” ils ne pouvaient pas être ensemble. Plus elle parle, plus il perd le fil. Durant toutes ces années, combien de fois avait-il fantasmé avoir Murray comme père…? Cet homme qu’il admirait, parce qu’il était drôle, agréable, et surtout… Présent dans sa vie, quotidiennement. Tous les soirs. C’était comme retrouver son père après une longue journée de travail, et avoir une discussion autour d’un bon repas, quand le générique de l’émission se faisait entendre. Grâce à cela, Arthur avait presque oublié l’absence du sien, étant très doué pour s’imaginer des scénarios et arriver à ne plus pouvoir démêler le vrai du faux. La réalité de la fiction. Mais non, son père en fait c’était cet enfoiré qui le dénigrait à la télévision, lui, le clown.

«Tu imagines ce que les gens auraient dit de Thomas et de moi…? Et de toi…?»

«Et qu’est ce qu’ils auraient dit, Maman….?»

///

«Salut. Comment tu t'appelles?»

«Bruce.»

Le clown enlève son nez rouge, et le range dans sa poche, agenouillé devant le môme.

«Moi c’est Arthur.»

Il lui fait un petit sourire, tandis que l’enfant tient le faux bouquet de fleurs entre ses mains. Alors c’était lui, son petite frère…? Celui qu’il avait vu dans le journal. Bruce Wayne. Il espérait lui avoir apporté un peu de joie dans ce manoir à l’air austère, avec son rapide tour de magie. S’ils devaient former une famille un jour, il se devait d’être un bon grand frère, sur qui il pourrait compter! Ils pourraient devenir très bons amis, c’est certain. Ses rêveries sont interrompues par ce qui est vraisemblablement le majordome, qui le rembarre dare-dare. Il essaie de justifier sa présence. Comment osait-il traiter l’autre fils de Thomas?! Il était tout aussi légitime que Bruce! Il ne méritait pas d’être traité ainsi! Tentant de réparer cette injustice, il décline son identité, et quand il nomme Penny Fleck, le majordome a un petit rire mauvais, et tout devient flou au moment où il lui répond que sa mère a tout inventé. «C’EST LA FAUTE À THOMAS, IL M’A ABANDONNÉ!» Le ton monte, sa main se retrouve autour du cou du majordome, le forçant à plier du genoux pour ne pas complètement être étouffé par la prise d’Arthur… Qui le relâche dès qu’il croise le regard apeuré de Bruce. Oh non. Ce n’est pas comme ça qu’il voulait se présenter à sa famille. Ce n’est pas l’image qu’il voulait donner de lui… Honteux, blessé, il prend la fuite comme un animal, courant aussi vite que ses jambes le lui permettaient.

///

Sa mère avait fait un AVC. Les flics lui avaient posé des questions sur lui. Sur les meurtres de ces trois connards par un clown dans le métro, mais c’était le cadet de ses soucis. Ils le méritaient ces types. Et puis s’ils avaient pas arrêté d’y donner ses médicaments, on en serait pas là. Ca aurait été lui qui serait mort, personne n’en aurait rien eu à foutre. Il soupire, tenant la main de sa mère, tandis qu’il lève la tête le sourire aux lèvres: c’était l’heure de l’émission de Murray. La musique habituelle retentit, et il commence à parler d’un gars. Arthur n’écoute qu’à moitié, s’imaginant encore rencontrer le présentateur, puis soudain, il sursaute, se reconnaissant à l’écran. “... Se présente comme un citoyen de Gotham depuis sa naissance, et qui dès son plus jeune âge, s’est vu répété que sa mission dans la vie était d’apporter rire et joie à ce monde sombre et froid.” Il se rappelle tout le stress qui s’était accumulé quand il était enfin monté sur scène pour la première fois. La pression était telle, à peine avait-il ouvert la bouche qu’un rire incontrôlable s’en échappait, alors qu’il avait tout sauf envie de rire. Ca comptait beaucoup cette histoire de one man show pour lui. Il voulait juste donner le sourire à ces gens, ça partait d’une bonne intention. Alors pourquoi ça sonnait faux? Pourquoi on le montrait ainsi à la télé?

«C’est drôle. Quand j’étais petit et que je disais que je voulais être humoriste quand je serais grand, tout le monde se riait de moi. Dites moi un peu, qui rigole maintenant.»

L’enregistrement de son numéro s’arrête, et Murray répond “Alors là, je dis joker moi!”, tandis qu’Arthur fixe l’écran, le regard animé par la haine et la rancoeur. L’homme qu’il voyait comme un père venait de se moquer de lui en direct devant des millions de téléspectateurs… Et venait de briser quelque chose, au plus profond de lui.

///

Évidemment, il n’avait pas pu s’en empêcher… Profitant d’une manifestation et du désordre public qui allait de paire, peut être poussé par la déception de sa première figure paternelle pour aller vers la seconde, plus récente, Arthur s’était faufilé jusqu’à l’intérieur du cinéma où se trouvait Thomas Wayne et sa famille. Il avait réussit à suivre le chef de famille jusqu’aux toilettes, isolées, pour essayer d’échanger directement quelques mots avec lui. Résultat: un poing dans la figure, une interdiction d’approcher les Wayne à nouveau avec menace de mort en prime, et encore ces inepties sur sa mère et sa prétendue folie. Cette fois-ci, il décide d’aller faire un tour à l’asile d’Arkham, pour s’assurer de la vérité. Arthur se débrouille pour voler le dossier au nom de Penny Fleck… Et plus il lit, plus il rit. Il rit tellement qu’il n’a plus d’air. Il en souffre autant que d’apprendre la vérité (que sa mémoire avait occulté) sur ses origines, son enfance sur fond de maltraitance… Et sur sa mère. Quand il arrive enfin à se calmer, les yeux larmoyants, et que ses rires font finalement place au silence, il fonce à l'hôpital… Où il assassine Penny de sang froid. Désormais, il n’avait plus rien à perdre. Il était temps de répondre à l’injustice, et que ceux qui se croyaient intouchables paient pour leurs paroles et leurs actions.

///

Avant qu’il ne monte sur scène en direct, on montre une dernière fois l’enregistrement de son numéro, l’humiliant encore un peu plus pour le faire ensuite arriver sur le plateau et se moquer de lui. Pitoyable. L’être humain était détestable. La colère gronde, mais aucun rire ne le torture sur le moment. Sans doute parce qu’il sait que ce soir, il va montrer que la moquerie peut être punie; comme il a puni ces trois types dans le métro. Arthur n’est pas stressé comme lors de sa prestation d’humoriste, il sait exactement pourquoi il est là: rendre justice. Fini l’impuissance, la faiblesse. A partir de maintenant, il ne subirait plus la méchanceté des autres sans rien dire. Il se fait annoncer sous le pseudonyme du “Joker”, reprenant les paroles de Murray lorsqu’il l’avait rabaissé à sa première apparition à la télé.

Son entrée en scène est décontractée, enjouée, il a enfin trouvé une raison d’être, il est exactement là où il DOIT être. Dans son costume de clown, avec ses cheveux verts pour marquer encore plus sa différence du commun des mortels.

Au fil des moqueries de Murray en direct, le Joker finit par avouer être l’auteur des meurtres de ces trois types de la Wayne Entreprise. L’émission n’est pas coupée: question d’audimat, ils vont battre des records avec cela, ces enflures. Arthur explique ses raisons, dénonçant un système inégal. “Pourquoi tout le monde se lamente autant pour ces gars là? Si c’était MOI qui agonisait sur le trottoir, vous m’auriez simplement marché dessus!” et bien que le public se montre majoritairement outré, il sait qu’il est entendu, et qu’il n’est pas le seul à souffrir de tout cela. Ils n’en ont rien à foutre des gens comme vous, Arthur. C’était ce que la psy lui avait dit. Des gens comme vous. Ca veut dire qu’ils étaient nombreux.

Alors il continue de balancer Wayne, puis Murray, tous ces gens à la belle vie qui ne se mettaient jamais à la place de leur voisin moins chanceux qui doit se contenter d’encaisser et de survivre. Et tandis que l’émeute commence à l’extérieur, déjà présente à cause du meurtre d’un manifestant (encore sa faute, indirectement, certes), on arrive au clou du spectacle.

«Tu obtiens quoi si tu croises un aliéné mental solitaire avec une société qui l'abandonne dans son coin et le traite comme de la merde ? Je vais te le dire, moi, ce que tu obtiens ! Tu obtiens ce que tu mérites, enculé !»

C’est ainsi que Murray Franklin fut assassiné en direct, et que l’émeute devint incontrolable à l’extérieur, menée par ceux que le système avait oublié et floué. Ceux qui voyaient en Joker un porte parole, une icone.

La voiture de police devant le conduire à la justice ne fut pas épargnée par les mouvements de foules. Accidentée, les vitres explosées, on en extirpa Arthur avec douceur, et il fut porté et déposé sur le capot avec précaution. Il reprit connaissance, lentement, au milieu des flammes et des acclamations, la ville ayant sombré dans le chaos. Il se relève, enfin reconnu, son existence enfin prise en compte, et son sourire reflète de la joie pour la première fois de sa vie. Arthur porte une main à sa bouche, se rendant compte que le goût métallique qu’il avait venait du sang, et il finit par étaler celui-ci sur ses joues, pour raviver ce sourire de clown dont le maquillage s’était effacé. Il écarte doucement les bras comme un aigle déployant ses ailes au ralenti, les acclamations toujours plus fortes. Puis il repense à cette phrase, dans son sketch… “Dites moi un peu, qui rigole maintenant…?”

///

Les journées à l’asile d’Arkham se suivent et se ressemblent toutes. Le Joker perd le fil du temps, il n’a aucune idée du nombre de mois ou d’années qu’il y passe. Plus rien n’a de sens, de saveur. Il est sous traitement, il oublie qui il était, ne devenant plus que le Joker, celui qui avait provoqué ce réveil de la population oubliée de Gotham, une nuit. La nuit où le Joker était né. Mais un jour, il entend parler d’un illuminé, un type avec une cape, qui se prend pour un justicier la nuit. Batman. Tout comme il avait trouvé refuge dans les émissions de Murray Franklin, Arthur développe une passion malsaine pour le chevalier noir. Il suit toutes les émissions, découpe tous les articles de journaux qui en parlent. Bientôt, son quotidien n’est qu’attente de récits sur cet homme. Ce type qu’il avait attendu toute sa vie. Dommage qu’il arrive trop tard pour lui. Joker était né le jour où Arthur avait définitivement perdu foi en l’humanité, où il avait réalisé que personne ne défendait jamais les faibles, les fous, les excentriques. Si tu ne correspond pas à la normalité, tu crèves. T’avais qu’à être normal. T’avais qu’à avoir un background stable. L’égalité des chances? C’est un mythe. Et Batman n’était pas un homme sortant de la norme. Il était un être humain, et en tant que tel, il avait ce côté sombre et mauvais dont tout homme est constitué. Allez savoir, c’est devenu son obsession de la révéler au grand jour. De montrer que ce type ne valait pas plus que n’importe quelle autre personne sur terre. On traitait Batman en héros, mais il ne résolvait aucun problème. Il y avait toujours plus de méchants à Gotham, plus de gens qui n’avaient pas de place dans cette société carrée. Et toujours autant de laissés pour compte, vilains en devenir… Comme Arthur Fleck l’avait été. La chauve souris était aussi aveugle que tous ces connards de la haute, obsédés par le pouvoir, trop aveuglés pour voir la réalité. Ou qui fermaient volontairement les yeux sur cette souffrance-là, qui sait?

C’est ce qui poussa le Joker à s’échapper d’Arkham. La motivation lui ayant manqué jusque là, et il n’avait rien fait dans ce but. Mais maintenant qu’il avait un objectif… Il ne lui fallut pas longtemps avant d’être dehors à nouveau.

///

Il avait rivalisé d’intelligence et d’imagination pour choquer Gotham, attirer l’attention de ses habitants, mais surtout, pour l’attirer, LUI. Batman. Son idole, celui qu’il avait espéré et attendu sa vie entière, à chaque fois qu’il s’était fait tabassé, insulté, maltraité. Le Joker ne souhaitait qu’une chose: que la chauve souris sache qu’il existe, qu’il lui accorde toute son attention, quitte à le faire souffrir de toutes les façons possibles pour qu’il n’ait d’yeux que pour lui. Le torturer jusqu’à ce que sa volonté ne se brise: allez, montre donc à Gotham qu’aucun homme n’est infaillible, craque! Brise ce serment de justicier à la noix! TUE! Deviens ce que tu combats! Montre leur que tu n’es pas mieux que ces gens! Montre leur que même la personne avec les meilleures intentions du monde peut descendre aussi bas que ça! MONTRE LEUR QUE LES VILAINS NE L’ONT PAS TOUJOURS ÉTÉ! Que les vrais méchants… C’est ce foutu système….

///

Quoi qu’il fasse, Batman ne le tuait jamais. Il le tabassait, lui faisait très, TRES mal... Mais Batman ne le libérait jamais de sa souffrance. Batman se battait de toute son âme pour prouver qu’il existait des gens si justes, si purs, que rien ne pouvait les faire basculer du côté obscur. Lui rappelant à quel point il n’était qu’un déchet de l’humanité, et que s’il était ce monstre dont tout le monde parle, ce n’était que de sa faute. Qu’il n’avait simplement pas su résister à la pression qu’on lui avait fait subir. Qu’il n’était qu’un faible, au final. Et qu’est ce qu’il le détestait pour ça. Ca ne faisait qu’amplifier sa haine du chevalier noir, lui donnant toujours plus d’idées atroces pour le faire souffrir de plus belle, le pousser toujours plus à bout. Tout ceci n’avait pas de fin, peu importe à quel point il allait loin dans ses actions. Entre temps, lors de l’un de ses séjours réguliers à Arkham, il avait rencontré une psychiatre qu’il avait sournoisement manipulée et poussée à l’aimer: Harleen Quinzel, son arlequin, qui avait fini par céder à ses avances, l’avait aidé à s’échapper, et était devenu sa compagne, pour le meilleur et surtout pour le pire. La pauvre femme subissait autant ses moments de joie où il dansait avec elle, que ses moments de rage, où il pouvait la rouer de coups sans état d’âme. Il n’y en avait que pour Batman, et pourtant, elle ne l'avait jamais trahi, ne l’avait jamais abandonné. Harley Quinn était devenue indissociable du Joker, malgré lui. Et même s’il agissait souvent comme s’il se foutait éperdument d’elle (ce qui était vrai, la plupart du temps), c’était agréable d’avoir quelqu’un sur qui se reposer, en tout temps. Quelqu’un pour tuer la solitude quand celle-ci le rongeait de l’intérieur. Encore plus lorsque Batman fut porté disparu, envoyé avec la justice league sur une autre planète pour sauver le monde.

Le monde était fade, sans sa nemesis. Heureusement qu’il était occupé à se disputer Gotham avec ces autres connards qui la peuplaient, ça lui permettait d’oublier à quel point Batman lui manquait, et à quel point il avait envie de se tirer une balle pour cela. On lui avait pris son Batman. Il ne pouvait pas l’accepter. Il était persuadé que la chauve souris reviendrait un jour, et il ne vivait que dans cet espoir là. Peut être qu’il voulait lui envoyer un message, lui dire qu’il savait qu’il était encore là, terré quelque part, quand il incendia le manoir Wayne une nuit de septembre, sur un coup de tête...

Injustice - HOC img (c) Diana Malysh & Apolar

Arthur Fleck

Mais vous pouvez aussi m'appeler Mika. Demander l'âge n'est pas très poli alors, ce que je peux vous dire, c'est que je vis là où le soleil vous crâme l'été en France, et je fais des études dans l'espoir de bosser dans une bibliothèque, dans un futur proche (et idéal). Ça fait déjà beaucoup d'infos persos, alors nous allons arrêter là bande de curieux ! Parlons peu mais parlons bien voulez-vous. J'ai connu le forum via Un topsite, mais alors lequel...! D'où l'importance de vos votes les gens haha. Ce qui m'a tout de suite emballé, c'est le NIVEAU des joueurs, je reviens de loin niveau commus RP, vous imaginez pas comme je vous ai rêvé. En revanche, si j'avais une suggestion à faire ce serait plus de "HAHAHA" dans le thème du forum! Ok just joking, y'en a déjà assez, c'est parfait. Au niveau de ma présence sur le forum, si 7/7 signifie que je passe tous les jours, je dirai que vous me verrez trainer par ici 7/7, no life geek here. Bien évidemment en cas d'absence ou de ralentissement, je m'engage à le signaler ! Pour finir, je conclurai cette fiche en vous disant que Batman est à moi les gars, je partage pas D: A vos risques et périls!

++ Réservation d'avatar

Code:: Joaquin Phoenix + <a href="https://injustice-hoc.forumactif.com/u54" />Arthur Fleck</a>

++

Code:: <figure class="Presa2">
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<div class="Presa2Titre">Arthur Fleck</div>
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<st>Date de naissance</st> 29 Février 1976 (43ans)
<st>Ville de naissance</st> Gotham City
<st>Statut</st> C'est compliqué! ~
<st>Métier</st> Clown prince du crime
<st>Groupe</st> Les Boss
<st>Symbole</st> Cheveux verts - Maquillage (triangles autour des yeux, sourire et nez rouge)
<st>Alias </st> Le Joker
<st>Caractère</st> Nihiliste - Désinvolte à l'extrême - Fantasque - Lunatique - Créatif

<st>Avatar</st> Diana Malish
<st>Crédit de la bannière</st> Apolar

<st>Eléments d'histoire en bref</st>
+ Atteint de troubles mentaux, dont un lié à un dommage neurologique (PBA) qui le pousse à rire de façon aléatoire, il est ostracisé et largement incompris. Sa mère lui serinant qu'il doit apporter la joie autour de lui, il aspire à se lancer dans le stand-up.
+ Agressé plusieurs fois, l'un de ses collègues lui obtient une arme à feu pour pallier à son sentiment d'insécurité. Il s'en sert pour abattre trois jeunes hommes qui s'en prennent à lui dans le métro, des employés de la Wayne Enterprise. Une enquête est ouverte, menant des policiers à la porte de l'appartement qu'il partage avec sa mère, ce qui vaudra un AVC à cette dernière.
+ Torturé par son possible lien de parenté avec les Wayne, Arthur se rend chez eux et rencontre le jeune Bruce, qu'il effraie, avant d'être chassé par Alfred Pennyworth. Il tente ensuite d'entrer en contact avec Thomas Wayne, initiative récompensée d'un crochet du droit en plein visage, avec l'injonction formelle pour Arthur de rester loin de sa famille. Thomas affirme que Penny est folle, et qu'elle a tout inventé de leur soit-disant romance.
+ S'infiltre à l'hôpital et vole le dossier de sa mère, redécouvrant le tragique de sa propre histoire.
+ A l'opportunité de s'essayer au stand-up. Sa prestation est moquée dès le lendemain dans son émission préférée, le réduisant à l'état de "blague". Cependant, cela lui vaudra d’être invité par le présentateur de son émission préférée à y figurer, où il l'assassine, en direct. Arthur abandonne définitivement son identité propre pour devenir pleinement le Joker.
+ Envoyé à Arkham, il purge une longue peine qui le fait s'abîmer, toujours plus loin, dans la folie. C'est entendre parler du Batman qui le pousse à s'évader. Il devient sa Némésis en se faisant largement connaître, entre 2000 et 2006.
+ Rencontre avec Harleen Quinzel, psychiatre, lors de l'un de ses "séjours" à Arkham. Sentant le potentiel de la jeune femme, il l'entraîne, lentement mais sûrement, à sa suite dans la folie.
+ Accompagné d'Harleen, devenue Harley Quinn, mène la Guerre des Rires et des Enigmes de novembre 2007 à Décembre 2008
+ Prend le contrôle du nord de Gotham, l'Uptown, dont Amusement Mile et le Knight Stadium le 6 septembre 2019
+ Incendie le manoir Wayne en Septembre 2019

<st>Liens Principaux</st>
+ Alliés : Harley Quinn
+ Neutres : Pas grand monde je le crains.
+ Ennemis : Batman et la Batfamily, et autres justiciers disparus

<st>Caractéristiques du personnage</st>
+ Pouvoirs et/ou Points Forts :

+[u]Imprévisible[/u]: le Joker a toujours une longueur d’avance, puisqu’il ne suit aucune logique préétablie. Il agit selon ses envies du moment, ses sautes d’humeurs… Ainsi, il lui arrive de changer de plan à la dernière minute, s’il juge que finalement, la chute de “l’histoire” n’est pas drôle.

+[u]Charismatique[/u]: il sait parler, il sait convaincre, pour peu que l’on soit réceptif à son discours et sa cause. Il a beau être solitaire, parfois, il faut savoir faire équipe un temps pour que le spectacle et ses conséquences soient grandioses! Harley Quinn vous le dira, il n’a pas d’égal. Maintenant, est ce qu’il est vraiment charismatique, ou est-ce qu’on le respecte et lui obéit par la peur…? Grande question. Les deux, certainement.

+[u]Sans pitié[/u]: Offrir une seconde chance, ce n’est pas son genre. Si l’on commet l’erreur de le trahir une fois, c’est mort, et ça fini souvent par une balle dans la tête. Il n’a aucune pitié contre ceux qui se foutent de sa gueule, ou qui lui font du mal, volontairement ou non. Il n’y a pas de problèmes, que des solutions. Et la mort de certaines personnes EST une solution à bon nombre de ses problèmes.

+ Faiblesses :

-[u]Syndrome Pseudo-Bulbaire (PBA)[/u]: causée par un dommage neurologique (probablement lors de son enfance quand il subissait de la maltraitance de la part du compagnon violent de sa mère), cette maladie lui provoque des crises de fous rires incontrôlables à des moments aléatoires, bien que ceux-ci coïncident souvent avec une émotion forte. Celles-ci sont douloureuses, car selon leur durée, il lui arrive de manquer d’air et de commencer à s’étouffer. Si en tant qu’Arthur, dans son ancienne vie, cela lui posait problème au quotidien puisqu’il était marginalisé, et amplifiait ce sentiment de solitude et de frustration...Maintenant qu’il est le joker, il ne le vit plus mal, c’est devenu une partie de lui. Il n’essaie plus de cacher ses crises et n’en a plus honte. Au contraire: plus il est excentrique et éloigné de ces gens stupides et ennuyeux formatés par la société, mieux c’est. Ca n’empêche pas la douleur s’il rit trop longtemps, malheureusement.

-[u]Batman[/u]: vous pouvez titiller Fleck sur absolument tous les sujets du monde, rien ne peut plus l’atteindre, puisqu’il n’a plus rien à perdre. Par contre, c’est SON Batman, SON jouet, SA nemesis, et il est le seul à avoir droit de vie ou de mort sur lui. Sans rire, il serait prêt à se retourner contre n’importe qui pour sauver la chauve souris si besoin. Parce que s’il doit mourir… Ce sera uniquement de sa main! Et ce n’est pas discutable.

-[u]Psychose[/u]: Peut être que s’il avait été pris en charge à temps, avec un suivi et un traitement adapté, Arthur en serait resté à de simple lésions neurologiques, et serait resté quelqu’un de bien et d’empathique. Malheureusement, il a “pété un cable”, comme il le dit lui même, et ses années passées à Arkham n’ont rien arrangé, sa personnalité rongée petit à petit par la haine, alimentée par toutes les injustices vécues dans le passé et dans le présent. Aujourd’hui, l’empathie n’est plus dans ses cordes. Il aimerait affirmer ne plus rien ressentir, mais c’est tout le contraire: il ressent trop d’émotions à la fois, ne sachant même plus distinguer les positives des négatives. Le bien et le mal ne font qu’un. Et c’est pour cela qu’il n’en fait qu’à sa tête et agit selon ses envies.
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Bienvenue Arthur! :D

J'étais impatiente de lire ta fiche, et tcheu, j'suis pas déçue! o/

Bonne fin de rédaction à toi (le plus dur est fait, ahahah), et n'hésite pas si tu as des questions! :D

Bienvenue à toi ! On discutera lien des que tu seras validé Wink

Cette fiche **

Bienvenue à toi et au plaisir de te croiser en RP !

Officiellement bienvenue, le clown !

Arthur Fleck

Date de naissance 29 Février 1976 (43ans)
Ville de naissance Gotham City
Statut C'est compliqué! ~
Métier Clown prince du crime
Groupe Les Boss
Symbole Cheveux verts - Maquillage (triangles autour des yeux, sourire et nez rouge)
Alias Le Joker
Caractère Nihiliste - Désinvolte à l'extrême - Fantasque - Lunatique - Créatif

Avatar Diana Malish
Crédit de la bannière Apolar

Eléments d'histoire en bref
+ Atteint de troubles mentaux, dont un lié à un dommage neurologique (PBA) qui le pousse à rire de façon aléatoire, il est ostracisé et largement incompris. Sa mère lui serinant qu'il doit apporter la joie autour de lui, il aspire à se lancer dans le stand-up.
+ Agressé plusieurs fois, l'un de ses collègues lui obtient une arme à feu pour pallier à son sentiment d'insécurité. Il s'en sert pour abattre trois jeunes hommes qui s'en prennent à lui dans le métro, des employés de la Wayne Enterprise. Une enquête est ouverte, menant des policiers à la porte de l'appartement qu'il partage avec sa mère, ce qui vaudra un AVC à cette dernière.
+ Torturé par son possible lien de parenté avec les Wayne, Arthur se rend chez eux et rencontre le jeune Bruce, qu'il effraie, avant d'être chassé par Alfred Pennyworth. Il tente ensuite d'entrer en contact avec Thomas Wayne, initiative récompensée d'un crochet du droit en plein visage, avec l'injonction formelle pour Arthur de rester loin de sa famille. Thomas affirme que Penny est folle, et qu'elle a tout inventé de leur soit-disant romance.
+ S'infiltre à l'hôpital et vole le dossier de sa mère, redécouvrant le tragique de sa propre histoire.
+ A l'opportunité de s'essayer au stand-up. Sa prestation est moquée dès le lendemain dans son émission préférée, le réduisant à l'état de "blague". Cependant, cela lui vaudra d’être invité par le présentateur de son émission préférée à y figurer, où il l'assassine, en direct. Arthur abandonne définitivement son identité propre pour devenir pleinement le Joker.
+ Envoyé à Arkham, il purge une longue peine qui le fait s'abîmer, toujours plus loin, dans la folie. C'est entendre parler du Batman qui le pousse à s'évader. Il devient sa Némésis en se faisant largement connaître, entre 2000 et 2006.
+ Rencontre avec Harleen Quinzel, psychiatre, lors de l'un de ses "séjours" à Arkham. Sentant le potentiel de la jeune femme, il l'entraîne, lentement mais sûrement, à sa suite dans la folie.
+ Accompagné d'Harleen, devenue Harley Quinn, mène la Guerre des Rires et des Enigmes de novembre 2007 à Décembre 2008
+ Prend le contrôle du nord de Gotham, l'Uptown, dont Amusement Mile et le Knight Stadium le 6 septembre 2019
+ Incendie le manoir Wayne en Septembre 2019

Liens Principaux
+ Alliés : Harley Quinn
+ Neutres : Pas grand monde je le crains.
+ Ennemis : Batman et la Batfamily, et autres justiciers disparus

Caractéristiques du personnage
+ Pouvoirs et/ou Points Forts :

+Imprévisible: le Joker a toujours une longueur d’avance, puisqu’il ne suit aucune logique préétablie. Il agit selon ses envies du moment, ses sautes d’humeurs… Ainsi, il lui arrive de changer de plan à la dernière minute, s’il juge que finalement, la chute de “l’histoire” n’est pas drôle.

+Charismatique: il sait parler, il sait convaincre, pour peu que l’on soit réceptif à son discours et sa cause. Il a beau être solitaire, parfois, il faut savoir faire équipe un temps pour que le spectacle et ses conséquences soient grandioses! Harley Quinn vous le dira, il n’a pas d’égal. Maintenant, est ce qu’il est vraiment charismatique, ou est-ce qu’on le respecte et lui obéit par la peur…? Grande question. Les deux, certainement.

+Sans pitié: Offrir une seconde chance, ce n’est pas son genre. Si l’on commet l’erreur de le trahir une fois, c’est mort, et ça fini souvent par une balle dans la tête. Il n’a aucune pitié contre ceux qui se foutent de sa gueule, ou qui lui font du mal, volontairement ou non. Il n’y a pas de problèmes, que des solutions. Et la mort de certaines personnes EST une solution à bon nombre de ses problèmes.

+ Faiblesses :

-Syndrome Pseudo-Bulbaire (PBA): causée par un dommage neurologique (probablement lors de son enfance quand il subissait de la maltraitance de la part du compagnon violent de sa mère), cette maladie lui provoque des crises de fous rires incontrôlables à des moments aléatoires, bien que ceux-ci coïncident souvent avec une émotion forte. Celles-ci sont douloureuses, car selon leur durée, il lui arrive de manquer d’air et de commencer à s’étouffer. Si en tant qu’Arthur, dans son ancienne vie, cela lui posait problème au quotidien puisqu’il était marginalisé, et amplifiait ce sentiment de solitude et de frustration...Maintenant qu’il est le joker, il ne le vit plus mal, c’est devenu une partie de lui. Il n’essaie plus de cacher ses crises et n’en a plus honte. Au contraire: plus il est excentrique et éloigné de ces gens stupides et ennuyeux formatés par la société, mieux c’est. Ca n’empêche pas la douleur s’il rit trop longtemps, malheureusement.

-Batman: vous pouvez titiller Fleck sur absolument tous les sujets du monde, rien ne peut plus l’atteindre, puisqu’il n’a plus rien à perdre. Par contre, c’est SON Batman, SON jouet, SA nemesis, et il est le seul à avoir droit de vie ou de mort sur lui. Sans rire, il serait prêt à se retourner contre n’importe qui pour sauver la chauve souris si besoin. Parce que s’il doit mourir… Ce sera uniquement de sa main! Et ce n’est pas discutable.

-Psychose: Peut être que s’il avait été pris en charge à temps, avec un suivi et un traitement adapté, Arthur en serait resté à de simple lésions neurologiques, et serait resté quelqu’un de bien et d’empathique. Malheureusement, il a “pété un cable”, comme il le dit lui même, et ses années passées à Arkham n’ont rien arrangé, sa personnalité rongée petit à petit par la haine, alimentée par toutes les injustices vécues dans le passé et dans le présent. Aujourd’hui, l’empathie n’est plus dans ses cordes. Il aimerait affirmer ne plus rien ressentir, mais c’est tout le contraire: il ressent trop d’émotions à la fois, ne sachant même plus distinguer les positives des négatives. Le bien et le mal ne font qu’un. Et c’est pour cela qu’il n’en fait qu’à sa tête et agit selon ses envies.

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Félicitations Arthur FLeck et bienvenue chez les Boss. Avant de te lancer corps et âme sur le forum, nous tenions à te donner quelques informations importantes ! Allez, c'est parti !
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Sujet: Re: Le Joker - Put On A Happy Face

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